logo-nananews-indispensable

loginSe Connecter

abonnement free

S'abonnerS'enregistrer
Nananews.fr: Pourquoi, pour qui? Un web-magazine d’actualités, participatif... devenez membres de Nananews.fr: L'inscription est gratuite !!!

infos-redaction-bleu-edito

 

Listen to your heart


Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

agora

08 Décembre 2015 par redaction
19 Novembre 2015 par Le Renard
01 Octobre 2015 par N.Morano
01 Octobre 2015 par Le renard
30 Septembre 2015 par redaction
29 Septembre 2015 par Français sansDents
24 Septembre 2015 par renard

derniers commentaires dans Nananews

vousavezdesidees

fidesgrandesidees

cultivez-vous

10 Juillet 2014 par Stella
10 Juillet 2014 par Stella
10 Juillet 2014 par Stella
10 Juillet 2014 par redaction
10 Juillet 2014 par redaction
10 Juillet 2014 par Stella
10 Juillet 2014 par Stella
10 Juillet 2014 par Stella

ecole chair

sens-interdit ecole chair


L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

ecoledelachair-15-01

Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

Cliquez, judicieusement...

voyage_voyage

expos

vins-ici-ailleurs

30 Décembre 2015 par Christian Duteil
2015-12-30-17-06-11

 

La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

carte2France

Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

cover-superreduite

Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

04 COUV_DIA_10_reduit


En Grèce: La marche sur le feu

 

images-4Cérémonie venue du fond des âges, la marche sur le feu des membres de la secte grecque des Anasténaria reste toujours aussi mystérieuse et fascinante. Alors que la Grèce est aujourd’hui sur des charbons ardents, bouscule et interpelle toute l’Europe en crise… avec son projet impromptu de référendum.

 

Langada, près de Thessalonique, le 21 mai au soir. « La ville aux cigognes » enfle et s’agite. Le seul hôtel affiche depuis longtemps complet, les tavernes ne désemplissent pas. Badauds, touristes, scientifiques et journalistes sont venus du monde entier voir la secte des Anasténaria fouler les braises ardentes. La pyrobatie, tradition millénaire qui s’est fixée en Macédoine depuis 1923 après une migration des anasténares expulsés par les Bulgares de Thrace orientale …

 

La mise à mort rituelle

19 heures. Près du « konak », lieu de prière où vit le chef des anasténares, le boucher de Langada, sympathisant de la secte, perpétue sans le savoir le culte à Dionysos, dieu de la fête et de la vigne. Deux yeux farouches dans un visage rude surveillent le taureau qui sait qu’il va mourir. Des mains aux veines saillantes s’arment d’un long coutelas bien affûté et effilé. Une arme de sacrifice. Les bottes noires du bourreau grec foulent le sol de la tente, lieu de l’holocauste. Le regard bovin du tueur croise un instant celui, plus humain, de la bête. Le couteau siffle dans l’air et égorge l’animal qui s’agenouille puis se se couche. Meurtre rituel dans l’air chaud du crépuscule : le sang du taureau éclabousse le tablier de cuir et s’enfonce dans un trou creusé à même le sol. La vie (symbolisée par le sang) féconde Gaïa, la Terre-Mère par essence nourricière. Les mythes comme les noms ont la vie dure en Grèce. Ils sont vieux d’au moins trois mille ans… et nous font encore rêver.

180px-10La foule voyeuse contemple, ahurie et repue, la bête qui se vide. La dépouille du taureau est accrochée à un olivier tout tordu qui semble avoir bu  beaucoup trop d’ouzo. Et le boucher dépèce la bête sans vie. Chaque membre de la secte communie en prenant un morceau de viande qu’il mangera ce soir, après la danse sur le feu. Cette tradition remonte au XIIe siècle et a pris naissance à Kosti, dans la vallée de la Strandja, en Thrace orientale. Pendant une semaine, on fêtai tla Saint-Constantin, le 21 mai, la Saint-Patéléïmon le 27 juillet, la naissance de la Vierge le 8 septembre et la Saint-Michel, le 8 novembre.  Ces cérémonies du feu se déroulaient aussi dans les villages de Resvi et Galazaki.

