L’esprit ostéopathique
L’ostéopathie est sortie de l’ombre, de la clandestinité, depuis la loi de mars 2002, elle fait maintenant partie du paysage médical français.
Cependant elle reste méconnue quant aux principes philosophiques et au savoir faire des praticiens certifiés qui l’animent.
L’ostéopathie : Priorité au dialogue pour établir un diagnostic précis.
Le principe majeur de l’ostéopathie restera toujours l’analyse et le traitement des restrictions de mouvements qui gouvernent le système ostéo articulaire, viscéral ou neurocirculatoire.
Le praticien est tout d’abord un collecteur d’informations tous azimuts – antécédents familiaux, médicaux, traumatiques, analyse des habitudes professionnelles, sportives, etc.
Ensuite vient l’approche gestuelle à la recherche des micros blocages qui freinent une bonne mobilité corporelle.
Chaque micro blocage provoque des compensations qui peuvent provoquer des douleurs à distance des blocages d’origine.
Le praticien fait un diagnostic de convergence, il dispose ensuite d’un ensemble de techniques qui va lui permettre de restaurer la mobilité à tous les étages.
L’ostéopathie : un ensemble de techniques variées pour un soin sur mesure
Contrairement à certaines paroles colportées, il n’y a pas d’ostéopathie « douce » ou d’ostéopathie qui « craque ». Il y a simplement des praticiens ostéopathes qui possèdent plusieurs types de techniques et qui les utilisent selon les circonstances.
Les techniques de manipulations osto articulaires telles que le viscéral, le cranien et le traitement général des tissus mous sont les techniques de base de l’ostéopathie. Elles sont appliquées en fonction de l’âge, de la morphologie et du sexe du patient et aussi du caractère aigu ou chronique de la douleur.
L’ostéopathe : un professionnel responsable et soumis à des obligations indispensables à votre bien-être
L’ostéopathe en exercice exclusif est un praticien qui reçoit les patients en première intention, il a une obligation de communiquer avec le médecin traitant s’il lui manque des informations médicales ou des examens complémentaires – radiologies par exemple.
La loi de mars 2002 décrets 2007 lui impose un devoir d’Ethique et de Déontologie, une formation professionnelle continue, et de recueillir auprès des patients «le consentement libre et éclairé» auprès des patients, avant la pratique de certains soins.
Il a également l’obligation de respecter le principe de précaution en rapport avec les choix de ses techniques thérapeutiques.
Ces engagements font partie intégrante de la responsabilité de votre ostéopathe et sont les garants de la qualité de vos soins et de votre bien être.
Serge Wehrle, Osteopathe.
définition ostéopathie par nice-osteo
Pour plus d’infos vous pouvez consulter le site de la CNO Chambre Nationale des Ostéopathes – www.cnosteo.com