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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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There are no translations available.

A PROPOS DE LA SEGREGATION ET DE LA DISCRIMINATION SEXUELLES


D’abord très explicitement, et pour des motifs culturellement et moralement fallacieux (du moins pour la plupart d’entre eux), puis de manière implicite et enfin de façon hypocrite, le « statut » de la femme, femelle de la race des Homo Sapiens-Sapiens, sous-espèce du genre des Primates, la fit, à l’usage plus que par décision péremptoire, assigner aux tâches subalternes, dites aussi « domestiques ».

« Tenir » le foyer de la vie ordinaire et commune du couple, y aménager l’intégralité de la vie quotidienne, y gérer l’économie de la « cellule familiale » (augmentée de l’apport d’enfants en nombre variable) était son lot et le restera, modérément aménagé durant des millénaires.

Faut-il voir dans cette situation, que nos consciences modernes jugent à juste titre humiliante, un diktat de même nature que celui qui poussa également, dès les commencements de la période dite « historique » (celle dont l’écriture a conservé la mémoire), les sociétés militairement dominantes à asservir les groupes ou individus plus faibles, jusqu’à leur imposer la condition d’esclave ?

Naturellement, l’on ne saurait exclure cette triviale et scandaleuse motivation, qui s’accorderait bien, en effet, avec la propension qu’a l’animal humain à soumettre et à instrumentaliser.

Il ne serait toutefois pas pertinent, si l’on veut réfléchir de façon libre, et notamment dégagée de tout postulat d’ordre moral ou idéologique, de s’en tenir à la vision, un peu trop simpliste, du mâle qui serait, « par nature », prompt à exploiter, assujettir, sinon humilier, la femelle, sa partenaire au sein de ce « couple », unité de base qui différentie l’Homo Sapiens, et peut-être déjà son ancêtre Erectus à la fois des animaux de meute et des grands solitaires férus de ruts rapides et sans lendemain (et qui le fait en revanche s’apparenter, de par ses mœurs, à un certain nombre d’autres représentants de la classe des mammifères).

Plus intéressante paraît être l’attitude qui consiste à prendre en considération la nature intrinsèque d’une réalité, étrangère à toute idée de morale et d’idéologie, et qu’il s’agit à présent de considérer de façon dépassionnée, en quelque sorte « scientifiquement ».  

Que voit-on à partir du moment où, les Primates de la sous-espèce Homo s’étant résolus à vivre préférentiellement en couples, les questions liées au mode de vie et à la relation qu’entretiennent entre eux les deux éléments constitutifs du « noyau », que nous dirons « matrimonial », se posent à nous ?

Pour des raisons que l’on ignore, et que l’on peut certes déplorer, il se trouve que la femelle seule dispose du privilège, et de la lourde tâche, d’enfanter. Cette « spécificité sexuelle » s’ajoutant au fait que sa morphologie, sa stature et sa musculature lui confèrent d’emblée (en tout cas d’une façon générale) une puissance physique moindre que celle du mâle, induit un « partage des tâches » non pas arbitraire, mais en quelque sorte coulant de source.

Portant leur enfant, le mettant au monde, se devant de l’allaiter puis de l’élever et de l’éduquer, mais aussi d’assurer sa sécurité rapprochée, elle se voit en quelque sorte « condamnée » à devenir le point fixe, sédentaire (ou du moins, et cela jusqu’au Néolithique, assignée à résidence ponctuelle, celle-ci fût-elle nomade). Nullement humiliante, cette position, imposée par des réalités indépendantes de la volonté de l’un et l’autre des protagonistes, tombe sous le sens et ne fait pas problème, même si l’on peut supposer que le désir de courir le monde et de vivre une existence aventureuse dut titiller bien des imaginaires féminins, dès le Paléolithique.

Le mâle, de son côté, exclu du processus de la gestation et, du moins en partie et dans la période décisive de l’allaitement et des prémices éducatifs, pratiquement écarté de celui de l’ « élevage » de leur progéniture (dont il ne fut que le coproducteur en quelque sorte subsidiaire), a pour obligation d’assurer l’essentiel de la quête de nourriture (la femelle se livrant à la cueillette de proximité, insuffisante du point de vue de la diététique pour cet omnivore qu’est devenu l’ancien Grand Singe exclusivement végétarien), ce qui le propulse parfois loin hors du « foyer familial ». Il se doit aussi (sa pratique des armes de chasse l’y autorise de façon plus efficace, et sa masse musculaire étant de nature à dissuader tout agresseur de façon plus évidente) d’assurer la défense du clan contre les éventuels ennemis ou contre les prédateurs, qui sont souvent ses voisins immédiats.