« Jour et nuit, raconte l’érudite Mme Diamantoglou, le feu brûlait et consumait alors plusieurs dizaines de mères cubes de bois. On massacrait des bœufs, des vieux moutons, et les paysans se disputaient la chair encore fraîche. Une bonne partie assurait le festin des anasténares qui avait lieu dans les montagnes et les bois après le rituel de la pyrobatie. Ce festin était suivi d’orgies… car le temps de la fête est celui de tous les excès. Nous avons ici une copie exacte des mystères dionysiaques helléniques qu’on célébrait quatre mille ans avant dans cette même Thrace. La fête de la pyrobatie terminée, ces mêmes marcheurs sur le feu redevenaient de sobres travailleurs dans leur vallée sauvage entourée de hautes montagnes et isolée du monde dit civilisé. »

Liesse et brouhaha, désordre vivant le temps de la fête où tout est permis. On a l’impression de revivre au XXIe siècle une fête antique. Pourtant le rite, à l’origine païenne, a pris forme chrétienne à Langada et à Sainte Hélène, sous l’influence de l’église orthodoxe, qui voit d’un mauvais œil la survivance de ce rite sanglant. Menaces, persécution, prison n’ont jamais dissuadé les anasténares pyrobates dans l’âme de perpétuer la marche sur le feu. Aujourd’hui, l’église les tolère à défaut de les avoir totalement assimilés. A l’entrée de l’église de Langagda, on distribue à l’approche de la Saint-Constantin un tract aux fidèles les mettant en garde contre ces cérémonies immémoriales au parfum sulfureux, sinon diabolique.

Les archives thraciennes regorgent d’histoires  et d’anecdotes à ce sujet brûlant si j’ose dire. Au temps de la domination turque en Grèce, l’archevêque de Sozopole est venu incognito, déguisé en femme du pays, la tête serrée dans un tchember (foulard). Assis, à la fenêtre d’une maison située non loin du champ de feu, il regarde fixement les membres de la secte qui défient le feu et l’apprivoisent. Par le plus grand des hasards, le mouhtar (percepteur des impôts) débarque à l’improviste dans la maison et reconnaît l’archevêque maquillé… Ce dernier ne l’a même pas remarqué tant il est fasciné » par le spectacle qui se déroule sous ses yeux. Il lui chuchote alors :

     -  « Que dites-vous de cela, monseigneur ? »

-       Que puis-je dire ? mon enfant, réplique l’homme d’Eglise. Je suis sidéré par ce que je vois… Dorénavant, faites ce que vous voulez ! ». Et impressionné par le courage de ces hommes du feu, il ne persécuta plus les anasténares.

19h45. Le konak, maison de prière de la secte, est envahi par la horde bigarrée de curieux. La sueur se mêle à l’encens de la fête. Depuis l’aube, tous les anasténares, quelques fidèles et deux professeurs de neurologie et de philosophie assistent à l’office religieux devant l’autel cerné par les icônes de saint Constantin, de sainte Hélène et de la Vierge. En guise d’offrande, des bâtonnets d’encens brûlent au pied de l’autel, plantés dans des terrines de sable.

Trois musiciens, posés sur un divan au fon de la pièce, s’activent autour d’un tambour turc et de deux violons rudimentaires. L’unique fenêtre entrouverte aère le konak bondé et surchauffé. Une rangée de chaises, accaparée par cinq vieilles en noir et deux observateurs, épousent les murs. Des foulards rouges éclairent leurs épaules.

S’étourdir pour mieux renaître

imagesSoudain, l’un des musiciens moustachu au faciès de pirate turc, saute du divan avec une agilité surprenante et entre en transe. Les yeux hagards, il tourne sur lui-même à la manière des derviches. Sorte de ballet mystique assez impressionnant au point de donner le vertige à l’observateur plus ou moins voyou/voyeur/voyant. La toupie vivante s’empare de l’encensoir et asperge l’autel. Une femme entre dans la danse en serrant contre sa poitrine l’icône de son saint. Dans la pénombre de la maison de prières, ils ressemblent à des papillons fous attirés par la lumière d’une lampe. Ivresse et frénésie de la foi qui les conduira    plus tard à danser sur les braises et ne ressentir ni fatigue ni brûlure.

