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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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ecole chair

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

ecoledelachair-15-01

Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

Cliquez, judicieusement...

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expos

vins-ici-ailleurs

30 December 2015 par Christian Duteil
2015-12-30-17-06-11

 

La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Actu nananews.fr

L'aéronautique en pince pour les femmes

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L'aéronautique en pince pour

les femmes

 

aeronautique

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«La femme est l'avenir de l'homme», chantait Jean Ferrat. Aujourd'hui, elle est au centre du forum de l'emploi des 8e Rencontres aéronautiques et spatiales de Gimont (Gers). Les recrutements décollent pour elles.

Qui a dit que l'aéronautique et le spatial étaient des secteurs réservés aux hommes ? À l'occasion des 8e Rencontres aéronautiques et spatiales de Gimont (RASG), le forum de l'emploi, rassemblant entreprises et demandeurs d'emplois et de formations, met les femmes à l'honneur. Le but ? «Leur permettre d'accéder à des emplois techniques», relève Alain Disy, délégué général de ces rencontres. Preuve de cela, la charte «Réseaulument Égalité» destinée à instaurer l'égalité homme-femme dans les entreprises sera signée par le Groupe Latécoère, Pôle Emploi et la mairie de Gimont aujourd'hui. Si les RASG choisissent de sensibiliser les femmes, ce n'est pas par hasard.«Elles ne sont pas toujours attirées par le secteur, même si leur part est en augmentation. Parmi les 56 800 salariés d'Airbus, 18 % sont des femmes. Elles ne représentaient que 10 % il y a 10 ans», se réjouit Séverine Kaci, responsable des ressources humaines. Quant à l'entreprise Latécoère, elle connait également une féminisation sur ses chaînes (12 % sur l'ensemble de la société et 7 % à Gimont). «Les vingt-trois entreprises aéronautiques du Gers ont un réel besoin de recrutement . A compétence égale, les femmes effectuent le même travail», admet Alain Disy.

1 624 postes à pourvoir

Airbus proposera ainsi 1 500 postes, lors du forum de l'emploi, rejoints par 124 propositions des entreprises régionales parmi lesquelles Qualitaire (18 postes), Assistance Aéronautique et Aerospatiale (5 postes), Equip'Aéro (10 postes), JCB Aéro (13 postes), ou encore du Groupe Latécoère (14 postes sur Gimont). Le secteur est en expansion. En 2010, la construction aéronautique comptabilisait 29 044 emplois sur la région. Une augmentation de 1.3 % par rapport à l'année 2009.

Partenaire de ce forum, le Pôle emploi de l'Isle Jourdain a sélectionné 7 demandeuses d'emploi avec un profil «technique». «L'aéronautique est en tension dans la sous-traitance. Il faut promouvoir ce métier auprès d'un public féminin, afin de stabiliser la main-d'œuvre», constate Jean-Rémi Berdeaux, directeur du pole emploi. Il présentera la méthode de recrutement par simulation de plus en plus utilisée par les entreprises pour la sélection des candidats d'horizons autres que l'aéronautique. «Elle se base sur les aptitudes, et non les diplômes. On fait du sur mesure pour les entreprises locales», ajoute-t-il. Ces rencontres révèlent Gimont, et plus largement le Gers, sous un autre œil comme le souligne Pierre Duffaut, maire de Gimont. «On est un territoire avec une capacité d'accueil et d'emploi, pas seulement une cité-dortoir.»


le chiffre

Le chiffre : 7

%> Emploi féminin. C'est la proportion des salariées femmes sur les chaînes de l'entreprise Latécoère à Gimont. Elles représentent 12 % des effectifs sur l'ensemble de la société.

Sensations

Spectacle : Le feu d'artifice final sera tiré samedi à 22 heures, sur l'Esplanade des Capucins. Le spectacle pyrotechnique est réalisé par Bugat-Pyrotechnie, partenaire fidèle des RASG.

Vol en hélicoptère: Amateurs de sensations ? Venez survoler Gimont en hélicoptère avec Hélibéarn, samedi 6 et dimanche 7 octobre de 10 heures à 18 h 30. Décollage du stade de football Paul-Dross, route de Mauvezin. Inscription sur place. 30 € le baptême de 7 minutes (embarquement et débarquement compris).

Saut en parachute: Découvrez Gimont comme un oiseau… Volez dans le ciel gimontois avec les Para-Occitan en tandem parachute. Décollage de l'Aéroport d'Auch-Lamothe, et largage au-dessus de l'Abbaye de Planselve. Inscription à la halle au gras le samedi 6 et dimanche 7 octobre au stand des Para Occitan.

Coût: 220 € le vol, 80 € le supplémentaire. Précisions par téléphone auprès de Sandrine Metzger au 06 80 96 67 11 begin_of_the_skype_highlighting GRATUIT 06 80 96 67 11 end_of_the_skype_highlighting.


Séverine Kaci, un maillon fort d'Airbus

«Aéronautique, astronautique… Où sont les femmes» : tel était le thème abordé lors de la table ronde des VIIIes RASG, hier soir. Sept femmes de l'aviation ont exposé leur quotidien. Parmi elles, Séverine Kaci, responsable marketing de l'emploi à Airbus. Gersoise d'origine, elle est l'exemple même de la réussite dans l'aéronautique et prouve qu'il existe d'autres postes que la technique. Même si elle avoue avoir toujours aimé les sciences, elle s'est orientée vers les langues étrangères dès la faculté. Quand elle se spécialise en mathématique économique en DESS, elle parle déjà couramment trois langues. Sa scolarité exemplaire, elle la doit à sa détermination. «Je viens d'un milieu modeste, j'ai toujours été boursière. Je souhaite que mon parcours scolaire serve aujourd'hui de levier pour montrer que c'est possible» explique-t-el le.

