«The Artist» et l’artiste de l’Elysée
Michel Hazanavicius est le réalisateur de «The Artist» le film au cinq oscars, devant Brat Pitt, Georges Clooney et tous les autres.
Sans rien enlever au talent du réalisateur et de ses acteurs, il faut quand même noter qu’il a été entouré par des producteurs et des techniciens Américains, que le film s’est tourné en Amérique et qu’à le regarder on a vraiment l’impression d’être dans un film de Fred Astaire.
Quand on sait combien les Américains aiment Hollywood et son cinéma, entre nostalgie et compétences, ils ne pouvaient que récompenser ce film qui met à l’honneur « Le Cinéma » et plus particulièrement ce cinéma Américain capable de faire rêver, danser, pleurer et rire dans ces grandes envolées que nul autre pays ne maîtrise de cette façon-là.
Luc Besson, Mathieu Kassovitz et bien d’autres ont essayé, parfois avec bonheur, de réaliser des films avec la couleur du cinéma Américain, effets spéciaux, musique, gros plans, mais s’ils se sont approchés de celui-ci, ils ne sont jamais parvenus à l’égaler.
La « patte » Américaine est à l’évidence entrée dans «The Artist» et l’a particulièrement bien servi. Ceci pour expliquer un peu cela …
Mais, depuis ces Oscars et l’engouement admiratif et solidaire des Français pour «The Artist» je fais des parallèles, je suppute des actions et options de notre candidat président qui ne cesse de vouloir se confondre avec l’Allemagne et ses fonctionnements ainsi qu’avec ceux de la Chine de l’argent ; un président qui n’a pas cessé depuis 5 ans de flirter avec la finance internationale et Française et qui, alors que l’élection présidentielle se profile, lance des appels au peuple pour l’aider à sa réélection, faisant un mea culpa sur le Fouquet’s, des trémolos dans la voix.
A l’évidence Nicolas Sarkozy croit que la France entière est Alzheimer et sans souvenir de sa gouvernance.
Il croit aussi, sans doute à force de fréquenter les paillettes et les strass des Bolloré, qu’il suffit de faire son cinéma pour être « Oscarisé », et ne sait pas qu’il y a une différence entre «faire son cinéma» et faire « Le cinéma ».
Qui sait? Nous le retrouverons peut-être un jour au théâtre avec son pote Tapie? Où sur le divan de son autre pote Drucker, genre ils se sont tant aimés…et qui sait, peut-être même qu’alors, il aura du talent!