A partir de ces donnée brutes, qui ne dépendent ni de la volonté hégémonique de l’un ni de la faiblesse supposée et résignée de l’autre, s’enclenche un processus relationnel que la vie sociale, rendue plus complexe avec la néolithisation, puis avec le début de l’urbanisation au Moyen et Proche-Orient, voilà quelque six à sept mille ans, prendra en compte, relaiera et entérinera en la soumettant à la fois à la loi (et d’abord à La Loi monothéiste, qui stipule que la femme dépend de l’homme et en quelque sorte lui doit obéissance, doit le servir et lui « donner des enfants ») le fatum induit par ce concours de circonstances physiques et physiologiques. Injuste et scandaleusement inéquitable, cet état de fait ne dépendait de la volonté de personne et les moyens d’en contrecarrer les effets étaient quasiment inexistants. La vie avait tranché dans le sens de l’injustice et, par voie de conséquence, de la ségrégation.

L’idée phare du monothéisme est d’essence et de nature patriarcale, elle se fonde sur le principe originel d’un homme créé de toute pièce, d’abord seul au monde, puis, à la réflexion (dans la tête du Créateur supposé), assorti d’une femme dont les attributs complémentaires seraient adaptés aux normes du processus de reproduction particulier aux mammifères, femme qui, venue dans un second temps, est ainsi mise au service du premier venu, le mâle (dont une simple côte suffit à Dieu pour engendrer son faux clone, plus mignon, moins balèze et sagement soumis à la loi du Pater Familias, à la fois frère aîné et époux) !

Les Juifs orthodoxes et les Musulmans fondamentalistes en sont restés à cette vision machiste ; et les Chrétiens intégristes, mais aussi nombre d’agnostiques et d’athées, ou même de croyants « modérés », tous fieffés imbéciles et insupportables profiteurs vaguement tyranniques, n’hésitent pas à adopter cette mentalité inique et les mœurs qu’elle implique, même expurgée de sa dimension « biblique » ! Ainsi s’est propagée cette vision « sexiste », scandaleusement discriminatoire, le premier crétin venu se ralliant d’instinct à cette conception « machocentriste » des rapports entre la femme et l’homme.

Une fois campé ce panorama peu reluisant, l’honnêteté intellectuelle oblige à considérer la façon dont cette ségrégation, et ses effets induits, se sont déclinés, puis progressivement estompés, à partir, disons, du XIIe siècle, tout spécialement dans la civilisation occidentale, sous la poussée de la Grande Découverte que firent les troubadours « occitans », lesquels, en inventant l’amour courtois, insufflèrent aux esprits éclairés cette vision d’une femme moins assujettie et inféodée, voire « esclavagisée » que celle des âges antérieurs.

Très vite, une authentique révolution des mœurs se mit en place et se propagea par lentes vagues d’origine et de nature culturelles. Le sentiment amoureux, dès lors privilégié par les poètes, les romanciers et les artistes, se dégagea progressivement du diktat non formulé mais prégnant de l’ « instinct de reproduction » et du principe tacite stipulant que la place de la femme est « au foyer ». Et l’on vit brusquement une Aliénor d’Aquitaine (pétrie de culture occitane) propager les normes de cet amour qui deviendra plus tard l’ « amour fou » (lequel se fonde aussi sur celui, d’origine celtique, de Tristan et Iseut, de Guenièvre et Lancelot), tandis que Jeanne de Domrémy s’instaurait peu après chef de guerre (une autre Jeanne, Hachette, l’ayant d’ailleurs précédée dans une moindre proportion sur ce terrain alors réservé aux fiers-à-bras machistes).

Dès lors apparurent quantité de femmes qui, maritalement (ou…sexuellement) associées au pouvoir souverain, y jouèrent des rôles si déterminants qu’une Catherine de Médicis fomenta et induisit le massacre de la Saint Barthélémy, qu’une Madame de Maintenon fit réformer les mœurs de Versailles et que Madame de Pompadour fut à l’origine de l’évolution vers une espèce de libéralisme intellectuel de son Louis et lui dicta maint de ses choix (au rang desquels la magnanimité toute neuve manifestée à l’égard des esprits libertaires des « Lumières »).