Une histoire d'implication

Cela fait aujourd'hui 8 ans que Séverine Kaci travaille chez le géant de l'aéronautique, Airbus. Elle est alors passée par plusieurs postes, dont les ressources humaines au sein de l'ingénierie. «C'est un milieu très masculin. Mais cette expérience m'a permis de côtoyer des experts», se remémore-t-elle. Et pourtant, ces collègues lui demandaient, «tu n'as pas peur ?» La peur, elle n'en a que faire. Elle a reçu la reconnaissance grâce à son professionnalisme et son implication dans le travail. Aujourd'hui mère, elle est en adéquation avec la recherche d'équité propre à Airbus. «Seul 4 à 5 % des élèves en DUT génie mécanique (fortement recherché) sont des filles», regrette Séverine. Pour changer la donne, elle collabore avec les collèges et lycées. «Nous les mettons en relation avec des femmes de différents départements d'Airbus et nous les faisons visiter la chaîne d'assemblage». Sandrine Kaci espère que comme elle, les jeunes filles s'ouvriront vers ce domaine porteur. Habitante de l'Isle Jourdain, cette trentenaire partage son parcours à Gimont, quitte à susciter des vocations…

S. C.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/04/1456075-l-aeronautique-en-pince-pour-les-femmes.html

 
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Michèle Foulain

L’esprit des femmes de Saint-Malo

 

« C’est une aventure qui m’interpelle tous les jours ! »

Michèle Foulain

 

Michèle Foulain vient de publier « Retour sous les remparts » chez Pascal Galodé Editions. Une suite très attendue de son premier roman « A l’ombre des remparts »,  devenu un beau succès en librairie avec près de 45.000 exemplaires vendus à ce jour et couronné du Prix des écrivains de l’ouest (prix du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine 2012).

 
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Traité Européen: l’incohérence continue

 

Par Marie Deschamp

Traité européen

Le nouveau Traité européen (TSCG) expliqué en quelques minutes

 

Pour vous aider à comprendre ce nouveau Traité européen, le voici parfaitement expliqué dans ce petit film

Normal que les Français ne comprennent rien à ce Traité européen destiné à « sauver l’Europe ». 

 

Trophées des femmes de l'industrie

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Trophées des femmes de l'industrie

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C’est un palmarès 100 % féminin qui a été révélé lors du premier trophée des Femmes de l’industrie organisé par L'Usine Nouvelle.

Lancés à l’initiative de L’Usine Nouvelle, les Trophées des femmes de l’industrie ont été remis jeudi 20 septembre, à Paris. Le prix de la femme de l'industrie de l’année a été remis à Jocelyne Garnier, de l'entreprise STMicroelectronics. Elle a également remporté le prix "production".

Elles sont souvent minoritaires  dans leurs entreprises. Elles travaillent autant que les hommes, si ce n’est plus, pour s’imposer. Elles sont à l’origine de nombreux succès…. Et elles ne font pas nécessairement la Une des médias. Et pourtant, les femmes ont aussi un rôle dans l’industrie française !

C'est pourquoi, L’Usine Nouvelle, intéressée par toutes celles qui inventent de nouveaux produits, celles qui mènent de grands projets, celles qui repoussent les frontières de la production, celles qui lancent des entreprises, celles qui gèrent leurs finances, a décidé de mettre ces femmes "industrielles" en lumière, en lançant les premiers Trophées des femmes de l’industrie. Et sur près de 200 profils, un jury mixte d’experts a nominé 21 femmes dans 7 catégories : Femme entrepreneur, Femme d’innovation, Femme de R&D, Femme de chiffres, Femme de Projets, Femme de production, Femme au début prometteur.

Les 21 nominées dans les sept catégories ont dû redoubler d'effort et de persuasion pour arriver aux postes qu'elles occupent aujourd’hui. Laurence Parisot, présidente du jury pour cette première édition, l'a rappelé : "derrière chaque parcours, il y a de la ténacité. On devinait derrière chaque dossier un caractère hors du commun."

Pour arrêter sa décision, le jury a souhaité donner ce prix à une femme d'expérience dont le parcours prouve qu'il est possible de faire une grande carrière dans un monde de production, traditionnellement plutôt réservé aux hommes.

Gros plan : 15 brevets et un trophée pour la chercheuse Nathalie Corvaïa, à Castres, dans le Tarn

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Aujourd’hui, son expertise scientifique est reconnue.

 

À l'occasion de la 1ère édition des Trophées des femmes de l'industrie, organisée par le magazine l'Usine Nouvelle, en présence de Claudie Haigneré, présidente du MEDEF et Laurence Parisot, présidente de l’Universcience, Nathalie Corvaïa, 48 ans, s'est vue décerner le Trophée des femmes de l'Industrie, dans la catégorie R & D. Cette distinction récompense son parcours dans l'entreprise basée à Castres et notamment son rôle pilote dans le continuum Recherche, développement, production dans la mise au point des anticorps monoclonaux dans le centre de recherche Pierre Fabre à St Julien-en-Genevois (Hte Savoie).

Nathalie Corvaïa a grimpé tous les échelons du centre après son recrutement en 1995 comme chercheuse, forte d’une thèse en biologie cellulaire et de trois années au sein du laboratoire Novartis.

Nathalie Corvaïa est directrice du Centre d'immunologie Pierre Fabre à Saint Julien-en-Genevois. A son actif, 15 brevets, 75 publications et surtout quatre molécules amenées du stade de la recherche à celui des essais cliniques sur l’homme. Tout en jouant un rôle central dans la chasse aux partenaires industriels, elle a mis au point le premier agent de biothérapie du groupe (un traitement ciblé contre le cancer) avant de le licencier en 2004 au géant américain Merck. En 2009, après avoir identifié un nouvel anticorps à l’activité anti tumorale, elle mène les négociations pour choisir, parmi une quinzaine de groupes pharmaceutiques, son futur partenaire.

En 2010 un autre anticorps de la Recherche du Centre a été licencié au laboratoire Abbott.

