La lamentation du prépuce
de Shalom Auslander
Iconoclastes, hilarants et incroyablement touchants, les mémoires d'un jeune juif du New Jersey élevé dans la plus stricte tradition orthodoxe. Entre Chaïm Potok, Woody Allen et Philip Roth, un régal de drôlerie et d'émotion, un vrai morceau de bravoure contre tous les fondamentalismes religieux. |
Quand il était petit, le jeune Shalom croyait aveuglément la parole des adultes : s'il allumait la télé pendant Chabbat, Dieu faisait perdre les Rangers, et tous ceux qui mangeaient du porc périssaient dans d'atroces souffrances. Et puis, Shalom a commencé à douter. De son père qui se saoule au vin casher et fait du Chabbat un véritable enfer. De sa mère qui le force à porter une kippa à la piscine. Et de Dieu Lui-même qui, télé ou pas, s'obstine à faire perdre les Rangers. Alors Shalom se rebelle. Il mange des hot-dogs, lit en cachette les magazines cochons de son père, convoite de plantureuses shiksées blondes, et attend, tremblant, l'inéluctable châtiment divin... Devenu grand après une enfance et une adolescence écartelée entre MacDo et Mitzva, il attend avec son épouse, son premier enfant. Partagé entre son désir d'émancipation et son besoin de racines, Shalom est confronté à une agonisante question: quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant?
SHALOM AUSLANDER
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