On vit même une Elizabeth Ière d’Angleterre, une Catherine de Russie, une reine Victoria, bien avant une Margueritte Thatcher, exercer le pouvoir suprême et…absolu, au demeurant sans faire preuve en la circonstance de beaucoup plus de douceur que leurs homologues masculins.

Mais les vrais changements n’intervinrent qu’au XXe siècle. Et c’est là qu’une autre question se pose. Les millénaires de « minorisation » du statut explicite et implicite de la femme eurent des effets moins « visibles », mais plus profonds, plus significatifs, qui en sous-œuvre ne manquent pas d’interférer dans le caractère en quelque sorte « hiérarchique » de la relation entre les représentants des deux sexes.

Voyons cela sans a priori ni confusionnisme idéologique et sexiste, sur le seul plan de la réalité, qui n’est jamais juste ou injuste ; qui est, tout simplement, dans son innocente brutalité.

La fatalité veut que l’homme (appelons à présent ainsi le mâle de la race des Homo Sapiens-Sapiens, et femme la femelle de la même race) ne porte pas les enfants pendant neuf mois (ce qui, pendant des millénaires, équivalait à un vingtième ou un trentième, très rarement un quarantième de la durée de vie d’un individu de la dite race, cela de surcroît réitéré deux, trois, quatre fois ou davantage encore pour chaque femme, durant le laps de temps de sa courte existence). Elle fait aussi, cette « fatalité » (qu’on ne saurait lui reprocher puisqu’il ne l’a nullement choisie) qu’il ne les mettait pas non plus au monde (caractéristique qui n’a depuis pas changé !), qu’il ne les allaitait pas et qu’il n’était pas, en quelque sorte « dans la continuité », assigné à surveiller, protéger, éduquer, initier le nouveau né (dont l’espérance de vie était très limitée).

Par bonheur, il était costaud (et heureusement car sinon il n’aurait été qu’un étalon et aurait tout aussi bien pu disparaître, après coït, ainsi que le font les mâles de nombreuses espèces). Costaud donc, il disposait de la faculté, rare, précieuse, quoique généralement un peu pataude et sans recours aux nuances, de « protéger » le clan (la famille, puis la tribu). C’est lui qui, dans la répartition des tâches, courait après les bisons, les aurochs, les mammouths, les cervidés, et qui rapportait à la maison (façon de parler) les lipides et les glucides indispensables depuis que la « race » était devenue omnivore, mais aussi les peaux, les os et l’ivoire fort utiles. Lui aussi qui découvrait l’ailleurs (le visible mais aussi l’invisible), en quelque sorte « par la force des choses » !

C’est lui par conséquent qui devint le conteur de sornettes, l’inventeur de récits, l’Homère encore anonyme, puis, à compter de Sumer où toute cette vantardise fantasmagorique et ce surcroît d’imagination s’écrivait, écrivain : s’en suivirent La Geste de Gilgamesh, la saga des Nibelungen, l’Iliade et l’Odyssée, la Chanson de Roland. Cela, seuls les hommes étaient en mesure (pas « capables », mais en situation) de l’imaginer, de le formuler, de le diffuser, pour des raisons qui ne doivent rien à une intrinsèque compétence, mais à la conjonction de circonstances « propices ».

Le temps passant, les mœurs de la société changeant, il passa du mythe (« saintes écritures » comprises) à sa relation individuelle, personnelle, lyrique, avec la réalité concrète et mentale, celle qui fait les artistes de la langue. Il devint enfin le signataire nominal de ces créations verbales inouïes et inédites. Il prit un ascendant culturel que lui seul pouvait assumer car, des deux protagonistes du couple humain, il était celui qui se trouvait (qu’il le veuille ou non, cela n’était pas la question, ne le sera jamais rétrospectivement) confronté au dehors, à l’imprévu, à l’aventure.