Plutôt que de parler d'elle, Nathalie Corvaïa préfère parler de son équipe et de ce qui la soude : aider à mettre sur le marché des molécules pour sauver des vies. Ce sont pourtant ses propres choix scientifiques qui ont conduit à la spécialisation du centre d’immunologie sur la découverte de nouveaux anticorps thérapeutiques, et même la bio production d’anticorps monoclonaux pour des essais cliniques.

Sa tactique pour réussir dans un monde masculin ?
"Il ne faut pas essayer de faire semblant de quoi que ce soit : il faut être soi-même, et être professionnellement bon."

 

Palmarès du trophée

des femmes de l'industrie


Femme Entrepreneur : Viviane Chaine-Ribeiro (Lefebvre Software)

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Femme d'innovation : Sylvaine Picard (Safran-Morpho)

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Femme de production  et Femme de l'Industrie de l'année : Jocelyne Garnier (STMicroelectronics)

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Femme de projet : Florence Jacquemart (TDF)

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Femme de chiffres : Stéphanie Boileau-Canu (SEB)

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Femme de R&D : Nathalie Corvaia (laboratoires Pierre Fabre)

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Femme au début prometteur : Johanna Dominici (Thales avionics)

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http://www.usinenouvelle.com/article/trophees-des-femmes-de-l-industrie-le-palmares-2012.N182437

http://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-c-est-aussi-elles.N182302

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/23/1446810-15-brevets-et-un-trophee-pour-la-chercheuse.html

 

 

Une Toulousaine invente le site de rencontre bac +5

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Une Toulousaine invente le site de rencontre bac +5


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Toulousaine expatriée à Paris depuis huit ans, Anne-Soizic Bertrou, ancienne expert-comptable, a lancé en avril 2011 un site de rencontre en ligne d'un nouveau genre: Happy Few Concept (*). Interview.

Pourquoi avoir créé ce site ?

J'ai de nombreux amis célibataires. L'âge passant, lorsque l'on a un travail prenant et que les amis du même âge sortent moins parce qu'ils ont une vie de famille, il est de plus en plus compliqué de faire des rencontres spontanées. De plus, nombre de mes amis célibataires ne se reconnaissaient pas dans les sites de rencontre traditionnels, qui ressemblent plus à des «supermarchés de l'amour». Ils se sentaient perdus, noyés dans la masse, et beaucoup ont eu des mésaventures en rencontrant des personnes qui ne correspondaient pas à ce qu'ils annonçaient dans leur profil. C'est tout cela qui m'a donné l'idée d'Happy Few Concept.

Quelle est sa particularité par rapport aux nombreux autres sites de rencontre ?

Ce site fonctionne sur un principe de sélection des membres au moment de l'inscription. En clair, seules les personnes sortant des meilleures écoles de commerce, d'ingénieur, littéraires ou artistiques, au-delà du bac + 5, exerçant une profession libérale (médecins, avocats, notaires…) ou issues de certaines universités étrangères (dans les 100 premières du classement de Shanghai) peuvent s'inscrire. Et pour garantir l'exactitude des informations données, je vérifie et valide moi-même chaque demande d'inscription. Cela offre une transparence totale des profils et favorise l'instauration de relations de confiance avec le site et entre les membres. Sur les retours que j'ai eus, j'ai déjà pu recenser une quarantaine de couples qui se sont rencontrés sur Happy Few Concept.

Comment faites-vous pour vérifier les profils?

J'utilise surtout les sites internet tels que Viadeo ou Linkedin, puis je consulte les annuaires des établissements, qui sont bien souvent publics. Si je ne trouve pas de quoi valider un profil par ce biais, j'envoie un message à la personne concernée pour lui demander une copie de son diplôme afin de valider sa demande. Les gens se prêtent facilement à ce jeu, certains m'ont même envoyé un CV ou une lettre de motivation. À ce jour, j'en ai validé près de 1 500 sur un peu plus de 4 000 demandes.

C'est très élitiste…

Oui, mais cela reste aussi très ouvert. Finalement, nous avons toutes sortes de profils : scientifiques, ingénieurs, médecins, juristes, financiers, hauts fonctionnaires, journalistes, artistes, etc. D'après mes recherches, 80 % des femmes trouvent important de rencontrer un homme ayant le même style de vie. Et selon une étude de l'INSEE, 54 % des couples Français sont de même catégorie socioprofessionnelle. On appelle cela l'homogamie.

Vous proposez également des «petits plus»…

Effectivement. Nous organisons des événements en petit comité autours de centres d'intérêts communs à certains membres. Il peut s'agir de sorties théâtre, dégustations de vins ou autres. Cela permet de faciliter, voire de dédramatiser, la rencontre. Le site propose d'ailleurs une rubrique «actualités» qui recense quelques «bons plans» : pièces de théâtre, expositions, lieux où sortir pour un premier rendez-vous. Il y a même quelques réductions. Pour l'instant, cela se fait surtout à Paris, mais je commence à avoir des propositions spontanées de membres que je relaie auprès de ceux de la même région. Je n'en ai pas encore reçues pour Toulouse, où il y a actuellement une centaine de membres, mais j'espère que cela sera bientôt le cas.

(*) www.happyfewconcept.com

Contact : This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it "> This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it

Recueilli par Katia Broussy, La Dépêche du Midi

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/30/1452815-une-toulousaine-invente-le-site-de-rencontre-bac-5.html

 

 

Michele Perret, le goût des mots

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Michèle Perret

 

«L’art de raconter des histoires

et le goût des mots»


 

A l’heure de la retraite, Michèle Perret retourne à ses premières amours, l’art de raconter des histoires et le goût des mots qui, tels les grains de raisin parvenus à maturité, se sont gorgés de sa passion de vivre pour éclater au soleil de l’automne…

Depuis, elle a publié deux romans et un recueil de nouvelles.

