Aurélie Cabrel, ose un premier album
Dans « Oserais-je ? », sorti ce 17 octobre chez Chandelle Productions/Sony Music, Aurélie Cabrel s’interroge sur la vie et l'amour, la solitude et le désespoir, un monde où il est difficile de trouver sa place. Sur douze chansons, elle en a signé six, d’esprit plutôt rock, traditionnel.
Jouant d'abord sur l'intuition, Aurélie Cabrel a souhaité « que ce soit « un partage de cultures musicales, un melting-pot plein de richesses, d'influences variées. » Il lui reste l’épreuve du feu : la scène. Aurélie avoue avoir hâte de rencontrer le public et de connaître son avis . Sa tournée passera par la région Midi Pyrénées. Aurélie Cabrel sera notamment à Toulouse, dans la salle de la Dynamo, mercredi 26 octobre à 20h30.
« C’est mon père qui a déclenché les choses… »
« Je suis préoccupée par la planète en général. Comment peut-on lui infliger autant de choses ? Comment peut-on fermer les yeux sur tout ce qui se passe ? »
Une conscience aigüe qui va faire écho dans ses textes. Aurélie Cabrel est originaire d’Astaffort, en Lot et Garonne. Elle a 25 ans. Ses yeux bleus cernés de khôl, c’est déjà l’âme au bord des textes qui affleure… Ce mois-ci, elle sort son premier album « « Oserais-je ? ». Une profession de foi ? Elle a osé et ceux qui l’entourent sont convaincus qu’elle a eu raison.
Son père – sur lequel impossible de faire l’impasse - a conservé l’accent du midi pour faire « carrière ». Les racines sont là. A la fois lourdes à porter mais suaves à vivre : Aurélie va y puiser la signalétique d’un chemin lui permettent de s’y appuyer tendrement, en confiance. Et avec fierté aussi. Mais comme toute progéniture, elle s’est construite « à partir de » et « contre ». Sa création lui est très personnelle, ne doit rien à personne ou disons qu’elle a sa manière bien à elle. Elevée à la campagne, elle s’en réclame, suit un cursus scolaire sans problème dans son pays d’Astaffort et en Agenais, plutôt littéraire.
En 2007, Aurélie s’inscrit à Voix du sud, le festival de chanson d'Astaffort, en tant qu'auteur. Trois de ses morceaux sont sélectionnés pour le spectacle de clôture. Et elle rencontre celui qui va réaliser son album : Esthen, un compositeur. Une symbiose forte s’instaure entre eux. Ils se comprennent instinctivement et se répondent musicalement.
Deux années avec des interruptions, pour réaliser l’album, dans le studio familial, une vieille grange en bois, au-dessus du chai. La réaction de papa ? Un brin d’étonnement (quand même) et des encouragements : « Maintenant tu peux y aller... »