Pâques ou Pessa’h
La fin de l'asservissement
de l'homme par l'homme
et le triomphe des libertés...
Pour les laïques et même pour beaucoup de croyants, les religions ont été trop souvent des leviers pour contrôler les populations, loin de l'humilité des prophètes et des dieux, loin de l'amour surtout et de la fraternité, de la solidarité.
Heureusement nous reste l'Histoire qui, au-delà des arrangements des Eglises, émerge et traverse le temps, laissant en chacun de nous, étrangement une trace commune, que nous transmettons à notre tour de famille en famille.
Pâques ou Pessa'h, chrétienne ou juive, sont des fêtes qui réunissent les communautés et les hommes pour une journée de réjouissances et d'amour, de résurrection pour les uns, de liberté pour les autres.
Le dimanche de Pâques chrétien célèbre le jour de la résurrection du Christ ; tous les interdits et flagellations qui ont accompagné sa mort, sont levés pour un pardon donné et une vie retrouvée dans l'allégresse. La vie renaît de ses cendres ; la vie plus forte que la misère, la douleur et la souffrance, la vie survit à elle-même.
Quant à Pessa'h, c'est la fête la plus importante de la religion Juive. Elle célèbre la libération du peuple Hébreu délivré des Egyptiens, la traversée de la mer Rouge, symbole qui sépare le pays de servitude, du pays de la terre promise, la fin de l'asservissement de l'homme par l'homme et la naissance d'Israël qui est, après les 40 années de désert, une « résurrection ».
Mais Juive ou Chrétienne, ces fêtes de la même façon, nous rappellent qu'après des passages difficiles, qu'ils soient du chemin de croix ou de désert et alors que l'on croit tout perdu, la vie renaît toujours. Toujours.
Et l'on ne peut pas ne pas faire de comparaison et de rapprochement entre ce que l'Histoire nous transmet et ce que nous vivons aujourd'hui ; dans notre France actuellement troublée par la prochaine élection présidentielle où la plupart des candidats adorateurs du veau d'or surenchérissent à coups de milliards qu'ils n'ont pas pour gagner des voix, on voudrait bien que se lève un juste, un seul qui tel Moïse saurait mener la France vers des terres plus clémentes aux démunis et aux souffrants, où les valeurs de liberté et de justice triompheraient des dépravations et des leurres, où l'homme ne serait plus un loup pour l'homme...