 

Agrégée de lettres modernes, docteur ès Lettres et sciences humaines Michèle Perret a exercé la presque totalité de sa carrière comme professeur à l’Université Paris X – Nanterre et publié de nombreux ouvrages et articles de linguistique et d'histoire de la langue française. Médiéviste, linguiste, sa thèse portait sur les embrayeurs de lieu en Moyen français. Puis ses recherches se sont axées sur la promotion, l’édition et la traduction de récits du Moyen Age ; la narratologie, principalement dans ses débuts entre le XIIe et le XVe siècle ; la linguistique de l’énonciation ; l’histoire de la langue française. Michèle a également exercé des responsabilités éditoriales aux éditions Armand Colin (direction scientifique de la branche linguistique de la collection Cursus).

 

Fille des dunes et de la mer.

D’un tempérament fougueux, enthousiaste et frondeur, Michèle Perret a la répartie facile, son humour à fleur de sourire est indissociable de son regard d’eau claire : elle manie le verbe, à l’oral comme à l’écrit, avec faconde.

 

Michèle Perret qui se présente comme citoyenne du monde, est née à Oran. Elle grandit dans le domaine agricole familial de Mercier-Lacombe qui va nourrir son imaginaire et la greffer à une sorte d’inconscient collectif dont elle ourle son écriture.

Elle porte longtemps, telles les bribes d’un kaléidoscope éclaté, des notes sur ce temps de l’enfance coloniale,…

 

 

Le domaine agricole de Mercier-Lacombe (Algérie) 

« ... comme une inondation, les vagues de l'oued vont déposer partout de vieux déchets qu'on récupère et rafistole. Une grande colère de la terre, tout est emporté, roulent boueux les pauvres objets où nous nous accrochions.

Là où le flot est passé, la terre est redevenue pure, le soleil commence à craqueler de grandes plaques d'argile. Nulle ombre, nulle trace.

Plus tard repoussent d'autres herbes. » (Citation extraite de son roman « Terre du Vent » chez l’Harmattan)

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Michèle Perret, enfant, à la source

 

… tandis qu’elle épie les êtres, les siens, et ceux de l’entourage, la vie ; absorbe à s’en gorger à satiété, le tellurisme de cette terre natale qui, presqu’à son insu, l’estampille. Pour preuve, la femme de lettres qu’elle deviendra, s’intéresse principalement au Maghreb colonial et postcolonial (et plus spécifiquement à l’Algérie). Se reporter sur le site de Babélio où elle consigne ses critiques sur la littérature maghrébine.

http://www.babelio.com/auteur/Michele-Perret/

 

Nomade des mots et des lieux.-

Fougueuse , drôle et indépendante, Michèle développe très tôt un appétit de vivre hors contrainte et hors limite. Du reste, si elle vit à Paris ce n’est certes pas en sédentaire ! A peine déboucle-t-elle ses valises qu’une nouvelle destination s’affiche : Marseille, fief de son mari Henri Jacquier (il n’aime pas en rester longtemps éloigné), ou l’île Maurice où s’épanouit sa petite fille au pittoresque surnom de Zouille, ou encore les USA, pour ce qui est des lignes les plus fréquentées.

 

«Parfois je voudrais dire stop !» s’exclame-t-elle de sa belle voix profonde, moirée de soleil.

Michèle est une grande femme, blonde, au teint clair. Je l’imagine dans l’amphi à Nanterre du temps où elle y exerçait sa fonction de « prof » et je suis sûre qu’elle en imposait. De ses années universitaires, elle a acquis de l’assurance et il semblerait que rien ne puisse la désarçonner.

Aux années bouillonnantes de la jeunesse, a succédé la sérénité … « ou presque ! » reprend-elle en riant. Michèle vit en accord avec la vie qu’elle s’est bâtie.

 

Un premier mariage quand elle a vingt-sept ans sera éphémère. La situation du couple, est plutôt atypique  (on est en plein bouleversements après mai 68) : pour des raisons professionnelles, ils ne partagent que les week-ends et les vacances. Quand finalement survient l’opportunité de vivre ensemble à plein temps, les habitudes sont prises et la cohabitation s’avère impossible. Il y a divorce, mais sans conflit. On est intellectuels !! Et puis il n’y a pas d’enfant…

 

« Deux choses m’ont vraiment faite évoluer à cette époque : ma vie de célibataire donc la liberté et le temps à utiliser que cela me procurait. A la quarantaine, j’ai subi une intervention (je souffrais d’une affection rénale chronique handicapante) qui a changé ma vie : je n’étais plus fatiguée, je me sentais capable de tout. Capable ! C’est alors que j’ai soutenu ma thèse. Ma vie de femme s’en est trouvée boostée.»

 

Michèle Perret, qui n’a alors pas encore rencontré l’homme de sa vie, s’épanouit dans le célibat, les amitiés, les séjours universitaires à l’étranger, en divers lieux aux States (Los Angeles, Bâton-Rouge, Philadelphie, Amherst University) ou en Europe: Madrid, Murcie, Helsinki… Car Michèle est une sommité dans son domaine : la linguistique.

 

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Michèle Perret, à Washington…

Le groupe de linguistique romane (1971-1980)

Médiéviste et linguiste, Michèle Perret a publié plusieurs ouvrages de linguistique dont une Introduction à l'histoire de la langue française (Armand Colin) qui fait référence sur le plan international, et des traductions de récits médiévaux.

 

Et, toujours passionnée, elle raconte :

 

« J’ai passé mes années de lycée dans une institution catho… Sans commentaire ! Et puis je suis entrée à la Sorbonne. J’avoue que mon orientation vers la linguistique historique est due au hasard… J’avais choisi au départ la linguistique moderne. Mon mémoire de maitrise concernait la notion de fautes de français. C’était une sorte de classification savante des fautes. » 

 

 Fin 1970, la vieille Sorbonne n'est plus la seule faculté de lettres de Paris. Nanterre (Paris X) avait été fondé en 1965 pour désengorger Paris, Vincennes (Paris VIII), faculté expérimentale, est créé après 1968 par Edgar Faure pour répondre aux revendications étudiantes…

 

« Rentrée 1971, j’ai une thèse inscrite à Nanterre avec Robert-Léon Wagner, qui enseigne l'ancien français. Dans les nouvelles universités, la linguistique a fait sa percée, des départements se sont créés, se séparant de ceux du français. La linguistique des années 1970-1971 est distributionnelle…

C'est l'époque du "structuralisme militant" que les plus virulents des conservateurs appellent la "linguistique marxiste" !

