Paris la Dépense :
les incongruités du Diable de Paris
Jeannette Lombard
Dans le rôle du Diable, ce bon vieux Maire de Paris, qui comme la grenouille, a les yeux plus gros que le ventre, ce qui engendre des dispendieuses dépenses, que les Parisiens continueront à régler bien après son départ de l’Hôtel de Ville. Des postes créés pour les copains, des subventions en veux-tu en voilà, des projets pharaoniques pour des caisses complètement vides. Les Parisiens en seront pour leurs poches après le passage de la bande à Bertrand.
Après Paris-Plage, après les Nuits Blanches, les réductions des voies de circulation… voici Paris-Glace et quelques autres exemples à ne pas suivre… et pendant ce temps là, tout en sablant le champagne pour «des mariages pour tous», toujours un grand nombre de sans abris, de sans logement, de sans repas, d’embouteillages monstres, de transports en commun limités et chers, des maisons de cartons et de bric et broc pour toute fortune à toutes les sorties des périphériques et une dette parisienne qui «concours» à celle de la sécu.
Bref, un Maire parfaitement à l’image du gouvernement Hollande : à côté des réalités et des parisiens, dont à l’évidence il n’a rien à faire !
Evolution du nombre de hauts fonctionnaires à Paris de 2001 à 2012
Le nombre de hauts fonctionnaires de la ville de Paris n’a cessé d’augmenter depuis 2001
On comptait 83 hauts fonctionnaires à Paris en 2001, ils étaient 106 en 2012 . Pas étonnant que les impôts locaux flambent à Paris !
Evolution du nombre de hauts fonctionnaires de la ville de Paris de 2001 à 2012
Ainsi, le nombre de directeurs et directeurs généraux est passé de 27 en 2001 à 37 en 2012.
Alors qu’on ne comptait encore aucun délégué en 2001, on en dénombre désormais 4 en 2012.
Le nombre de directeurs de projets est passé de 0 à 7, et le nombre d’experts de haut niveau est passé de 0 à 5.
On comptait 42 sous-directeurs en 2001, pour 44 en 2012.
D’autres postes on cependant été revus à la baisse, comme le nombre de secrétaires adjoints généraux de la ville de Paris, passé de 5 à 4, et le nombre de secrétaires généraux adjoints du Conseil de Paris, passé de 7 à 3.
Ces nouveaux postes de délégués, directeurs de projets et experts de haut niveau aux fonctions opaques, offrent des salaires dépassant les
12 000 euros nets par mois.
La Chambre régionale des comptes avait déjà pointé du doigt cette situation en 2010, sans aucun résultat. Et avec les « pratiques » de Bertrand Delanoë, cela ne risque pas de s’arranger !
Source : www/delanoplis.fr
Sources et vérifications : l’observatoire des subventions.
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/evolution-du-nombre-de-hauts-fonctionnaires-a-paris-de-2001-a-2012/
Combien coûte le 59 rue de Rivoli à Paris ?
Rien ne va plus au squat du 59 Rivoli, à Paris. Gaspard Delanoë, cofondateur du 59 Rivoli, est actuellement en conflit avec la mairie de Paris.
“On nous traite comme des moins que rien. La mairie veut nous disqualifier !“, estime Gaspard Delanoë. Le 59 Rivoli est le plus célèbre squat d’ Europe, et l’un des fleurons de la culture parisienne. La ville de Paris avait racheté le 59 Rivoli en 2002. La réhabilitation du 59 Rivoli avait coûté la bagatelle de 11 millions d’euros à la ville de Paris.
La convention d’ occupation du 59 Rivoli, signée en 2009, touche à sa fin et l’association se voit déjà revenue à l’état de squatteur.
La ville de Paris a récemment mené un audit sur la manière dont les artistes gèrent le 59 Rivoli. Le rapport de cet audit pointe de sévères manquements: flous comptables, accès du public à des espaces interdits, locaux mal entretenus et dégradés, mégots de cigarettes, etc… Le rapport préconise un rééquilibrage des résidences au profit des artistes temporaires.
