2012 : Que coulent les rivières et les eaux du Jourdain…
Et voilà, elle est arrivée !
2012 est là avec ses paillettes, ses bulles dans le champagne, ses cotillons et ses tralalas.
Avec un chiffre qui s’additionne nous rappelant constamment que 1+1 ça fait deux et puis des jours, des mois et des années…
Putain de vie ! disent certains.
Putain d’arnaque, oui.
On fait des projets, des enfants, on rêve qu’on va vivre mille ans, rire, danser, aimer, et puis perverse, l’année nous fait sa révérence, change les dates des calendriers et au dernier coup de minuit, triomphante sous les lumières et les hourras d’une planète redevenue païenne à chaque 31 décembre, dans l’incantation et l’incantatoire, flamboyante sous les feux d’artifice d’un monde adorant, elle se «tire » l’ingrate, sans souci de l’abandon dans laquelle elle nous laisse, de l’incompréhension dans laquelle nous nous retrouverons au lendemain de la fête, hébétés du vide et du silence où la musique et la joie sembleront avoir disparues…
Mais, ce n’est qu’une impression.
Réfléchissez : Fukushima n’a pas détruit le monde, les Mayas se sont trompés sur leur calendrier et la température s’adoucit présageant d’ères plus chaudes absolument idéales pour les rhumatismes.
Bref, remisons les mouchoirs et profitons sans complexe des paillettes et des strass, des amours, des amants et des ivresses de cette nuit unique. Ne rien en laisser. Pas une miette, les chiens n’ont qu’à aller se coucher !
Cette nuit n’appartient qu’aux hommes, croyants et païens convaincus que le ciel va leur tomber sur la tête et toujours en quête de lui.
Alors, alors oui la vie nous arnaque, faut bien le dire, en nous privant de l’immortalité, mais que de plaisirs vraiment, que de belles choses elle nous donne pour que nous puissions l’accepter. L’amour.
L’amour d’abord.
Et puis, le bleu, la pluie, les coquillages, le rire, l’herbe qui crisse, le froid et le chaud, la musique, l’enfance.
Cette enfance qui ne nous quitte pas quelles que soient les difficultés et qui nous porte à croire que demain on sera heureux. Que demain c’est sûr, le monde sera beau…
Et je confirme et signe, demain sera beau.
Le 31 décembre, quant aux douze coups de minuit 2011 s’enfuira, le bonheur gagnera sur l’indifférence pour quelques instants inoubliables que nous garderons en nous, dans la jubilation et l’attente d’un prochain recommencement.
Plein de belles choses à toutes et à tous, surtout celles que vous n’avez pas encore imaginées.
Louise