Impôts: Les Retraités, les alloc, les pensions, nouvelles cibles du gouvernement.
Christine Lesueur
Il n’a plus le choix, François Hollande et son gouvernement va désormais devoir s'attaquer aux allocations familiales et aux retraités. En touchant aux allocations familiales, le gouvernement va se mettre l’ensemble des Français à dos, et montre une fois de plus que sur l’échiquier politique, gérer la France, n’est pas un simple jeu. Ou va la France, que sera l’avenir de nos enfants, l’esprit, le cœur et les décisions prises sont-elles compatibles avec la raison d’état?
Fiscaliser les allocations familiales, l’état y pense
Paris doit trouver de nouvelles recettes pour donner des gages de confiance à Bruxelles.
• Le constat. L'objectif de 3 % de déficit public à fin 2013 semble définitivement hors de portée. Jean-Marc Ayrault a reconnu mercredi soir pour la première fois qu'il ne serait pas atteint, et Didier Migaud, premier président de la cour des comptes, l’a encore confirmé dimanche matin sur Europe1.
Pas question pour autant de rester les bras croisés : si la Commission européenne a consenti à accorder un délai supplémentaire au gouvernement pour assainir les finances publiques, elle attend de la part de la majorité des gages de bonne foi. En clair, de nouvelles économies.
>>Baisse des allocations familiales, budget des ministères, plusieurs nouveaux scénarios sont à l'étude au ministère des Finances.
• Les allocations familiales. La France consacre chaque année plus de 50 milliards d'euros aux prestations familiales. Bercy travaille donc à un moyen de réduire ce budget. Deux pistes sont à l'étude. La première consiste à conditionner les allocations à un niveau de ressources. En clair, les foyers gagnant plus d'un certain montant n'y aurait plus accès. Mais cette solution avait déjà été essayée par Lionel Jospin en 1997 avant d'être abandonnée un an plus tard, pour cause d'inefficacité.
La solution retenue pourrait donc être la fiscalisation des allocations familiales : aujourd'hui, elles sont exonérées d'impôt. Le gouvernement pourrait donc proposer de les réintégrer à la déclaration de revenus. Toutes les familles continueraient donc à en bénéficier, mais elles verraient leurs impôts augmenter plus ou moins en fonction de leurs revenus. Ce mécanisme pourrait rapporter entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an au Trésor public. En échange, le gouvernement pourrait proposer de verser des allocations dès le premier enfant.
Sfrinfos.fr
Rigueur : les retraités dans le viseur.
Les pensions pourraient ne plus suivre le niveau de l'inflation dès 2014.
Le tour de vis imposé par la rigueur continue d’inquiéter les Français et c’est du côté des retraités que la tension est la plus palpable en ce début de semaine. Coup de frein lors de la révision des pensions, suppression de certaines niches fiscales: les hypothèses qui ont été relayées ce week-end par la presse les visent plus particulièrement. Selon les informations d'Europe 1, la désindexation des pensions par rapport à l'inflation serait déjà actée pour 2014
• Quelles sont les mesures envisagées? Plusieurs pistes ont été évoquées mais aucune n’a encore été officialisée. Ces hypothèses de travail sont néanmoins bien détaillées et leurs conséquences seraient bien concrètes.
- le coup de frein sur les pensions. Le Journal du Dimanche avance que le ministère de l’économie pourrait temporairement désindexer le régime général des retraites par rapport à l'inflation. En clair, le niveau des pensions pourrait évoluer moins vite que l’inflation pendant une année ou deux. Ce coup de frein temporaire serait effectif dès 2014 selon les informations d’Europe 1.
- soumettre à l’impôt le coup de pouce aux parents de familles nombreuses. Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a proposé au micro d’Europe 1 que le gouvernement revienne sur cet avantage accordé aux retraités ayant eu trois enfants ou plus. Ces derniers bénéficient en effet d’un bonus qui n’est pas soumis aux impôts. En mettant fin à cette exception, l’État pourrait récupérer 800 millions d’euros par an. (Lire le livre «Didier Migaud appelle à l’effort»)
- supprimer l’abattement pour frais professionnels. C’est la dernière piste envisagée : supprimer ce dispositif qui permet de réduire ses revenus déclarés au fisc. Cet abattement de 10% profite pour moitié aux 20% des retraités les plus aisés et coûte 2,7 milliards selon la Cour des comptes.
- mettre fin au taux de CSG réduit. Dernière piste envisagée au gouvernement : aligner le taux de la Contribution sociale généralisée (CSG) appliqué aux retraité, aujourd'hui à 6,6%, sur celui des actifs, qui doivent s'acquitter de 7,5%. Cette mesure rapporterait 1,2 milliards d'euros par an.
• "Il ne faut pas toucher au niveau des pensions". Eric Aubin,
le "Monsieur retraites" de la CGT n’a pas tardé à réagir sur Europe 1, estimant qu’un coup de frein sur la revalorisation des pensions "va jouer sur l’économie, la croissance, la consommation et donc sur l’emploi".
"Nous sommes assez surpris" par ces mesures, poursuit-il, avant d’ajouter : "on croirait, quand on écoute le patronat ou le gouvernement, que finalement les retraités vivent bien au-dessus de leurs moyens, ont un niveau de vie extraordinaire. Or les chiffres du Conseil d’orientations des retraites sont très clairs : la moyenne des pensions aujourd’hui, c’est 1.216 euros. 899 euros pour les femmes.