Le chef anasténare de Langada précise aux boétiens dont nous sommes : « Nul ne peut dire d’avance et prévoir l’heure exacte de la marche sur le feu. C’est saint Constantin qui nous la dicte et souffle au dernier moment. Notre saint nous inspire et nous pousse à improviser comme des artistes. Il faut attendre sa bénédiction avant d’affronter le tapis de braises ardentes. »

La foule qui enfle toujours attend sagement dehors le signal du saint et le miracle du feu. Quelques gendarmes débonnaires assurent en toute discrétion le service d’ordre : ils font circuler à l’intérieur de la maison de prière la foule qui se presse et contemple ces derviches du feu… Déjà plus d’une demi-heure que le musicien en transe tourne sur lui-même à la recherche d’un infini équilibre qui le transcende et nous dépasse. D’autres danseurs hantent désormais la piste étroite. Les yeux mi-clos, le visage inexpressif et reposé, comme ailleurs, à la recherche de la béatitude. Leur folle ronde se déroule autour d’un pivot imaginaire qu’ils sont seuls à percevoir : une flamme, un bûcher peut-être qui les happent vers un au-delà. S’étourdir pour mieux renaître…

« Mon saint me donne des ailes. Je ne sens plus mon corps », confie volontiers à qui veut l’entendre une femme d’une quarantaine d’année. Fidèles, curieux et iconoclastes assistent pendant des heures à cette danse de l’âme vers Dieu, sorte de prière ininterrompue et de chaîne spirituelle dans l’espace public. Au comble de la transe et de l’extase, les derviches anasténares embrassent les icônes et se moquent comme de leur première chemise du mot fameux de Nietetzsche « Dieu est mort mais on n’a pas fini de le tuer »

images-6A 20 heures, le bûcher est allumé sur la grande place de Langada. Quelques milliers de spectateurs parqués derrière les fils barbelés, attendant déjà la procession ardente à l’horaire fantaisiste. « En 1968, dit un professeur canadien de l’université de Cambridge qui filme depuis douze ans l’étrange fête, on comptait seulement vingt-cinq spectateur. La mairie qui a « un cœur en forme de coffre fort » fait payer les places depuis 1975. La marche sur le feu peut commencer en fin d’après-midi aussi bien qu’en soirée. Cela varie d’une année à l’autre et il faut toujours s’adapter. »

A 21h30, un peu plus un peu moins. Aux sons de la lyre, de la flûte et du tambourin, les pyrobates sectaires sortent de la maison de prière. Des jeunes filles tenant des bougies allumées dansent en demi-cercle autour d’eux. L’étrange cortège s’en va d’un pas rythmé sur le chemin de terre qui conduit du Konak au champ de feu. Des masures écroulées lors d’un récent tremblement de terre forment un décor d’apocalypse dans le crépuscule grec. Les anasténares, les sanglotants en grec dans le texte, justifie leur nom : ils poussent de curieux sanglots dans les ténèbres timides. Tous portent des icônes et des cierges. Pendant ce temps, d’anciens pyrobates ravivent le cercle de feu sur la grande place devant le public silencieux, comme recueilli dans l’attente de l’événement imminent.

 

La danse sur les braises ardentes

images-1A  21h45, l’étrange cortège arrive sur le champ de feu. Le public frémit, le spectacle se précise. Les douze derviches, suspendus à leurs saints comme à un dernier recours, tournent autour du brasier et en fond le tour comme s’ils le défiaient avant le grand saut. Ils murmurent des sons inarticulés, venus du fond des âges. Frénésie et vertige les guettent tous. Les braises ont 2 à 3 centimètres d’épaisseur et le foyer ardent un diamètre de 4 mètres environ…. Pour les amateurs de précision et les Saint Thomas qui nous lisent.