Les premières femmes poètes naquirent dans la Chine éminemment évoluée des T’ang, autour du VIIIe siècle de notre « ère », puis dans l’Occident « occitanisé » du XIIIe siècle, avant de déferler (par l’entremise des trouvères, des Minnesänger et des adeptes du Dolce stil nuove) : c’est que, par ricochet, elles avaient acquis le rang d’objet convoité pour d’autres motifs que celui de reproduction et de fugace jouissance glandulaire : la femme moderne naquit de l’imaginaire des troubadours, avec en figure de proue ce Jaufré Rudel qui magnifia une « Princesse de Tripolitaine » qu’il ne vit jamais.

D’objet, elles passèrent au stade du sujet, notamment avec la Comtesse de Die. Mais les choses tardèrent considérablement à accéder à la parité thématique et à la liberté formelle qui font les inventeurs et les maîtres de la langue.

Passons plusieurs siècles, en notant au passage que quelques dames de haut rang produisirent de charmants « romans » (Madame de La Fayette étant le « cas-type » le plus notoire). Mais aucune ne fut le dixième de l’équivalent de Rabelais, de Montaigne, de Ronsard, et de la suite prodigieuse de génies de la langue, de l’expression, de la liberté de pensée et d’expression. Rien de plus naturel : il y avait pour elles, mentalement et socialement (nonobstant leur intelligence et leur sensibilité nullement inférieures à celles des hommes) un handicap de plusieurs millénaires et leur liberté d’expression était « régulée » par l’éducation et par les bonnes mœurs en vigueur ; le non dit débordait en elles sans qu’elles osent le faire accéder à cette expression que les écrivains hommes avaient moins de scrupule à afficher (pas plus de Rimbaud femme que d’Artaud femme).

Enfin, tardivement --et donc il y a peu de temps--, les choses commencèrent à changer. Colette, plus que Madame de Staël ou même George Sand (qui fut tout de même contemporaine de Balzac, de Stendhal, de Hugo, de Baudelaire, peut-être de Flaubert…) fut le signe précurseur (qu’elle ait été, dit-on, « bisexuelle » pourrait n’être pas innocent : elle emboîtait ainsi le pas à l’attitude masculine, résultant, elle, de millénaires de pratique éminemment libératrice et se souciant moins des « convenances » et des réflexes acquis d’autocensure).    

Ainsi, « la femme » prit pied sur cet archipel fragilement issu du Gondwana primitif, où l’on ne s’occupe plus de simplement survivre pour songer enfin à exister. Librement et mortellement à la fois (mais mourir n’est qu’un passage sans grande conséquence si l’on se sait transitoire entre l’hier et le demain de l’humanité).

Et les femmes écrivains (« écrivaines » sonne mal à l’oreille, comme sonnerait mal « fourmillon » pour « une » fourmi mâle ou encore gazellon pour une gazelle dotée d’un pénis ! Et pourquoi ne pas dire « un sentinel », tant qu’on y est, puisqu’il s’agit généralement d’hommes ? Ne suffit-il pas de marquer une déférence et une considération à l’égard des femmes, égale à celle qu’on manifeste envers les hommes de même prestance ou profession, plutôt que de se livrer à cette gymnastique souvent ridicule de la soit disant « féminisation des noms de métiers ou d’état » ? ), les femmes écrivains, donc, n’ont, depuis un siècle, plus rien à envier à leurs homologues masculins (encore un effort et de leurs rangs sortiront enfin des Racine, des Shakespeare, des Baudelaire, que les écrivains mâles, de leur côté, ne savent plus tout à fait faire surgir de leurs rangs pourtant fort nombreux !).

Plus difficile, ou du moins encore lointaine, semble encore l’hypothèse d’un Bruegel ou d’un Mozart femme (cela est tout à fait inexplicable, d’ailleurs). Mais c’est que les choses viennent de loin, que les vieilles habitudes éducationnelles continuent de peser. Cela viendra. Non pas que « les femmes supplanteront les hommes » (quelle drôle d’idée ! Auront-elles à leur tour un pénis et les hommes pourront-ils à leur tour « supplanter les femmes » en s’augmentant d’un vagin, cette merveille absolue de la nature ?). Mais leur liberté d’expression, et la maîtrise qui s’en suivra, le sens de la gratuité absolue (rien n’étant plus à protéger -- émouvant souci féminin qui commence avec l’instinct de procréation qui les hante à leur insu, même quand elles s’en émancipent afin de rester « libres » de leurs actes et de leur destin --), les submergeant à leur tour, comme en fut submergé le chasseur-guerrier confronté au monde du dehors (hostile ici, et là indifférent).

