Liban : trois morts dans un attentat suicide dans l'est
L'attentat a été revendiqué par le Front Al-Nosra au Liban, considéré comme une branche d'un groupe lié à Al-Qaida qui combat l'armée du président syrien Bachar Al-Assad. Le groupe avait déjà revendiqué une attaque similaire ayant fait quatre morts le 1er février dans cette ville située à 10 kilomètres de la frontière syrienne.
REPRÉSAILLES À L'IMPLICATION DU HEZBOLLAH DANS LA GUERRE EN SYRIE
Le Front Al-Nosra au Liban a dit agir en représailles à l'implication du Hezbollah dans la guerre en Syrie, où le mouvement chiite combat, lui, aux côtés des forces du régime.
Juste après l'attaque, la police militaire a imposé un périmètre de sécurité, à la recherche de suspects et d'éléments pour l'enquête, selon l'agence nationale ANI. Les autorités judiciaires ont également ordonné un examen ADN sur les restes du kamikaze, a ajouté l'ANI.
Le premier ministre Tammam Salam a condamné l'attaque, dénonçant un « acte de terrorisme ». Il a, en outre, appelé les Libanais à « se rallier à l'armée et aux forces de sécurité, qui ont toujours été et continueront à être une forteresse pour la nation ».
Le Liban est plongé dans une spirale de violences liée au conflit en Syrie, qui a exacerbé les tensions entre musulmans sunnites appuyant en majorité les rebelles, et les chiites, emmenés par le Hezbollah. Depuis juillet, lorsque le mouvement chiite a annoncé qu'il combattait aux côtés des forces gouvernementales syriennes, ses fiefs au Liban, la banlieue sud de Beyrouth et l'est du pays ont été visés une dizaine de fois par des attentats.