De son côté, la mairie de Paris affirme ne pas vouloir faire partir le collectif du 59 Rivoli mais impose désormais sa présence lors de l’attribution des ateliers aux nouveaux artistes. Si les artistes refusent les conditions de la mairie de Paris, ils retrouveront alors bientôt sans droit ni titre.
N’est-il pas temps de mettre fin à cette gabegie ?
source: Metro
Sources et vérifications : l’observatoire des subventions.
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/combien-coute-le-59-rivoli/
La Patinoire écologique à Paris
La ville de Paris pourrait installer une patinoire écologique à l’occasion du “Paris sur Glace” 2014.
Christophe Najdovski et les élues du groupe Europe Ecologie-Les Verts et Apparentés ont effet déposé un voeu relatif à l’étude pour l’installation d’une patinoire écologique en prévision du “Paris sur glace 2014“, en vue au Conseil de Paris les 22 et 23 avril dernier.
Considérant l’engouement suscité par les patinoires extérieures saisonnières, ainsi que le nombre de parisiens profitant de cette opportunité tous les ans ;
Considérant que chaque hiver, la Ville met en place une opération “Paris sur glace”, en installant sur le parvis de l’Hôtel de Ville une patinoire plein air d’accès gratuit ;
Considérant qu’une patinoire nécessite des kilomètres de tuyaux pour acheminer le froid, des gaz réfrigérants nocifs pour l’environnement, ainsi que des milliers de litres d’eau – souvent non recyclée par la suite – afin de réaliser une surface lisse de 3 à 4 centimètres ;
Considérant que VADEME évalue la facture correspondant à la consommation électrique annuelle d’une patinoire de 35 à 65 euros par m2 de sol glacé, et que la patinoire de l’HôteI de Ville a une surface totale de 1 365 m² ;
Considérant que des alternatives plus respectueuses de l’environnement et tout aussi conviviales existent un peu partout en France, et ont été déjà mises en place notamment à Etampes et Versailles.
Considérant que ces «patinoires écologiques» ne nécessitent ni eau, ni électricité, ni gaz réfrigérants pour leur fonctionnement ;
Considérant que ces patinoires sont généralement composées d’une surface synthétique recyclable, ne nécessitant pas forcément l’usage de patins spécifiques et compatibles avec tous les sports dits de glace » ;
Considérant qu’une patinoire écologique avait déjà été expérimentée de manière éphémère à Paris à l’été 2012 lors de la sortie du film d’animation “L’âge de glace 4″ ;
Ainsi, sur proposition de Christophe Najdovski et des élus du groupe Europe Ecologie Les Verts et Apparentés, le Conseil de Paris émet le vœu que la Ville de Paris étudie la possibilité de faire évoluer de manière pérenne, chaque hiver, la traditionnelle patinoire de Paris sur glace» vers un modèle plus respectueux de l’environnement.
La patinoire écologique prévue pour 2014 par la mairie de Paris devrait donc coûter encore plus cher que prévu aux contribuables. Les contribuables parisiens devront en effet débourser entre 47 000 euros et 88 000 euros pour la seule consommation électrique de la patinoire écolo de Paris sur Glace 2014, sans compter les frais d’installation !
Sources et vérifications : l’observatoire des subventions.
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/une-patinoire-ecologique-couteuse-a-paris/
La Canopée des Halles de Paris
Présenté par Delanoë comme «une immense feuille translucide», la canopée des Halles, future couverture en tôle du jardin des Halles, se veut le grand œuvre de son mandat.
1 milliard d’euros : c’est ce que devrait coûter, au final, l’ensemble du chantier de la canopée des Halles, et de ses aménagements annexes, débuté il y un an et dont l’inauguration est attendue, si tout va bien, en juin prochain. Ce chantier pharaonique – le plus important de France – représente en terme de coût l’équivalent, aux choix, de la construction de 40 collèges publics, 51 écoles communales, 349 crèches de 40 berceaux ou 49 000 logements sociaux. Tout ça pour un toit qui va recouvrir une partie du jardin des Halles !
Cette invraisemblable lubie confiée à la société Vinci, qui va coûter plus de 450 euros par Parisien.
