Syrie : Ban Ki-moon demande un accès humanitaire à Homs
M. Ban "suit avec une grande inquiétude l'escalade du conflit en Syrie, en particulier la situation à Homs", qui est la cible depuis samedi d'une nouvelle offensive du régime syrien.
Notant que "2 500 civils sont toujours bloqués" dans la ville, le secrétaire général "appelle les belligérants à faire le maximum pour éviter des pertes civiles et à autoriser un accès humanitaire immédiat, ainsi que la possibilité pour les civils bloqués de partir sans crainte de persécutions".
Homs comptait, avant le début du conflit, 800 000 habitants environ, dont 25 % d'alaouites, confession du chef de l'Etat, 65 % de sunnites, 8 % de chrétiens et 2 % de chiites et ismaéliens. C'est dans cette ville que les conflits confessionnels ont été le plus sanglants.
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M. BAN PLAIDE POUR UNE "SOLUTION POLITIQUE"
Ban Ki-moon "rappelle à tous les combattants leurs obligations" au regard des lois humanitaires et "souligne que les responsables d'atrocités seront poursuivis".
Il demande aussi une nouvelle fois de cesser de fournir des armes aux deux camps et réaffirme que la seule issue possible du conflit est une "solution politique".
Il exprime par ailleurs son "inquiétude" devant les "menaces de prise d'assaut de deux villages chiites dans la province d'Alep", dans le nord du pays.
Les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient appelé lundi le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence pour empêcher "un massacre" à Homs.
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