Hollande ou l’éthique de l’imposture
Hollande il y a quelques jours a monopolisé le journal de 20 h pour seulement faire acte de présence, et sous des dehors débonnaires, ne rien dire qui fasse sens politique, hors celui du contrôle des mentalités.
La gauche dans son ensemble et le PS en particulier a intégré de ses précédents échecs qu’il fallait pour avoir le pouvoir, premièrement rester grouper et tenir ensemble la position, ce qui est normal, puis ensuite maîtriser constamment les populations sur le terrain par des manœuvres et des manipulations oratoires et de pressions sur les personnes, ce qui ne l’est pas du tout.
Depuis l’arrivée de la gauche PS à l’Elysée, il semble qu’une coalition entre médias dits culturels : France Culture, France Inter, Le Monde, Libération, Médiapart pour ne citer que les plus grands, mais aussi des médias comme BFM et RTL plus populaires et le gouvernement de Hollande se soit mise en place de façon à encadrer la pensée et réduire la liberté de parole à « la parole unique » autorisée par la gauche. De façon à maîtriser les mentalités et installer durablement cette gauche qui s’était fait éjecter du pouvoir pour cause d’incompréhension du terrain.
Or, Hollande aujourd’hui, et quoi qu’il veuille faire croire puisque son gouvernement n’est que de gauche, demeure, et est un président PS ; le partisan d’un parti qui semble n’avoir toujours rien compris aux Français, sauf qu’il lui faut pour se maintenir en place, contrôler les mentalités, épurer les secteurs par des limogeages et des licenciements de ceux qui pourraient le contrer, récupérer les postes clés et surtout installer la mainmise du gouvernement par une présence constante et régulière sur les médias.
Tous ces systèmes de contrôle, même réactualisés, ne sont pas sans rappeler ceux utilisés par Staline, Castro, Chavez, Ceausescu, J.B.Aristide, et enfin tous les dictateurs et despotes désireux de pouvoir absolu sur tous les continents de la planète.
Ce qui s’est passé pour Pierre Salviac, pour Zemmour, le chef de la Police Michel Gaudin et d’autres à venir, est proche des épurations staliniennes, mais aussi des techniques de Stanley Milgram, qui a lui démontré le pouvoir de l’autorité sur l’homme.
Sous l’apparence bonhomme d’un Louis XVI mollasson et des manières scolaires qui lui ont donné les appuis nécessaires à sa nomination à la présidence, ce qui tendrait à prouver que ceux qui l’ont porté ne sont pas de grands malins ou sont très intéressés, Hollande croit parfaitement camoufler son désir de toute-puissance.
Sans vouloir l’offenser, je crois bien que notre nouveau monarque élyséen n’a toujours rien saisi des réalités humaines ; que l’application scolaire de techniques et de systèmes de répression et de contrôle, si totalitaire soit-elle, a déjà démontré dans l’histoire qu’elle était éjectable, que n’est pas Richelieu qui veut et que Louis XVI s’est fait couper la tête. Mais, surtout, que les Français qui ont un jour inventé la République et les droits de l’homme, et alors qu’aujourd’hui se relèvent un peu partout les idéologies extrêmes en réponse aux difficultés sociales et économiques, pourraient bien vouloir rejouer « la révolution »
Le problème avec le PS et Hollande, et c’est ce qui les perdra, c’est la récurrence de l’ego, la suffisance et l’arrogance qui ne laissent jamais de place au doute en eux. Ce doute sans lequel aucune ligne de force ne peut jamais se dessiner et grandir.