Cavendish a dû se débrouiller seul
Mark Cavendish était attendu au tournant à Tournai. Le champion du monde, qui a dû débrouiller tout seul, n'a pas déçu pour remporter un premier succès d'étape au sprint, le 21e de sa carrière sur le Tour. Andre Greipel et Matthew Goss complètent le podium. Fabian Cancellara reste maillot jaune.
"Si j'en gagne une, ça sera déjà bien". Quête du maillot jaune sur les Champs-Elysées oblige, Mark Cavendish a dû revoir ses prétentions à la baisse pour ce Tour 2012. Mais ce lundi, à Tournai, c'est bien lui qui a levé le poing au ciel à l'arrivée de la deuxième étape. Contraint de se débrouiller seul dans l'emballage final, le champion du monde a devancé d'un cheveu Andre Greipel pour décrocher le 21e succès de sa carrière sur la Grande Boucle. Et donc revenir à une longueur du duo Lance Armstrong-André Darrigade. Vainqueur la veille, Peter Sagan s'est classé sixième, alors que Fabian Cancellara a conservé sa précieuse tunique. Le Suisse s'élancera en jaune mardi pour rejoindre la France.
Venu "sans pression" sur l'épreuve juillettiste, Cavendish a rempli son contrat. Son Tour, quoi qu'il arrive dans les prochaines semaines, est d'ores et déjà une réussite. Pourtant, au passage de la flamme rouge, on était loin d'imaginer une telle issue pour celui qui ne rêve que d'or olympique. Pris dans la nasse, flanqué de son leader, Bradley Wiggins, et de Cadel Evans, le Mannois a dû se frayer un chemin pour remonter à l'avant du peloton. Abandonné par ses équipiers, concentrés à protéger "Wiggo", Cavendish s'est glissé dans la roue d'Oscar Freire (Katusha) puis dans celle de Brett Lancaster (Orica), le poisson-pilote de Matthew Goss. C'était le bon choix. Mais c'est finalement Greg Henderson qui a lancé le sprint pour Andre Greipel (Lotto). Face au vent et sur un léger faux-plat, l'Allemand a longtemps cru en la victoire. Mais c'est bien Cavendish qui l'a sauté sur la ligne, pour s'octroyer un neuvième succès en 2012.
Avant ce final attendu, trois hommes ont constitué l'échappée du jour. Touché au poignet gauche la veille, Anthony Roux s'est extirpé du paquet au 22e kilomètre. Le Lorrain a rapidement été rejoint par le maillot à pois, le Danois Michael Morkov (Saxo Bank), et par un autre Tricolore, Christophe Kern (Europcar). Le trio, qui s'est assuré une avance maximale de huit minutes (au km 42), n'a jamais cru à une issue heureuse. Emmené par les formations de sprinters (Lotto, Orica ou encore Argos), le peloton a d'abord repris Kern et Morkov à moins de trente kilomètres. Puis c'est Anthony Roux, élu logiquement le coureur le plus combatif, qui a été avalé (à 14 km).
Mardi, le Tour quittera la Belgique pour gagner la France. La troisième étape, entre Orchies et Boulogne-sur-Mer, s'annonce comme un premier rendez-vous. Une invitation au voyage pour les baroudeurs qui pourraient tirer leur épingle du jeu avec les six bosses au programme des 70 derniers kilomètres. Chez les favoris, des masques pourraient tomber. François-Xavier RALLET/Eurosport
Sauvagerie islamiste
Les islamistes qui contrôlent le nord du Mali ont poursuivi lundi la destruction de bâtiments religieux musulmans à Tombouctou et ont posé des mines autour de Gao pour se protéger d'éventuelles attaques de rivaux touareg ou de soldats d'une force ouest-africaine. Le monde.
ANNE SINCLAIR A QUITTÉ DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
Elle y a cru jusqu'au bout, mais aujourd'hui, tout est terminé entre eux. Depuis près d'un mois, Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn font appartements et vies séparés. Et c'est la journaliste qui a exigé qu'il parte…
Vivement critiquée pour son indéfectible soutien à son mari volage, Anne Sinclair vient de claquer le clapet de tous ses détracteurs en se séparant de DSK. Ils auraient fêté leurs 21 ans mariage le 26 novembre prochain, mais la directrice éditoriale du site français du "Huffington Post" n'a plus le cœur à faire semblant. Elle a tout fait pour défendre son mari, coûte que coûte et avait même demandé qu'on ne juge pas son couple. Anne Sinclair s'est engagée corps et âme pour s'ériger en rempart face aux accusations qui n'ont cessé de pleuvoir depuis l'arrestation de l'ancien patron du FMI le 14 mai 2011 à New York. Mais désormais, tout cela est derrière elle, fini. Anne Sinclair a tourné la page de son mariage avec Dominique Strauss-Kahn.
"Dom", comme elle l'appelait affectueusement, a quitté le domicile conjugal de la place des Vosges. C'est certainement une situation qu'il n'avait jamais envisagée. Dominique Strauss-Kahn s'est donc installé dans un appartement parisien et est depuis "démoli , déprimé", comme l'a confié l'un de ses proches à "Paris Match". Alors qu'il se morfond, Anne Sinclair renoue avec son ancienne vie trépidante de journaliste. Entourée d'une équipe très soudée, elle se régénère, vit pleinement -enfin !- pour elle seule, après avoir été, durant treize mois, un soutien sans faille pour son mari.
Si Anne Sinclair était à l'anniversaire parisien de Patrick Bruel au moment de l’arrestation de DSK aux Etats Unis, elle l'avait aussitôt rejoint pour ne plus le quitter. Comme le 25 mai, lorsque le juge a assigné à résidence Dominique Strauss-Kahn, c'est elle qui avait loué la maison de TriBeCa. Elle n'avait pas non plus raté une seule audience, jusqu'à ce que le juge abandonne les poursuites pénales pour agression sexuelle.
Le couple est rentré à Paris le 4 septembre dernier, mais le 16 octobre, le nom de DSK a soudain été cité dans l'affaire du Carlton de Lille. Depuis le 27 mars, DSL, toujours présumé innocent, est mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" dans cette affaire actuellement en instruction. Par ailleurs, une enquête préliminaire a été ouverte pour «viol en réunion» à la suite des révélations d'une escort-girl belge, Anne-Marie S. Pour autant, le 28 avril, c'est toujours ensemble que Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair sont arrivés à la soirée d'anniversaire de Julien Dray. Mais le 5 juin, la journaliste est allée seule à l'avant-première du documentaire de Bernard-Henri Lévy. Et pour cause : le couple avait rompu. "Closer".