François Hollande récusé par le peuple !
Par Pauline Ebrart
François Hollande conspué par le peuple en colère
« La faute à la crise » répond François Hollande dans un discours didactique et laborieux à l’imagerie infantile.
D’après lui la crise serait donc la grande coupable des promesses de campagne non tenues…
Etrange, est-ce bien le même Hollande qui, avec le parti socialiste, critiquait et s’opposait à Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci tentait de tenir à flot le bateau France, alors même que la crise débarquait et frappait la planète entière, qui s’exprime ainsi et se cache derrière un « c’est la faute à la crise » qu’il niait pour son prédécesseur ?
François Hollande ne savait-il donc pas ce qu’était l’économie du monde et de la France lorsqu’il s’est présenté à la présidentielle ?
Ne savait-il donc pas qu’il serait confronté à cette crise et qu’il lui faudrait trouver des solutions ?
Est-ce donc sans aucune connaissance d’aucun ordre et dans l’ignorance totale des compétences à avoir pour assumer les fonctions et la charge présidentielle, qu’il a décidé avec ses amis socialistes de s’approprier, quand même, la présidence française ?
A l’écouter, il semble que oui.
La crise semble avoir percuté François Hollande le 6 mai 2012 lors de son élection.
Avant, il n’en avait jamais entendu parler et, sans cette crise d’après lui, il n’y aurait jamais eu de problèmes en France : ni chômage, ni austérité, ni industries qui coulent, ni TVA augmentée, ni impôts, rien que du bonheur avec des mariages pour tous, des millions d’euros pour des mosquées et des émigrés qui vont faire plein d’enfants pour la France, et toutes sortes d’avantages directs ou indirects à des associations inconnues et des interpellés par la Justice comme Ayrault et autres Harlem Désir, qui peuvent maintenant en toute liberté démontrer leur valeur.
C’est donc bien « la faute à la crise » si les Français ne voient pas ce que François Hollande accomplit, sinon comment expliquer cette désaffection pour sa personne et l’incompréhension de son travail?
Le problème est que François Hollande n’est pas un méchant
homme, seulement un monsieur très banal, normal ainsi qu’il s’est lui-même qualifié, qui comme le petit juif du film « le dictateur » s’est retrouvé par hasard assis à côté de plus grands qui l’ont pris pour un autre, l’ont soutenu et poussé jusque sur l’estrade du pouvoir.
Sauf que le petit juif de Chaplin, même sans formation ni conseillers de communication, sait instantanément investir la fonction de chef que l’Histoire lui assigne par erreur et trouve en lui la force et les mots qu’il faut pour que les injustices cessent, que la fraternité perdure, pour que les hommes vivent, alors que François Hollande sur l’estrade du pouvoir pour les mêmes erreurs historiques, ne trouve en lui aucune force pour hisser et porter vers le haut des Français au désespoir.
N’est pas président qui veut, c’est d’ailleurs pourquoi le monde va si mal, trop de prédateurs sans autres intérêts que les leurs s’approprient cette fonction ; mais Hollande n’est pas un vrai prédateur, juste une imposture tragique, alors, pourquoi n’investirait-il pas, enfin, la hauteur de sa charge en reconnaissant humblement son impuissance à gouverner ?
En démissionnant librement d’une fonction qu’il ne sait pas assumer ?
Les Français reconnaissants l’absoudraient et l’Histoire garderait de lui l’idée d’un honnête homme, plus, d’un homme honnête.
P.E