Monsieur Hollande, sans le mensonge ce serait comment le monde ?
«Assomons les pauvres » dit l’auteur Shumona Sinha, ce à quoi Hollande et son gouvernement semblent ajouter «Et étouffons-les aussi !».
Ils sont des milliards, des millions en France, alors pour récupérer de l’argent et renflouer les caisses, c’est quand même plus facile.
D’autant que les pauvres, concentrés sur « comment s’en sortir » n’ont pas le temps ni le goût de s’intéresser aux questions qui fâchent. Candides ils sont prêts à croire à tous les pères Noël de la terre et du ciel, alors que nous le savons « Le père Noël est une ordure » ce que confirme le succès du film.
Du coup ce n’est pas dans la dentelle qu’il fait notre président ; impôts, taxes, augmentation des denrées premières, suppression d’acquis gagnés au cours de vies laborieuses, sécurité sociale, santé et même le handicap sont pénalisés par ses propositions de réformes, ce qu’il camoufle sous une apparence bonhomme, les yeux dans les yeux des Français, en précisant que c’est à cause de la crise dont il semble soudain conscient.
Pendant toute sa campagne électorale, c’était juste son prédécesseur qui avait tout « salopé », et lui F. Hollande, allait redresser le bateau France en faisant exactement le contraire de Sarkozy. Nous nous souvenons tous de l’égotiste et infantile « Moi, président de la République je serai… »
Quinze répétitions d’un « Moi Je » englué entre marketing de com et récup idéologique, et applaudi par « les en attente de pouvoir » aujourd’hui en place.
Hollande l’avait signifié sur les ondes médiatiques «Je nommerai ceux qui m’auront soutenu et qui me soutiendront».
C’est à l’évidence au bout de 3 mois de gouvernance, la seule promesse électorale qu’il a tenue. Le marché conclu avec Jospin (mais aussi avec son épouse qui a capturé une fonction au passage) qui prend la tête d’une commission de contrôle, serait à hurler dans les chaumières si ce n’était aussi désespérant. Mais des postes aussi pour des assistants de ministre, des secrétaires d’Etat, tout une population de couloirs aux rôles flous pour remercier et asseoir son pouvoir dans le temps parce que, quel chien mordrait la main qui le nourrit ?
F.Hollande manie avec brio, il faut le reconnaître, soutenu par l’appareil de communication du PS, l’art du bâton et de la caresse. D’un côté il frappe et très fort et de l’autre il caresse avec des mots et des sourires.
Tandis qu’il entreprend de jouer les proxénètes en capturant par impôts interposés le pauvre pouvoir d’achat du peuple, il offre à ce dernier, à grands tapages médiatiques, quelques centimes pour la rentrée des classes, air béat et en s’appliquant à ne montrer qu’une surface lisse sur laquelle pense-t-on au PS, aucun Français ne pourra s’accrocher.
Depuis son élection et pour cette raison de double attitude gouvernementale, F.Hollande s’est donc vu dans l’obligation de jouer sa participation en utilisant les médias, mais depuis l’ouverture des jeux olympiques, il se surpasse et semble doué du don d’ubiquité tant c’est partout qu’il s’exprime et se montre, toujours souriant comme pour dire « regardez comme je suis gentil et près du peuple », alors que après avoir « détricoté » jusqu’aux bonnes réformes de son prédécesseur, il taxe ce même peuple d’impôts lourds et d’injustices plus lourdes encore, sans souci de la strangulation qui va l’étouffer et lui ôter ses ultimes ressources, faisant chuter ainsi, un peu plus, l’économie du pays.
Le dernier conseil de ministre de l’année a eu lieu et le gouvernement est maintenant en roue libre, sans état d’âme pour cette nation à qui Hollande pour des raisons électorales, a menti effrontément, et je ne peux m’empêcher de me demander « Le mensonge est-il un moyen de survie ou une arme de prédateur, et sans le mensonge ce serait comment le monde ? »