Attaque contre « Charlie Hebdo » : « choc » et « horreur absolue » dans la classe politique
Suivez l'évolution de la situation : En direct : des coups de feu au siège de « Charlie Hebdo »
« Horreur et consternation. La République attaquée au coeur », a réagi la ministre de l'éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem :
« Tous unis contre la haine et la barbarie », a complété la ministre des Outre-mer Geroge Pau Langevin.
« La France a été l'objet d'un attentat terroriste », écrit Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, sur son blog. « La République a été l'objet d'une attaque d'une lâcheté et d'une gravité extrêmes », continue-t-il, dénonçant « un carnage abominable et révoltant qui a vu un organe de presse être attaqué aux armes de guerre ».
« ÉMOTION, CONSTERNATION, COLÈRE »
Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone lui fait part de son « horreur absolue » après l'attaque et a assuré les victimes de « toute sa solidarité ».
Gérard Larcher, le président du Sénat, évoque dans un communiqué un « acte d'une horreur inqualifiable » :
« Un des biens les plus précieux de la République vient d'être attaqué : la liberté de la presse. Un des droits les plus précieux des Français vient d'être mis à mal : leur sécurité. Par l'attaque dont Charlie Hebdo vient d'être l'objet, c'est toute la République, ses principes, son histoire, ses valeurs, qui sont atteintes ».
« Putain de merde »,a twitté le député Carlos da Silva, porte-parole du Parti socialiste, avant d'assurer sa « solidarité avec les victimes, leur famille, leurs proches ». Olivier Faure, un autre député également porte-parole du PS a résumé son sentiment en trois mots : « émotion, consternation, colère ».
Emmanuelle Cosse, la patronne d'Europe écologie-les Verts s'est dite« sous le choc de l'attaque ». Sollicité par le Monde, le porte-parole de l'UMP, Sébastien Huyghe, « exprime un sentiment d'horreur et de compassion pour les familles des victimes ». La députée Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée de l'UMP s'est elle dite« horrifiée et indignée par une telle violence ». Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP, a lui prévu de s'exprimer à 14 heures 30.
A l'étranger, le premier ministre britannique David Cameron a qualifié les meurtres d'« écoeurants ». « Nous nous aux côtés du peuple français dans la lutte ocontre le terrotisme et la défense de la liberté de la presse » :