En mai 1971, un article de Jean Batany dans Langue française" Ancien français, méthodes nouvelles", fait le point sur les travaux inspirés par la linguistique : les plus nouveaux tentent d'appliquer la méthode structurale aux descriptions phonétiques, morphologiques et lexicologiques. On s'interroge sur les facteurs d'évolution d'un système à un autre, on jette les premières bases d'une linguistique computationnelle, quelques audacieux se demandent comment concilier l'ordre des mots de l'ancien français avec la grammaire transformationnelle …

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Michèle Perret à Saint-Pétersbourg…

 

C'est dans ces conditions que se formera à la fin de l’année 1971 notre groupe de chercheurs médiévistes. Nous découvrons alors l'intrication d'une langue : un sujet entraîne tous les autres, il faut se mettre au clair sur la question des cas, de l'ordre de mots, des attaques de phrases, du statut discursif etc.

Très rapidement, nous serons hébergés par le Département de Recherches Linguistiques (DRL) de Paris VII, qui nous procure un petit bureau avec une vue superbe dans la tour de Jussieu et les moyens d'acheter un dictionnaire (le Godefroy, quand même !). Nous choisissons alors le nom de notre groupe (Linguistique Romane), et dans le creuset du DRL, nos conceptions s'affinent. Une occasion nous est donnée de nous faire connaître des linguistes : un colloque organisé en décembre 1974 par les départements de linguistique de Paris VII et Paris VIII. Nous présentons là notre manifeste, ce sera "L'objet ancien français et les conditions propres à sa description linguistique", l'aboutissement, pour le groupe, de plusieurs années de lectures, de discussions et d'approfondissement. »

 

Consciente que sa présentation est bien trop technique pour la profane (pour ne pas dire l’ignorante) que je suis, Michèle conclut :

 

« Tout cela, pour rendre compte de notre état d'esprit. Nous voulions penser conjointement notre discipline, avec le désir de l'associer aux progrès contemporains des sciences humaines, et la ferme intention d'y prendre bien du plaisir. »

(Je renvoie les lecteurs plus éclairés à un article qu’elle a publié en 2006 dans A la quête du sens, Etudes littéraires, historiques et linguistiques en hommage à Christiane Marchello-Nizia, C. Guillot, S. Heiden, S. Prévost, éds. Lyon, publications de l'Ecole Normale Supérieure, 16-20)

 

J’ai retenu de cet entretien sur la linguistique que ce sont les femmes qui font le plus évoluer la langue : les hommes seraient grégaires, tandis qu’elles, elles briguent plutôt le statut social.

 

Un brin charmeuse, tandis qu’une belle lumière filtre par les baies de son appartement parisien, près de Michel-Ange Molitor, Michèle ramène l’entretien à ce qui, aujourd’hui, est son principal centre d’intérêt : l’écriture littéraire.

 

La touche étoile…

 

«En lisant «La Touche étoile» de Benoîte Groult, je me suis dit et pourquoi ne pas t’y mettre, toi aussi?»

 

Il y a déjà quelques années, Michèle avait publié chez Flammarion La légende de Mélusine, un roman pour adolescents. En 2010 parait à l’Harmattan Terre du vent, un récit inspiré de son enfance. Chapitre après chapitre, comme on feuillette un vieil et cher album rempli de photos précieuses, on s'attarde sur les mots qui font naître les images... on sent éclore une source, monter une émotion, et on n'a surtout pas envie de terminer le livre... et puis là, la dernière page tournée, une pluie sur le visage si douce, une caresse qui arrive de si loin, du pays mystérieux de l'enfance, dans le berceau de l'inconscience qui prend là ses racines souterraines et aériennes, de lumière et de vent, de terre et de légendes, de vieilles peurs et d'espérance... Et sous ce ciel trop bleu qui musèle encore la tourmente, Choune, la jeune héroïne, s’éveille au bonheur de vivre, de ressentir, toute pétrie de cette terre algérienne qui ne laisse aucun de ses enfants indemnes, mais dépose une empreinte de feu dans les âmes.

 

Cette année, elle a récidivé chez le même éditeur avec un recueil de nouvelles D'ocre et de cendres,  Femmes en Algérie (1950- 1962). Elle y raconte le destin fracassé de femmes, semblables à des aquarelles toutes de délicatesse. Elle dit en quelques mots l’indicible des éblouissements amoureux, des chagrins silencieux, des espoirs avortés, ces vies de femmes entre chien et loup, pénombre propice aux faux oublis, aux rêves inversés…

Cette année, elle a également collaboré aux Histoires minuscules des révolutions arabes sous la direction de Wassyla Tamzali aux éditions du Chèvre feuille étoilée.

Un prochain roman est en gestation alors qu’elle vient de terminer les Contes pour Zouille, illustrés par son amie Kay Wernert.

 

Mais… et l’amour ?

 

« Un jour, une de mes amies me téléphone : ″Je t’invite à déjeuner avec quelqu’un extra. Surtout ne te défile pas : il est fait pour toi !″ C’était Henri … » 

Cela fait près d’une vingtaine d’années… 

Et effectivement, Henri n’est pas n’importe qui. En plus d’être très bel homme et d’une exquise courtoisie, ce marseillais, ingénieur de l’Ecole Nationale supérieure de Géologie de Nancy (1959) et de l’Ecole Nationale supérieure du Pétrole (1960) avec Maîtrise de la Faculté de Droit de Nancy (1960)- MBA Harvard Business School (1967), après quelques années de collaboration au sein de filiales du groupe Schlumberger et de l’Institut Battelle a rejoint le groupe Cousteau comme conseiller administratif et financier de 1971 à 1999. Il est l’auteur, avec le Commandant Cousteau, d’un pamphlet, «Français, on a volé ta mer» (Robert Laffont, 1981).

