 Assommons les pauvres, de Shumona Sinha
Les mots de Shumona Sinha sont des marionnettistes : ils ont des mains qui nous empoignent et nous entraînent… « Assommons les pauvres » (titre emprunté à un poème de Baudelaire) parle d’une femme que la violence du monde contamine peu à peu.
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 Etienne Dinet, regain de la peinture orientaliste, de Naïma Rachdi
« La peinture de Dinet est essentiellement « réaliste » mais à travers ce qu’il peignait, Dinet ne voulait pas seulement reproduire une réalité, il cherchait à saisir l’âme et la pensée d’un peuple… » |
Le serpent cosmique : de Jérémy Narby
 Après cette lecture, vous ne regarderez plus jamais les arbres qui vous entourent de la même manière. Et vous aurez passé un excellent moment à voyager au coeur de l'Amazonie |
« Matilda » par Roald Dalh, la charmeuse d'enfants rétifs Ah les ados, les enfants...
Il y a ceux qui ne veulent (ne peuvent ?) dormir après avoir excité leurs rétines sur l'écran de la console. Il y a ceux qui n'aiment pas lire et qui désolent leurs parents.... |
Nager sans se mouiller Par Carlos Salem
polar nudiste et ensoleillé Juanito Perez Perez, est espagnol, quadragénaire, divorcé et père de deux enfants. Timoré et maladroit, il redoute la semaine de vacance qu'il doit passer avec eux dans un camping. Ce qui est très étrange; car c'est plutôt Juanito qu'il faudrait redouter. Il est après tout «numéro 3», un dangereux tueur d'une organisation qui compte des dizaines de numéros. C'est dire s'il est efficace. Et ce n'est pas tout ce qui est étrange. Alors qu'il est déjà en route avec ses enfants, «numéro 2» lui assigne une mission de surveillance dans un autre camping, nudiste qui plus est. Un camping où il va trouver son ex-femme avec son nouvel amant, un ami d'enfance qui sans le savoir est la cause de son choix de carrière et une étonnante jeune femme qui réveille l'amoureux en lui.
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Pourquoi j’ai mangé mon père ?
Par Roy Lewis
AVERTISSEMENT : ce livre provoque des crises d’hilarité incontrôlables et des accès de bonne humeur longtemps après avoir tourné la dernière page.
Roy Lewis (1913 – 1996), était Anglais, écrivain, journaliste, sociologue et un peu aventurier sur les bords. Il fit une entrée fracassante en littérature en 1960 avec « Evolution man, Pourquoi j’ai mangé mon père » en français. Inspiré par ses conversations avec un ami anthropologue, il y met en scène Ernest, le narrateur, deuxième fils d’une fratrie de 5, qui nous conte l’histoire de sa famille, et notamment de son père, le génial Edouard, dont la seule préoccupation est de donner à ses enfants un meilleur départ dans la vie que le sien. Pour ce faire, il invente et tente de nouvelles choses quotidiennement : dans ses plus belles réussites nous pouvons compter l’arc, l’exogamie et le feu. Car cette sympathique famille vit au pléistocène, plus ou moins. |
Vladimir Nabokov, Ada ou l'ardeur, et la perfection embrasée
Né à St Petersbourg 22 avril 1899, mort à Montreux 2 juillet 1977, Vladimir Nabokov a connu la consécration de son vivant avec Lolita. Mais c'est dans son dernier roman, Ada ou l'ardeur, que cet «écrivain américain, né en Russie et formé en Angleterre», tel qu'il se décrivait lui même, donna toute l'envergure de son talent. C'est dans cette oeuvre magistrale qu'il mit tout ce qui fut essentiel à sa vie; les échecs, mais aussi son amour des insectes et des papillons, (V.N. fut un entomologiste reconnu), une Russie pré-révolutionnaire mythifiée et magnifiée, et surtout son obsession non pas du mot mais des mots; de leurs combinaisons et recombinaisons, de la tension entre l'extrême précision d'une phrase et l'enchevêtrement complexe de ses multiples significations par le biais des jeux de mots en plusieurs langues et des associations d'idées.
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Albert Cohen, Belle du Seigneur
et la grâce romantique d’un sulfureux roman À plus de 70 ans, un âge que même le démon de midi abandonne, pour l'exorciser ou s'y brûler encore, Albert Cohen publie "Belle du Seigneur". Un roman d'amour controversé, violent, désespérant et somptueux, égal au Cantique des Cantiques pour certains, et terrible pour d'autres qui ne voient en Solal qu'un monstre d'égoïsme incapable d'aimer, pervers et manipulateur.
Mais de l'amour au désamour, au non-amour, c'est toujours d'amour dont on parle. De cette quête commune et parfois absolue dont A. Cohen a écrit des pages si belles et parfaites, qu'elles nous approchent d'un seuil derrière lequel rien ne peut exister, où l'on pourrait mourir ainsi que ses héros, Ariane et Solal, si la puissance des mots ne nous enracinait à la vie. |
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