Le maire de Paris se déshonore en recevant un « passeport palestinien » d’un état qui sera « purifié » de toute présence juive
Par Souhail Ftouh
Le Maire Paris, Bertrand Delanoë, est devenu depuis hier officiellement un « Citoyen d’honneur de Palestine ».
C’est le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas en personne qui lui a délivré ce nouveau document d’un État qui n’existe pas.
Lors de la rencontre, le maire PS, s’est félicité de recevoir la citoyenneté palestinienne. Il a même exprimé sa volonté de renforcer les liens d’amitié et de coopération qui unissent les peuples français et "palestinien" (1).
La remise du passeport s’est faite au quartier général de l’Autorité Palestinienne en présence du consul général de France à Jérusalem, qui joue le rôle d’un véritable ambassadeur auprès du non-Etat palestinien.
Né à Bizerte en Tunisie, Delanoë avait déjà inauguré en 2010 une place en l’honneur du poète palestinien, Mahmoud Darwich. Pourtant l’œuvre de cet intellectuel engagé est essentiellement une véritable négation de l’autre et l’illustration de la volonté arabe de spolier les Juifs de leur terre et de leur culture.
Plus encore, Delanoë récidive cette fois en déclarant qu’il se réjouit d’être citoyen d’honneur d’un pays qui exige d’être Judenrein. Les responsables palestiniens ont confirmé publiquement, et à maintes reprises, leur promesse qu’il ne restera aucun Israélien sur le sol de la ‘’Palestine’’ à naître.
Le mois dernier, les médias arabes rapportent les propos du chef de l’Autorité Palestinienne qui refuse la reconnaissance d’Israël comme État Juif.
Que ce soit dans ses déclarations, ou dans ce que diffuse la télévision officielle palestinienne – PAL TV – sous son contrôle direct, Mahmoud Abbas a toujours fait preuve d’un antisémitisme sans complexe. Palestinian Media Watch ( PMW), Observatoire des Médias Palestiniens, avait documenté déjà à plusieurs reprises ses charges antisémites qui seraient passibles des tribunaux en France.
Parmi les sorties les plus récentes de cet antisémite, PMW dénonce le film diffusé, en janvier dernier, par PAL TV pour les quarante-huit ans du Fatah. Intitulé « Fatah : Révolution jusqu’à la Victoire » le réalisateur affirme que l’Europe s’était débarrassée des Juifs déjà au XIIIe siècle, mais les avait accueillis à nouveau.
Le dirigeant palestinien a même osé, le 4 janvier 2013, rendre un hommage solennel au Grand Mufti de Jérusalem,Amin al-Husseini, collaborateur d’Hitler, fondateur de la Division des SS musulmans des Balkans. Abbas a alors employé une rhétorique radicale et des propos qu’il n’avait pas utilisé jusqu’à présent. Il a ainsi prononcé le fameux “serment des héros-martyrs et la poursuite de leurs voies».
Le leader « modéré » du Fatah a énuméré une liste de pseudo-martyrs palestiniens qui comprend des dirigeants du Hamas, tel que le cheikh Ahmed Yassine, des terroristes pro-iraniens du djihad islamique mondial, tel que Fathi Shekaki, mais aussi Ezzdin al Kassam une des principales figures du terrorisme arabe. Et ce n’est pas une coïncidence si la branche militaire du mouvement Hamas porte son nom.
Au moment où le Maire de Paris se déshonore à Ramallah, en recevant un « passeport palestinien’ » le Conseil de Paris, lui, a adopté, sous la pression du lobby pro-palestinien en France, un vote sur l’étiquetage des produits israéliens. Cette décision discriminatoire qui rappelle la période de l’avant Guerre vise le boycott d’un pays démocratique et courtise l’électorat franco-arabe à l’approche des municipales parisiennes qui auront lieu dans quelques mois.
Souhail Ftouh
A lire sur www.Dreuz.info