 

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Alors Michèle, le mot de la fin : comment vous percevez-vous?:

«Pas facile… je me vois comme une marante, très tournée vers l’amitié, un peu paresseuse et très affective…»

©Mahia Alonso

 

Bibliographie

Ouvrages littéraires

La légende de Mélusine, Paris, Flammarion, (Castor poche junior), 1997

Terre du vent, une enfance dans une ferme algérienne (1939-1945), Paris, L’Harmattan, 2009

Histoires minuscules des révolutions arabes, collectif, sous la direction de Wassyla Tamzali, Montpellier, Le Chèvre feuille étoilée, 2012.

D’ocre et de cendres, femmes en Algérie (1950-1962), Paris, L’Harmattan 2012

Ouvrages scientifiques et traductions

Introduction à l'histoire de la langue française, Paris SEDES, 1998 ; troisième édition revue et mise à jour, Armand Colin (Cursus), 2008, 204 p.

Renaut de Beaujeu, Le Bel Inconnu, texte et traduction présentés par Michèle Perret, Paris, Champion, 2003, 340 p.

L'énonciation en grammaire du texte, Paris, Nathan (128), 1996

Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu, traduit de l'ancien français par Michèle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991, 112p.

Le signe et la mention : adverbes embrayeurs CI, CA, LA, ILUEC en moyen français (XIV-XV° siècles),Genève, Droz, 1988, 294 p.

Jean d'Arras, Mélusine, roman du XIV° siècle. Préface de Jacques Le Goff, traduction et postface de Michèle Perret, Stock, 1979, 334 p2.

Numéros de revues scientifiques et recueils collectifs (direction)

LINX : Linguistique de l'énonciation, approche diachronique, Paris, 1995.

LINX : Les français professionnels, Paris X, 1992 (En collaboration avec F. Cusin-Berche)

Mélanges ... à la mémoire de A. Lerond, numéro spécial de la revue LINX - Paris X, 1991. (En collaboration avec André Eskenazi)

Le nombre du temps, en hommage à Paul Zumthor, Champion-Slatkine, Paris, 1988. (En collaboration avec Emmanuelle Baumgartner, Françoise Ferrand, Christiane Marchello-Nizia.

Moyen Age flamboyant, XIV°-XV° siècles, Revue des Sciences humaines(183), Lille III, 1981-3. (En collaboration avec Christiane Marchello-Nizia).

Grammaires du texte médiéval, Langue française (40)Décembre 1978. (Encollaboration avec Jacqueline et Bernard Cerquiglini, Christiane Marchello-Nizia).

 

http://www.pluzz.fr/10-minutes-pour-le-dire-2012-06-06-10h00.html

 http://mondesfrancophones.com/espaces/afriques/docre-et-de-cendres-de-michele-perret/

http://www.polemic-info.com/2012/03/de-la-nostalgie-douce-au-terrorisme/

http://www.passagedulivre.com/livre-116858-d-ocre-et-de-cendres--femmes-en-algerie-1950-1962.htm?couleur_choisie=1

http://nananews.fr/fr/munitions-litteraires/2860-docre-et-de-cendres



 

Les Pink Dragon, contre le cancer du sein

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lespinkdragon

Nous connaissons tous des femmes admirables, des battantes, chacune à sa mesure. Cette semaine, semaine du cancer du sein, coup de chapeau aux «Dragon Ladies». Il s’agit d’un équipage composé uniquement de femmes, bien souvent vêtues de rose, que l’on voit ramer dans un drôle de bateau chinois à tête de Dragon, sur un canal, à Reims, Nantes, Rouen. Le Dragon Boat est une embarcation ancestrale venue de Chine. Il s’agit d’un grand canoë, dans lequel peuvent prendre place 20 pagayeuses. Elles rament au rythme d’un tambour et sous les ordres d’une barreuse, pour faire avancer cette embarcation de 250 kilos.

Toutes ces femmes ont en commun d’avoir ou d’avoir eu un cancer du sein.

Certaines sont encore sous traitement (chimiothérapie, radiothérapie), d’autres ont été opérées, certaines ont du passer par une ablation du sein malade. Ces femmes a qui on a retiré des ganglions lymphatiques sont censées normalement ne plus se servir de leur bras du côté opéré. Pas de piqûre, ni de blessures, car le risque est de voir se développer un lymphodème : ce « gros bras » que les femmes redoutent, d’autant plus que le lymphodème ne se résorbe pas.

En fait, elles ne rament pas, elles pagaient. Et c’est toute la différence. Le mouvement qu’elles font évite les efforts du bras qu’il faut épargner. De plus, une kinésithérapeute est là, pour les conseiller, les suivre. Elles ont également un entraîneur, rôdé à cette pratique très particulière du canoë.

 Tout a commencé en 2008, avec les Dragon Ladies de Florence :

L’idée de créer un équipage de Dragon Ladies à Reims est venue de la ville Italienne de Florence. Reims et Florence sont jumelées. En Décembre 2008, dans le cadre d’une conférence sur le cancer du sein à l’hôtel de ville de Reims, des Dragons Ladies de Florence sont venues expliquer pourquoi, et comment elles pratiquaient ce sport.

 La première équipe de Dragon Ladies Françaises:

La psychologue Sylvie Capellone, et le Dr Bruno Cutuli, oncologue radiothérapeute (également secrétaire national de la Société Française   de Sénologie et de Pathologie Mammaire) présents à la conférence, ont donné l’impulsion nécessaire pour qu’il y ait des Dragon Ladies à Reims : la première équipe de France ! C’est ainsi qu’est née en 2009 l’association «ENSEMBLE POUR ELLES» L’association des Dragon Ladies de Reims.

A Rouen aussi…

Au Centre nautique de Belbeuf (76), sur la Seine , à quelques kilomètres de Rouen , des sportives , toutes atteintes ou ayant eu un cancer du sein s'entraînent et font la course. Ce sont les Dragon Ladies de l'association "Unies pour elles ".

