Cahuzac : un bouc émissaire tout trouvé, pour une gauche Elyséenne sans honneur !
Par Louise Gaggini
Notre civilisation européenne, usée par des siècles de luxe et de misère, ainsi que toutes les grandes civilisations précédentes, brûle ses derniers démons dans des autodafés de fortune.
Et la France qui brilla de tant de feux, qui inventa les droits de l’Homme et dont la langue circulait dans toutes les cours et toutes les ambassades, la France de Molière, de Voltaire, de Zola et d’Hugo, sombre dans la décrépitude, la médiocrité et la vulgarité.
Cahuzac ? Un pauvre schizophrène choisit par un Hollande de peu de choses, est donné en pâture à la vindicte populaire, comme si lui seul était responsable des dérives, des erreurs et des fraudes diverses du gouvernement, des mensonges et des manquements à l’honneur et à la dignité, à la République.
Un bouc émissaire tout trouvé pour des gens sans éthique hors celle de l’imposture, et des amis et des proches qui d’un coup le lâchent et le poussent hors du pré carré.
Crucifié à la cause en quelque sorte et allant lui-même jusqu’à sauvé Plenel, affilié notoire du PS, du naufrage général de la gauche, en lui confiant sa confession et ses aveux, dans le plus pur des procès Stalinien : j’avoue et je revendique mes fautes pour plaire au parti et rester en son cercle, et avant de mourir sous la charge, de permettre à Plenel de se sauver de la débâcle programmée pour tous : que Plenel puisse blanc et immaculé continuer son travail de sape par en dessous contre une droite qu’il hait, mais avec la caution d’un peuple français naïf et manipulé, qui aura été et continuera d’être « baisé » à donf, comme diraient certains, par un Médiapart institutionalisé «blanc de chez blanc».
Les hommes n’apprennent donc jamais rien de l’Histoire, et c’est sans questionnement ni état d’âme qu’ils reproduisent les mêmes erreurs, convaincus d’être forts et de se sauver toujours des dangers qu’ils engendrent.
Nous vivons aujourd’hui des heures tragiques et irréversibles. Hollande, ce pauvre homme malade qu’une junte prédatrice a porté au pouvoir, joue au dictateur sans conscience des dégâts et des souffrances, des fractures et des blessures qu’il pratique et inflige, fou parmi les fous, hors réalité et capable de tout.
Mais, malgré les rangs resserrés autour de lui pour ne pas donner de prise à la colère du peuple, malgré les mensonges qui s’accumulent, qui de Belkacem à Filippetti tournent en boucle dans les médias soumis au pouvoir, l’étau est là, étranglant Hollande et sa misérable gauche, qui n’aura que menti, volé, fraudé, sans jamais rien donner ou voter, qui n’ait de sens pour la République, la Nation et les Français.
Une époque tragique, vraiment, qui voit ses derniers sursauts de vie, précipités dans l’abîme par une gauche préhistorique, mais, ainsi vont toujours les hommes vers leur devenir…en vrac.