Angelina Jolie révèle l’ablation de ses deux seins : chapeau bas Madame !
Par Louise Gaggini
Angelina vient de révéler qu’elle venait de subir une mastectomie soit l’ablation de ses deux seins, parce qu’un gène défectueux risquait de lui faire avoir un cancer du sein,
Quelle courage et quelle force dans cette femme belle à tomber, synonyme de sexualité et sensualité, aux lèvres gourmandes et aux jambes longues à faire frémir tous les mâles de la terre.
Souvent les actions « humanitaires » des artistes sont douteuses, seulement destinées à plus de notoriété si elles touchent les gens au cœur, mais avec Angelina Jolie on est dans l’authenticité et la vérité, son charisme et son engagement pour les enfants du monde n’ont rien à voir avec ceux d’une Carla Bruni ou d’autres d’ailleurs, qui arrivent en avion dans des pays du bout du monde, font une pirouette et repartent dans l’instant par le même avion qui les attend.
Non elle, elle reste, elle écoute, elle donne son argent personnel dans l’anonymat le plus complet, demandant que l’on ne précise pas ce qu’elle donne, faisant des films qu’elle voudrait ne plus faire, parce que ce sont ceux-là que ses admirateurs réclament, alors qu’ils boudent « Au pays du sang et du miel » et ses films engagés pour la cause humaine.
Une femme qui aujourd’hui confrontée à la douleur du cancer et à ses conséquences, décide, elle le pur symbole sexuel pour des milliers d’hommes, mais aussi évidemment pour Brat Pitt l’homme de sa vie et coqueluche d’Hollywood, d’annoncer qu’elle vient de se faire enlever les deux seins.
Un gène défectueux et un choix à faire pour ne pas mourir prématurément, pour ne pas abandonner ses 6 enfants et son mari, pour continuer de vivre, quand même.
Et elle, la belle adolescente rebelle, dont aurait pu croire qu’elle finirait d’une overdose entre Hollywood et Los Angeles, après avoir repris sa vie et son destin en main, œuvré toujours et encore pour le bien des enfants de la planète, en avoir adopté 3 et mis 3 autres au monde, qui aurait pu se soigner dans la discrétion en cachant à tous cette maladie et cette amputation qui pouvait altérer son image de symbole sexuel, a pris l’option de révéler son état, bousculant les schémas de « belle toujours » immortalisés sur pellicule.
C’est simplement qu’Angelina a révélé qu’elle avait subi une mastectomie soit l’ablation de ses deux seins, parce qu’un gène défectueux risquait de lui faire avoir un cancer du sein, sa mère étant décédée très jeune de ce même cancer ; simplement qu’elle a précisé qu’elle allait subir une reconstruction et qu’elle espérait que son cas et son aveu induiraient chez les femmes plus de suivi médical pour éviter les conséquences liées au déni où à la peur du jugement en cas de découverte de cancer du sein ; que son exemple servirait la cause des femmes et que celles-ci auraient moins peur du regard des hommes sur elles après une ablation.
Franchement je ne sais pas pour vous, mais moi Angelina Jolie, je la trouve hors du commun, et d’un courage dont nous ne sommes pas toutes capables, parce que dans notre monde où l’apparence tient lieu de colonne vertébrale et la beauté celui de l’esprit et du cœur, comment les femmes atteintes de ce cancer si « symbolique » parviennent-elles à vivre et à dire à leur environnement, ce qu’elles ressentent comme une dégradation de leur état féminin ?
Alors, lorsqu’une femme comme elle, si belle et si porteuse d’une sensualité qui a fait son succès cinématographique, visuel donc, peut à la planète entière dire : voilà, j’ai un cancer, on m’a enlevé les deux seins, bientôt les ovaires et j’ai fait ça pour ne pas faire de mes enfants des orphelins, on se dit que l’amour qu’elle possède est du vrai amour, celui qui dépasse, aime l’autre plus que soi-même, et vraiment j’ai envie de penser que celui qui partage sa vie, le beau Brat Pitt restera présent à ses côtés dans cette épreuve qu’elle a mis sur la place publique, non pas pour une gloire de plus, mais pour que sa souffrance personnelle serve encore à sauver des vies : les vôtres mesdames, les nôtres, celles de nos filles, sœurs et amies, mères…
Qu’il ne fuira pas cette difficile réalité, qu’il l’aimera pour cette force d’âme peu commune, et aussi pour cette beauté que la médecine reconstruira et qui n’en sera que plus émouvante, à bien y regarder…
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