En 2009, Jean-François Renault, président du club de canoë kayak de Belbeuf, rencontrait les Dragon Ladies de Reims, avant de signer un partenariat avec le centre de lutte anti-cancer Henri Becquerel  de Rouen et l’Institut régional de médecine du sport. La deuxième équipe française était née.

L'émission de France 3 Thalassa leur a consacré un reportage qui devrait être diffusé en novembre prochain.

 

http://youtu.be/_643OEywE8g

 

Alibis ou prétextes pour des combats douteux

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Choc des cultures, fracas des civilisations : alibis ou prétextes pour des hommes aux combats douteux ?

 

De l'islamisation « islamique » des pays Arabes, aux armes bactériologiques ou nucléaires, les hommes ont peur aujourd'hui d'un terrorisme qui pourrait les atteindre n'importe où, d'autant que dans le contexte actuel de crise, les différences et les indifférences s'accroissent et s'exacerbent.

 

Et pourtant...

De l'uranium enrichi pour des bombes atomiques, à la prolifération d'agents infectieux (variole, peste, cyclospora, Ebola...etc.) par mise en culture volontaire, il n'y a jamais eu de véritables prises de conscience autour de l'utilisation des armes produites et des toxines tueuses. Un consensus international entre pays riches et occidentaux pour éviter le pire, les uns contre les autres. Une façon de se dissuader "vous avez ceci, nous avons cela" qu'on peut traduire par :

 

- Moi Tarzan

- Moi Tarzan aussi

Histoire de dédramatiser. Mais peut-on rire de tout et tout réduire en dérision?

Oui. Oui et oui encore ! Sinon on mourrait de honte et d'affliction, avant même d'infection. Lorsque nous observons nos sociétés nous savons que les dinosaures n'ont pas disparu. Que l'évolution humaine n'est pour l'instant qu'un mythe de plus. Une histoire racontée pour se rassurer alors que nous sommes encore dans l'incantation et l'incantatoire.

 

Nous avons appris la lune et les étoiles, nous savons maîtriser les souffrances et réparer les corps, nous savons même créer la vie, mais nous nous comportons toujours comme si le ciel allait nous tomber sur la tête. Nous avons l'imagination créative, mais pas la science qu'il faudrait pour la comprendre. Nous sommes les seuls animaux de la planète qui avons la capacité d'anticiper des actions, de les penser et les projeter, mais nous fonctionnons toujours entre pulsions et compulsions. Nous parlons de religions et de mort, mais nous n'approchons toujours pas du sacré de la vie.

 

Bref, nous avons les choses sans l'esprit des choses et nous demeurons dans la barbarie des légendes antiques où la Bible et le Coran vont de paire avec les ogres, les loups, les joueurs de flûte et le Petit Poucet, écartelés entre infantilisation et désir responsable, dissolution et absorption, amour et haine, guerre et paix.

 

Quoi que nous fassions pour rationaliser nos actions, nous ne parvenons pas à nous détacher de la matière dont nous sommes. L'esprit ne prime pas sur la chair enfermée dans sa préhistoire et nous évoluons, ambigus et batailleurs. Les armes changent et se diversifient, l'économie en Occident a pris le pas sur les fusils, mais pour les mêmes effets. Et nous avons peur aujourd'hui de ce que nous avons créé.

 

Le nucléaire, les armes bactériologiques, la dévastation de la planète, l'écroulement des marchés et des bourses, les révoltes qui s'annoncent, nous les avons semés, engendrés et fait pousser sans conscience, narcissiques et convaincus d'être les maîtres d'une ère nouvelle.

 

Choc des cultures, fracas des civilisations: alibis ou prétextes pour des hommes aux combats douteux?

 

Loin de moi l'idée de moraliser, je me sens de ma tribu, juste je suis triste de son inaptitude à la lucidité. On parle beaucoup de l'évolution mortifère de nos sociétés, de la violence des jeunes particulièrement, mais jamais nous ne faisons acte de contrition. Pas l'acte religieux, mais l'acte sacré, celui de l'humain pour l'humain. La véritable conscience de soi et de l'autre dont a si bien parlé Louis Lecoin. Mais qui a lu "De prison en prison" ? Qui sait le vrai sens du mot anarchiste et ce qu'il contient de conscience et réflexions sur la vie?

 

Je ne parle pas de ces déviances "révolutionarcissiquoégotistes" développées par les fous de pouvoir qui utilisent les souffrances, les faiblesses et les archaïsmes humains à des fins de gloire personnelle. Je parle de véritable conscience, de celle qui contenant le doute et l'incertitude, intègre le risque, sans lequel aucune chance d'invention nouvelle n'est possible, ni aucun espace pour autrui libéré et offert.

 

Nous parlons choc des civilisations et chocs des cultures en portant des jugements sur tout et n'importe quoi.

Moyen-Orient, Afrique, Europe de l'Est, tout est vu et analysé sous les prisme déformants d'une ignorance collective. Nous ne savons rien ou presque des autres cultures et des autres civilisations passées aux tamis de nos politiques et médias régulateurs (et un peu malades d'indigestion chronique). Nous ne connaissons que la nôtre, imposée aux autres, par l'argent, la force, la politique étatiste, l'atome et depuis déjà longtemps par le bio terrorisme. Nous avons tant nié l'identité des autres, tant dénié d'humain dans l'humanité, qu'il fallait bien qu'un jour, il y ait révolution et révoltes.

 

Seulement voilà, du côté des opprimés, les pulsions fondamentales sont les mêmes et les mécanismes identiques. Freud, Lacan et les autres n'ont rien inventé. Ils ont constaté des récurrences et émis des hypothèses. Rien de scientifique au sens étymologique, et pourtant rigoureusement semblable (à quelques variations près). Les Gandhi, les Christ et autres Raspoutine s'ils ont marqué l'histoire se comptent à l'unité. L'intelligence pour l'autre et soi-même dans une situation donnée n'existe hélas encore que dans la mesure de la maîtrise de l'autre.