« Eux, au moins, ils ont ça », souffle une jeune journaliste estomaquée à quelques mètres de nous. Tout à coup, deux silhouettes plongent dans le feu en hurlant. Puis trois autres dansent sur les braises ardentes. La foule applaudit et en redemande. D’autres membres de la secte prient à quelque distance du foyer qui chatouille nos barbes de trois jours. Icônes et foulards rouges s’agitent au milieu des étincelles et de la fumée. Nous sommes en plein magie… On se pince pour y croire. Attentif et calme, à moins de dix mètres du foyer où ce que nous voyons semble dépasser l’entendement, nous ne détectons aucun truquage comme d’ailleurs les caméras qui filment en direct et en continu. D’ailleurs, jusqu’à preuve du contraire,  il n’existe malheureusement aucun corps chimique capable de protéger ainsi du feu…Nous avons l’impression soudain de ne pas vivre sur la même planète qu’eux. Nous habitions deux galaxies, celle des anasténares est une galaxie flamboyante avec des trous noirs.

images-2Illusion peut-être de nos sens exacerbés, le bûcher paraît une passoire de l’au-delà : des zombies dansent et font la toupie sur le feu. Les anasténares dressent leur bivouac bien au chaud et s’en portent bien. Il devient très difficile de tracer une vision cohérente du spectacle proposé, car tous pénètrent et dansent en même temps dans le brasier habité. Le feu apparaît comme un parachute qui se met en torche et puis s’est écrasé. Saint Constantin n’y est pas allé de main morte : une jeune femme de la secte, les yeux révulsés, piétine la cendre comme s’il s’agissait d’un tapis de roses. Ils semblent ailleurs, plus rien ne les apprivoise dans le « vieux monde » matérialiste. Le nôtre qui est en crise. Les fantômes tournoyant dans la fournaise sont des mystiques, seuls avec leurs dieux. Ils ne craignent personne, font abstraction de la foule qui les entoure et ne voient désormais plus rien. Ils apparaissent concentrés sur eux-mêmes. Au comble de l’extase religieuse et de la transe hypnotique, ils glissent, pieds nus, sur les charbons ardents… comme s’ils marchaient et volaient sur l’eau. Rien de nouveau sous le soleil ! Et pourtant l’on hume seulement l’odeur des pierres chauffées par le soleil de la journée.

CD

Share/Save/Bookmark
 

envue

Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

Lire et écouter

la suite

 

causedesfemmes droite

Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

01lesinfosdelaredaction

Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

Lire la suite

Ma chaîne de théâtreluccini

Fabrice Luchini & Pierre Arditi

dans Art de Y.Reza

au Théâtre

 

 

 

hors-serie

democratie israel

 


Prendre soin de ses jambes

 


rubrique-hors-serie

 


01uneusa 180

 


actualite-right

29 Décembre 2015 par Louise Gaggini
28 Septembre 2015 par Louise Gaggini
19 Août 2015 par L.Gaggini
14 Avril 2015 par L'observatoire
18 Février 2015 par LG
13 Janvier 2015 par LG
13 Janvier 2015 par LG
10 Janvier 2015 par J.P Lledo

munitions littéraires

Inferno ou l'enfer de Dante

de Dan Brown

 

livre


Dan Brown mêle avec brio l’histoire, l’art, les codes et les symboles. En retrouvant ses thèmes favoris, Dan Brown a certainement construit l’un de ses romans les plus stupéfiants, au cœur des grands enjeux de notre époque.

Lire la suite

 

sondage

POUR ou CONTRE le vote des étrangers
 

liensNNN transparent

O1arretsurimage

librairie

 

Le Dictionnaire du SiDA
Comprendre et appréhender 

Intérêssant pour toute la famille...

dico-sida

pour étudiants, professionnels, médecins...

ou pour toute la famille.

 

humour-et-galejade

30 Décembre 2015 par redaction
best-of-humour-coquin
30 Décembre 2015 par redaction
l-gerra-hollande-a-r-mezrahi

Conseil en investissement et placement:
Patrimoine Privé.

couvPP

Retrouvez toutes les informations et conseils

patrimoniaux sur ce lien.


 

La meilleure Pub de l’année

 


Pub la plus sympa

 


Pub, Tout Simplement magnifique

 


Emplacement Publicitaire

Contacter NNN