Les différences de comportement et de mentalités entre femmes et hommes ne sont pas motif d’antagonisme. Les intelligences et les aptitudes de celles-ci et de ceux-là sont strictement identiques, dès lors qu’on les expurge du « donné différentiel », qui ne concerne que la dimension physiologique. Le passé a pu donner le sentiment diffus qu’il n’en était rien. Mais il suffit de Marie Curie pour signifier que le cerveau de la femme fonctionne exactement comme celui d’un homme.

Reste à l’homme à s’en persuader non par principe, mais à l’évidence, et à la femme de l’attester sereinement, sans avoir le sentiment de devoir se battre contre celui qui n’est pas leur ennemi, mais leur alter ego plus ou moins conscient. La conscience appelle la conscience, comme l’argent appelle l’argent.

Plus de suffragettes. Elles eurent leur raison d’être naguère, mais nous n’en sommes plus là : le combat est désormais plus subtil et il se pourrait bien qu’il doive à présent être mené au cœur même de la citadelle féminine, Bastille qui se prendrait elle-même d’assaut, l’émancipation n’étant pas seulement une affaire liée au statut social, mais d’abord une attitude mentale, un coup de force sur soi-même, qui met en danger, « dé-sécurise », mais délivre. A la place des anciennes « suffragettes », donc, de vrais êtres libres, indépendants, autonomes et émancipés, qui assument sereinement, sans inutiles diatribes d’un autre temps, le fait d’être en tout point les égales de quelque homme que ce soit, et sur tous les plans, excepté celui, subsidiaire, de la force physique, tandis qu’elles leur sont infiniment supérieure dans deux domaines irréfutables : celui de la beauté et celui de l’aptitude faramineuse à donner la vie. Cette sorte de femme n’a pas attendu qu’on l’invite à se manifester pour exister ; on en rencontre beaucoup, y compris dans les colonnes de ce magazine ; mais on en redemande. De celles qui n’attendent pas que leur soient « accordée » l’ « égalité » des droits, des salaires et de la considération, mais qui gagnent cette égalité, pas « contre », mais « avec », en imposant leur compétence. Et si elles pouvaient, dans l’exercice du pouvoir, adopter des mœurs moins cyniques et brutales que celles en cours dans le monde bâti de bric et de broc par les hommes, on en serait tout révolutionné et reconnaissant (toutefois, cela reste à voir, l’égalité de pouvoir que certaines femmes ont conquise de haute lutte ne se traduisant d’ordinaire pas par un mode de relation beaucoup plus convivial ; là aussi, elles savent se monter aussi pragmatiques et le cas échéant impitoyables que les hommes de même rang : car ce n’est pas le sexe qui fait la vraie différence dans la relation sociale : c’est la qualité individuelle, cette vertu parfaitement asexuée).

Pour un libertin libertaire tel que moi, l’idéal de l’humanité a toujours été figuré par ce petit visage en ivoire, datant peut-être de l’Aurignacien ou du Gravettien, qu’on appelle « La Dame de Brassempouy ». C’est mon amoureuse, ma mère et ma sœur. J’ai toujours espéré devenir digne d’elle. Et c’est auprès de ma si peu confortable mère que j’ai pris mes leçons de non-conformisme.

Il n’y a jamais eu de combat entre la femme et l’homme. La vie a, dans sa scandaleuse amoralité, fomenté de faux antagonismes et d’artificielles causes de friction ; l’Histoire a rajouté sa couche de sédiments. Mais tout ce qui vaut pour la femme vaut pour l’homme. Ne perdons plus de temps à chipoter : le coït ne réconcilie pas ; il reconduit, si possible dans l’euphorie partagée, les deux pôles énergétiques au seuil de la cellule originelle, à peine quelques millénaires après le big-bang (qui n’est peut-être pas ce que l’univers a fait de plus réussi dans sa faramineuse distraction).

Gil Jouanard


 

http://www.ina.fr/video/BX00001363406/maison-de-la-dame-de-brassempouy-musee-et-jardin-prehistorique.fr.html


 

 

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Tango argentin… et maternité!

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Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

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Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

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Fabrice Luchini & Pierre Arditi

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