• "Que chacun prenne sa part" à l’effort.
Du côté des retraités, on oscille entre indignation et devoir de solidarité. Ainsi, Sylvie T., qui vient de partir sa retraite à 63 ans, veut "bien participer à l’effort mais je dis bien participer à l’effort: cela doit être vraiment bien partagé, que chacun prenne sa part, qu’il n’y ait pas des exclus, des bénéficiaires, si je puis dire, d’une non ponction".
"Pourquoi les retraités et pas d’autres?", s’interroge Sylvie, avant de reconnaître: "notre génération, la génération précédente, on a une responsabilité : on a vécu très au dessus de nos moyens.
Maintenant, il faut le payer. Alors essayons de laisser quelque chose de plus gérable à nos enfants".
Un rééquilibrage qui se traduirait forcément par des sacrifices. "Si ces mesures passent, je pense que je vais recalculer tout ce que j’ai projeté, je vais certainement en enlever. Moi, j’aimerais un petit peu voyager… il est évident qu’il n’y aura pas deux voyages par an. Il y avait une envie d’une résidence secondaire. Bon ben ça, je crois qu’on fait une croix dessus", conclut Sylvie.
Sfrinfos.fr – Europe 1
Recherche Web et revue de Presse par Christine Lesueur
Source : Europe1 – Sfrinfos – wiki – Yahoo.fr – observatoire des subventions.
L'heure de l'économie sociale
Par Axel de Tarlé – Europe 1
François Hollande va désormais devoir s'attaquer aux allocations familiales et aux retraités.
De nouvelles économies à prévoir
Axel de Tarlé – Europe1
La croissance française a disparue ce qui devrait augmenter le déficit si aucun effort n'est fourni.
Économie: Des efforts à fournir.
Jacques Sapir : La Grèce en cessation de paiement d'ici juin / BFM le 11-02-2013
La séparation des banques: une loi pour rien
Tout le monde veut dévaluer sa monnaie, le Venezuela l’a fait et dévalue fortement sa monnaie.
Le Venezuela a dévalué sa monnaie nationale, le bolivar, de 46,51%, a annoncé vendredi le ministre vénézuélien de la Planification et des Finances Jorge Giordani.
Le taux d'échange fixe du bolivar passera de 4,30 à 6,30 bolivars pour un dollar américain à partir du 13 février.
Il s'agit d'une mesure décidée par le président du pays Hugo Chaves,. C'est la première dévaluation annoncée par le gouvernement Chavez depuis 2010.
C’est une mauvaise nouvelle pour les vénézuéliens, mais excellente pour les touristes et investisseurs qui paient en dollars US ou encore mieux en Euro. (1 euro=1,34 US $)
Infos Pratiques :
Les TGV low-cost bientôt sur les rails
Nouveau design mais offre amoindrie : les futures billets sont en vente depuis le 12 Février 2013
Le rendez-vous. Les TGV low cost arrivent bientôt en gare. La SNCF lance en effet "OUIGO", sa nouvelle marque à bas coût, la semaine prochaine. Les billets seront mis en vente sur internet dès mardi à 16h, pour des voyages dès le 2 avril prochain. Quel type d'offre sera présenté ? Avant-première.
Un prix, sept dessertes. OUIGO va proposer des billets à 25 euros, pour des voyages sur l'axe Paris, Lyon, Marseille ou Montpellier et desservant également les gares d'Avignon, Valence et Nîmes. Pour Paris et Lyon, le départ sera prévu en banlieue, à partir de Marne la Vallée et de Saint-Exupéry.
Une offre revue à la baisse. Sur le quai, huit contrôleurs accueilleront les voyageurs en jean et polo bleu. Il devrait également y en avoir au moins deux par train. Mais ils ne proposeront aucun service : exit les "voitures bar" donc. Un seul bagage sera autorisé, à la condition qu'il rentre sous le fauteuil. Pour les grosses valises, il faudra payer un supplément. Idem pour disposer d'une prise électrique. En outre, les premières classes n'existeront pas, car tout a été fait pour mettre le maximum de voyageurs dans les voitures. Les voyageurs doivent donc s'attendre à avoir moins de place pour les jambes...
Des trains new design. La SNCF a entièrement désossé puis rénové quatre rames duplex de chez Alstom. Du bleu turquoise frappé du logo Ouigo composera le nouveau design de ces trains, qui devraient effectuer 62 trajets par semaine. L'idée, c'est que les trains roulent deux fois plus que les TGV lambda. Les rotations à chaque terminus seront donc très rapides : pour éviter que le ménage prenne trop de temps par exemple, la SNCF a enlevé toutes les poubelles au pied de chaque fauteuil, pour les remplacer par de gros containers, situés dans les couloirs.
"Du TGV sans être du TGV". Les syndicats ne voient pas ce changement d'un très bon œil, et craignent que l'image du TGV n'en sorte ternie. "J'aurai tendance à appeler ça un ersatz de TGV : il n'y a plus de bar, les espaces des sièges sont réduits, l'achat de billets est limité à internet…", déplore ainsi le délégué UNSA au micro d'Europe1. Et d'enchaîner : "il faut se rendre en banlieue, ce qui n'est pas gratuit, et se rendre sur les quais, je crois, 45 minutes avant le départ du train. L'image du TGV va en pâtir. C'est du TGV sans être du TGV."
SFRinfo.fr
le choix de couleurs pastels, Bleu, blanc et Fushia