UNE RÉPUBLIQUE QUI PRATIQUE ET INCITE AU LYNCHAGE
UNE RÉPUBLIQUE QUI PRATIQUE ET INCITE AU LYNCHAGE
Est-elle bien une République digne des valeurs que son beau mot recouvre ?
Le lynchage de Nadine Morano entraîné par Valls devant des députés acquis fut le summum d’une perversion politique institutionnalisée et qui gangrène la France.
Des mots et des phrases qui parlent des valeurs républicaines, mais pour lyncher ou lapider une femme devant la France entière. Un exemple de mise à mort qui symboliquement est aussi sanglante que celle des islamistes qui lapident et décapitent.
Nadine Morano après s’être fait traitée de « connasse » par un Bedos maqué avec le PS qui en bénéficiant d’un non lieu en justice a autorisé tous les fragiles et gauchisants sur les réseaux et dans les journaux à reproduire l’insulte sur des centaines de commentaires, et à ne plus parler de Nadine Morano, qu’en la nommant « connasse » avec une délectation proche de l’extase. Enfin, ils avaient un bouc émissaire, un exutoire à leur propre faiblesse ; ils étaient autorisés par l’Etat Français et sa justice, à insulter et humilier absolument une femme.
Mais, aujourd’hui l’Etat français vient de les autoriser à aller plus loin, ce n’est plus d’insultes dont il est question, mais de lynchage et de mise à mort sur la place publique.
A l’Assemblée, un édifice où l’on ne devrait parler que de liberté et droits de l’homme, Valls, en quête de voix électorales pour une éventuelle présidence s’est emparé des belles valeurs républicaines, et dans une posture de leader pour tous, s’est lancé dans une harangue contre Nadine Morano, déformant l’esprit des mots qu’elle avait utilisés, Nadine Morano n’étant pas une intellectuelle polémiste, mais une femme de terrain et du peuple dont elle reste proche.
Tordre les mots et les déformer pour quelques voix ou dollars de plus, est pratiqué par les politiques de droite comme de gauche, mais Valls est allé bien plus loin, il a volé la République pour servir ses bas désirs. S’en est vêtu comme d’un manteau de roi et a décrété que ni les mots ni la pensée de Nadine Morano n’avaient le droit d’exister en France.
La France pour lui, n’avait pas de races, pas de blancs pas de noirs, pas de religions ; la France avait juste des valeurs républicaines, occultant au passage et à mon sens l’insultant, cette diversité qui justement compose notre République et qui a la nécessité d’être fière de ses origines, même si au-dessus des communautés, préside pour elle, le bonheur d’être Français.
« Tous semblables et tous différents » est le drapeau du Musée de l’homme et c’est ce que nous devrions retenir.
Il y a des continents à majorité d’individus blancs alors que le continent africain est à majorité noire ; on dit de l’Asie qu’elle est « jaune » et les indiens d’Amérique furent dits « rouges ».
Mais, Valls a clamé contre le simple bon sens et la réalité effective, que cela n’existe pas ou ne doit pas exister, niant l’évidence visuelle et suggérant la cécité nationale à une population française qu’il a déjà, avec Hollande, entraînée à manifester pour les « libertés et les droits de l’homme, avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui pourtant décapitent et crucifient leurs sujets !
Chaque jour le gouvernement socialiste nie de l’humain en l’homme, met en place un mode de penser et d’être nivelé au plus bas niveau.
Déjà de nombreux mots sont devenus « impurs » pour cause de démagogie idéologique : les sourds sont malentendants, les aveugles non voyants et l’homme noir un homme de couleur.
Un homme de couleur, mais laquelle ?
Noire évidemment, parce que c’est ce que voient nos yeux.
Hélas, les politiques propulsés au pouvoir par leurs appétences cannibales, ne sont pas des philosophes, encore moins des humanistes ou de vrais républicains laïques et désireux du bien commun. Ils ne sont pas non plus à une erreur linguistique près ; celle sur la couleur, si on suit leur raisonnement, est extrême et fait des hommes blancs « des hommes de couleur », sinon quoi d’autre ?
Pourquoi aurions-nous le droit d’être blanc, si les autres ne peuvent être noir ?
Et comment pourrions-nous être de couleur puisque nous sommes blanc ? La couleur détermine les noirs, les jaunes, les rouges, enfin les non blancs et pour Valls elle identifie les différences à bannir et les diversités à écraser, alors que surtout, ce qu’elle met en évidence immédiate, c’est le racisme et l’impérialisme profond qui l’anime, alors même qu’il parle de non races, couleurs et religions.
Racisme envers la belle négritude d’Aimé Césaire dont il nie l’existence en niant sa couleur, au lieu de la porter fièrement avec lui ; et impérialisme d’un occidental français « blanc » envers des Français à peau noire, qu’il empêche d’être fiers de leurs origines et de leurs premières cultures.
Valls a offert Nadine Morano à la vindicte populaire pour récupérer des voix électorales, et dans de grandes envolées lyriques destinées à frapper les esprits, à entraîner des adhésions et à augmenter sa popularité,
il a instrumentalisé la République, s’est habillé de ses valeurs pour faire croire que la République c’était lui, que ses mots étaient ceux de notre Constitution et ceux qu’il fallait suivre pour être un bon français digne de l’être.
Mais, utiliser la République pour inciter au lynchage national de Nadine Morano, une femme française et mère de famille, qui a eu l'inconscience de parler ouvertement (des choses dont on peut débattre, être d'accord avec ou pas, mais sûrement pas lapider avec une telle violence), avec des gens sans dimension humaine, des petits courtisans d'Etat aux QI d'huître, et cela dans une France aujourd'hui sous emprise de dictateurs de la pensée et de la pensée unique, n’est pas aimer la République, ce n’est pas la respecter, mais la souiller et détruire les bases mêmes de ce qu’elle est, fille du peuple et fille des lumières, pour l’amener dans ces marécages où crapahutent les petits tyrans convaincus d’être des rois, mufles au sol et prêts pour la dévoration.