 

Gagner, perdre, vivre ou mourir! Quel que soit le camp.

Comme si au fond tout n'était qu'alibis et prétextes à faire la guerre pour savoir et remettre en cause la précarité de la condition humaine. Qu'il n'y ait pas d'autres issues pour l'homme que de tuer pour percevoir son existence. Il semble que ce soit dans cet affrontement permanent à la mort qu'il donne une causalité à sa vie. Là est le drame. Peut-être la tragique beauté du combat. Mais aussi les dangers les plus grands. C'est dans ces fluctuations extrêmes, contraires et fantasmées entre mythes, légendes, archaïsmes, paganismes et religions, que peuvent s'exercer la force et la folie des gourous, des tribuns et des dictateurs, fondamentalistes ou pas. Chez nous et ailleurs.

L.G

 

Eric Hobsbawm, une lumière s'éteint

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L'historien britannique Eric Hobsbawn est mort 

Une lumière s'éteint avec la disparition de Eric Hobsbaw, mais ces idées continueront à nous éclairer..

L'œuvre la plus connue de cet historien à la renommée internationale est «L'Age des extrêmes», parue en 1994.
 

L’invention de la tradition est un concept rendu populairepar Eric Hobsbawn
et Terence Ranger selon lequel il existe beaucoup de traditions qui ont été forgées récemment alors qu’elles semblent ou se prétendent anciennes. Les «traditions inventées» sont souvent des réponses à des temps de crise, à de nouvelles situations; elles essaient de se gagner une certaine légitimité en se renvoyant au passé.

La tradition n’est pas la coutume. Elle n’est pas non plus la convention ou la routine, ni la règle, parce qu’elle possède un bagage symbolique.

Parfois, on distingue facilement qu’une tradition est inventée, comme dans le cas des boy-scouts de Robert Baden-Powell ou des cérémonies publiques de différents états, mais souvent il est plus difficile de comprendre la naissance d’une tradition inventée lorsqu’elle apparaît d’abord de manière informelle, dans des cercles privés ou qu’elle se greffe à une tradition antérieure.

L’invention de la tradition se focalise souvent sur des lieux de mémoire. 

«Les traditions inventées semblent appartenir à trois types qui se recoupent:

a/ celles qui établissent ou symbolisent la cohésion sociale ou l’appartenance à des groupes, des communautés réelles ou artificielles.

b/ celles qui établissent ou légitiment des institutions, des statuts ou des relations d’autorité.

c/ celles dont le but principal [est] la socialisation, l’inculcation des croyances, des systèmes de valeur et des codes de conduite. » 

Le concept d’ «invention de la tradition» est utile pour comprendre les emplois idéologiques du passé et les utilisations politiques de  la mémoire et de la commémoration. 


" Les états créent des nations, pas l'inverse, Eric Hobsbaw"
  


 

LES IMPÔTS: Taxons les riches !

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impt 

il fallait un professeur pour l'expliquer si simplement ces nouveaux impôts...

 

David R. Kamerschen

  

En gros, taxons trop les très riches, mais s'ils partent, les pauvres ne pourront pas faire tourner la boutique ... 
C'est l'une des raisons du fameux bouclier fiscal.
   
 - Les impôts expliqués par un Prof.... 
  
Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple. 
Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas. 
Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous l'expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre. 
Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros. 
(Normalement, cela ferait 10 euros par personne). 
Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu, ce qui donna ceci : 
 
- Les 4 premiers (les plus pauvres !), ne paient rien. 
- Le cinquième paye 1 euro 
- Le sixième paye 3 euros 
- Le septième paye 7 euros 
- Le huitième paye 12 euros 
- Le neuvième paye 18 euros 
- Le dernier (le plus riche !) paye 59 euros. 
  
- Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour en fin de journée pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement. 
Jusqu'au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité !
«Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros.» 
Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. 

Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ? 
Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros. Mais s'ils
soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière. 
- Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs. 
  
Ce qui donna ceci : 
- Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? ) 
- Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction) 
- Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction) 
- Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction) 
- Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction) 
- Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction) 
Chacun des six «payants» paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement rejoint par le 5ème. 

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie : 
«J'ai seulement eu 1 euro sur les 20 euros de remise», dit le 6ème il désigna le 10ème «lui, il a eu 9 euros». 
   
«Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euro d'économie moi aussi» 

«C'est vrai !» s'exclama le 7ème, « pourquoi le 10ème aurait-il 9 euros d'économie alors que je n'en ai eu que 2?

Il est anormal que ce soit le plus  riche qui bénéficie de la plus importante réduction» 
«Attendez une minute» cria le 1er homme, «nous quatre n'avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres». 
  
Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent. 
Le lendemain le 10ème homme (le plus riche !) choisit de ne plus venir. 
Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition ! 

Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition. 
Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction des impôts.
Taxez les plus forts, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. 
En fait ils vont boire à l'étranger...
Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire. 
Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible. 

par 
David R. Kamerschen, 
Professeur d’économie

 

 

 
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Goldman Sachs

Avec ses affiliés Mario Draghi et les autres, dirige maintenant le monde

 

Par Pauline Ebrart


goldmansachs

 

L’argent, les profits, les bénéfices, le pouvoir, la puissance, c’est ce qui détermine et motive les hommes de Goldman Sachs, devenus les plus grands proxénètes de la planète.

Alors que l’Europe et les Etats-Unis disent vouloir trouver des solutions aux marasmes économiques qui les étranglent, ce sont « étrangement » des hommes de la Banque Goldman Sachs qui sont proposés aux postes clés des pouvoirs, ceux-la même qui ont contribué à la crise économique, financière et sociale qui aujourd’hui lamine un grand nombre de nations.

 
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Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

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Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

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Dan Brown mêle avec brio l’histoire, l’art, les codes et les symboles. En retrouvant ses thèmes favoris, Dan Brown a certainement construit l’un de ses romans les plus stupéfiants, au cœur des grands enjeux de notre époque.

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