Delanoë veut en faire sa pyramide du Louvre, son grand œuvre et marquer la postérité de son sceau. C’est tout juste, à écouter ce qu’en disent les courtisans si nous ne nous trouvons pas là devant la huitième merveille du monde. Le maire de Paris la décrit comme « une immense feuille translucide ». La luxueuse plaquette publicitaire de la Ville, adressée à grands frais à l’ensemble des journalistes, décrit « une peau de verre qui laissera passer la lumière ». Quant à l’architecte du projet, Patrick Berger, il vante, lui, une « création [qui] mettra en résonance l’énergie naturelle et l’énergie urbaine ».
La réalité est tout autre : en fait de « feuille ondoyante », il s’agit, plus prosaïquement, d’une simple… plate-forme en tôle ondulée de 25 000 m2. Seule particularité de ce toit à but strictement décoratif : il ne protègera pas des intempéries, et notamment de la pluie, les 800 000 personnes qui sont censées déambuler dessous chaque jour. Pour des raisons de sécurité (en cas d’incendie, les fumées doivent pouvoir s’échapper), 50 % de sa surface doit en effet laisser passer l’air et l’eau… Symbole entre tous de ce chantier ubuesque mélangeant gaspillages et mépris des riverains – 83 % d’entre eux appréciaient le jardin en l’état : l’architecte a fait réaliser une maquette pour le grand public facturée 1 million euros… qui a été détruite au bout de deux mois, sans avoir été vue par quiconque !
F. D.
source: Les Dossiers du Contribuable n°12 ” Réquisitoire contre les dépenses inutiles des maires”, avril-mai 2013, 68 pages – 4,50 €.
Ces dossiers sont consacrés aux gaspillages de l’argent public dans les villes et les intercommunalités.
Vérifications et sources :
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/cout-de-la-canopee-des-halles/
Subventions aux spectacles de rue à Paris
De loin, on pourrait les confondre avec des sacs poubelles. De près, c’est encore pire. Imaginez des hommes et des femmes grimés, encapsulés dans des vêtements blancs et jouant des saynètes devant les fêtards afin de les calmer…
Payer des clowns pour isoler l’univers des couche-tard et celui des lève-tôt ? Paris est plein d’idées sociales qui sont devenues folles… Grâce aux « Pierrots de la Nuit » ce ne sont plus des éléphants roses mais des mimes, des acrobates et des danseurs, subventionnés par Bertrand Delanoë, qu’aperçoivent les nuiteux éméchés lors de la fermeture des bars et des boîtes de nuit. Présents dans certains endroits chauds de la capitale, ces artistes blafards se déplacent en «brigades» ou en «trinômes» afin d’inciter les « acteurs de la nuit» à baisser le ton.
Combien cette association de fantoches coûte-t-elle aux Parisiens?
Trop cher ! Les « Pierrots de la Nuit » sont une émanation de l’Association de médiation pour un usage optimal de la nuit (Amuon). Cette organisation, soutenue par le PC, est subventionnée à hauteur de 145 000 euros en 2012. Selon le site Delanopolis, l’Amuon est présidée par Renaud Barillet, directeur général adjoint de « La Bellevilloise », une salle de concert de 2 000 m2. Durant la dernière campagne présidentielle, tous les candidats à la primaire socialiste y furent invités. Pas étonnant que l’Amuon soit dans les petits papiers de Delanoë.
Outre l’octroi de costumes logotypés et d’accessoires lumineux fabriqués pour elle, l’Amuon organise des castings pour recruter ses Pierrots et elle les « forme » à la médiation lors de sessions de 48 heures. Chacune des prestations nocturnes est payée environ 130 euros par participant. En juin 2012, l’association prévoyait de recruter une soixantaine de clowns ! S’y ajoute une dizaine de médiateurs sociaux.
Bien sûr, il suffirait de quelques képis pour obtenir le même résultat. Mais la gauche s’est engagée à réduire le chômage en 2013. Ces clowns au rabais constituent une contribution à cette cause nationale et ils ne seront pas les derniers. Toulouse a déjà créé une troupe de pierrots capitolins. A quand un public de poivrots subventionnés ?
D. L.
Vérifications et sources :
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/subventions-aux-spectacles-de-rue-a-paris/
Recherches Web et sources : Jeannette Lombard