Impossibles ingérences :
les infiltrés sur les starting blocks!
Par Claire Laforêt
Au nom de quoi pourrions-nous décider d'intervenir en pays étranger? Et pourquoi la Syrie aujourd'hui plutôt que la Corée du Nord, le Yémen ou la Chine ? Pourquoi pas dans tous les pays actuellement inscrits dans des conflits libertaires de survie et sous dictature, comme l'Arabie saoudite qui emprisonne et lapide, décapite et crucifie, les opposants à son régime ?
Les pays où les droits de l'homme sont maltraités sont plus nombreux que les pays dits libres et il faudrait se battre avec la Russie, la Chine, l'Inde et évidemment l'Afrique et la quasi totalité du Moyen-Orient...etc.
Le monde serait alors un vaste champ de batailles et de ruines où les économies auraient bien du mal à émerger sainement et à résister.
Les infiltrés cherchent des voies d'accès
Aujourd'hui, après avoir été à l'origine de leurs embrasements et destructions, dans le brouhaha des uns et la confusion des autres, les républiques et démocraties occidentales cherchent des voies et des méthodes pour garder la main sur les pays du Moyen-Orient possesseurs de gaz et de pétrole, mais aussi terrains de jeux pour des économies, des affaires à monter, à traiter, dont celles des armes verront, au gré des révolutions en instance, leurs bénéfices se multiplier. Des zones à investir pour des bastions et pouvoirs politiques dont on sait pourtant qu'ils sont porteurs de misères et d'exactions.
L'hypocrisie et la duplicité du monde occidental
Les méthodes pour contrôler les pays et les hommes changent et se modifient, au regard des lois sociales et civiques. L'esclavage et les colonisations étant soient abolis, soient devenus caduques, l'humanité comme entité et patrimoine du monde doit être respectée sous peine de sanctions telles que procès internationaux à titre d'exemple ou ainsi qu'aujourd'hui, perspectives de bombardements sur ceux qui ne respectent pas les règles proposées et signées par convention.
Mais il y a loin de l'image donnée et de la forme au fond. Une forme qui sauve les apparences et donne à voir des qualités humanistes, alors que l'objectif réel n'est toujours que la maîtrise et le contrôle de régions.
Quelle légitimité avons-nous pour intervenir dans les conflits d'autres pays quand on sait combien et comment nous installons et maintenons la plupart des tyrannies économiques actuelles ?
Devrons-nous toujours faire semblant d'y croire ou pourrons-nous un jour nous libérer de ce qui nous immobilise dans une chose et son contraire?
À chacun sa révolution, sans doute...
C.L