DE GAULLE était-il raciste ?
Marie Dubois
«Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire!»
Voici la suite des propos tenus par Charles De Gaulle en 1959.
«C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France.
Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire!
Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français.
Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.
Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées.»
Charles De Gaulle, citations du 05 Mars 1958.
(propos rapportés par Alain Peyrefitte, dans son livre «C’était De Gaulle» publié aux Editions de Fallois)
Il a également dit :
«Je n’aime pas les communistes parce qu’ils sont communistes, je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes, et je n’aime pas les miens parce qu’ils aiment trop l’argent.»
Ainsi que :
"Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu'il est, c'est presque banal de le dire, s'il n'était pas d'abord un pays catholique."
Charles de Gaulle : discours de Rome, le 27 juin 1959
" Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs."
David Schoenbrun, Les trois vies de Charles de Gaulle, Ed Julliard,1965
Cette "certaine idée de la France" explique à la fois son opposition à la Constitution de 1946, qui liquidait l'empire et le transformait en Union française. La Constitution de 1946 faisait de millions d'hommes de couleur des citoyens français; donc des électeurs et, pire, des futurs élus.
Ses manoeuvres lors de la guerre d'Algérie procèdent d'une même démarche. Dix millions d'arabes pouvaient obtenir, à égalité des blancs, le droit de vote et l'éligibilité. Selon J.R. Tournoux, il pense que "sous les effets de la démographie galopante des Musulmans et des conséquences de l'intégration, La France ne serait plus la France". Il préférera sacrifier l'indivisibilité et abandonner l'Algérie, tout en évitant que trop de Harkis ne se réfugient en métropole, quitte à les livrer à la vengeance du FLN.
Sa politique envers le communisme n'a rien d'idéologique, ni de définitif. Il en donne les raisons en privé :
"Les communistes russes sont des traîtres à la race blanche. Un jour, ils redeviendront solidaires de l'Europe."
Cité par J.R. Tournoux dans « La Tragédie du Général, Ed. Plon, page 365.