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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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La Meilleure Pub au monde


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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

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- Les complications du Diabète

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– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

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- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

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Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles...

 

A nous les vins noirs de Cahors !

Christian Duteil

 cahors

Peut-être le plus coloré de nos vins de France, le Cahors, vignoble de la vallée du Lot, est connu pour ses vins noirs élaborés en grande partie avec le malbec, aux tannins serrés et charnus. Aujourd’hui, l’appellation sort de l’ombre, le vin s’est affiné et l’on peut faire de belles découvertes à des prix attractifs et acheter du foncier en réalisant de bonnes affaires.

 

« Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles » (Charles Baudelaire Les Fleurs du mal, 1850)

 

La route du vin de Cahors, du Pont Valentré à Bonaguil, c’est d’abord un vignoble ancien et jeune à la fois, enclavé autour des méandres du Lot de Cieurac, à l’est jusqu’à Soturac, à l’ouest. Avec le soutien de l’Onivins, le syndicat des vins de Cahors a lancé une enquête de 1992 à 1996 qui a permis de recenser neuf terroirs distincts montrant objectivement la diversité et la richesse de son sol. Les 45 communes qui se flattent de posséder l’AOC s’étagent d’abord sur trois niveaux de terrasses alluvionnaires à une centaine de mètres d’altitude près de la rivière qui, autrefois, charriaient les tonneaux, puis s’élèvent sur le plateau du causse et ses coteaux de rebord autour de 300 mètres.

Cependant, malgré cet atout terroir indéniable ainsi que la singularité de la robe de son vin, l’Appellation a souvent pâti d’une démarche quantitative avec des vins médiocres à deux euros qui laissaient « pisser la vigne ». Mais elle a su aussi concocter et mettre en avant quelques nectars noirs à la fois tanniques et fruités que certains inconditionnels, tel Colbert, préféraient aux fameux vins de bordeaux qui pourtant lui faisaient de l’ombre. « Black paradox » que souligne Jean-Marie Sigaud… qui a été plus de vingt ans à la tête du syndicat des vins des cahors avant de prendre du recul ces cinq dernières années: « Notre appellation à la fois récente et ancienne a grandi trop et trop vite. L’enjeu de notre démarche de qualité essentielle en ces temps de crise est donc de la faire maigrir car tout n’est pas planté sur de bons terroirs et les rendements sont encore trop importants, même si désormais tout le monde pousse dans le bon sens. »

La chartre de qualité « Cahors excellence » proposée par le syndicat implique pour les vignerons qui y adhérent des engagements précis et stricts pour la partie la plus raffinée de leur production qu’ils choisissent de présenter à un jury-expert chargé des dégustations. A savoir :

- 40 hl au lieu de 50 pour l'AOC

- Traçabilité des lots

- Vérification parcellaire

- Vérification des rendements

- Analyse des lots au stade de moût en fin de rérification

- Enregistrement des transferts de vin sur registres

- Présentation au jury de leurs vins aux différents stades de l'élevage


Devant cette démarche de qualité qui tire les vins de Cahors vers le haut tout en développant l’oenotourisme à l’aide du circuit Cahors vignoble-jardin (« Découvrez le vignoble de Cahors comme un jardin ») et son concours pour faire connaître le vignoble à travers son patrimoine et ses paysages, certains vignerons ont profité de la chute pour la troisième année consécutive des prix du foncier viticole, pour investir et étendre leur domaine, dans une logique d’économie et de complément de gamme. Des professionnels en cours de reconversion, qui ont réussi dans le commerce ou dans l’industrie, décident aussi de changer de vie en ces années charnières où tout est possible et cherchent à acquérir des vignobles en profitant des baisses de l5 à 40%. Sans oublier les Bordelais qui lorgnent avec convoitise vers ce vignoble voisin qui gagne à être mieux connu et revalorisé, voire désenclavé.

 

D’abord un peu d’histoire…

avant de déguster le vin noir

Ils ne sont pas les premiers à avoir flairé la bonne affaire… qui passe à la fois par Rome et par Londres. Car ce sont les légions romaines qui amenèrent la vigne en Quercy il y a deux mille ans et lancèrent ainsi la culture du vin autour de la bonne ville de Cahors. Mais ce sont les Anglais qui ont contribué à sa réputation en le baptisant « black wine » lorsqu’en 1152, Aliénor d’Aquitaine épousa Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre. Malgré sa notoriété, il souffrit longtemps de la concurrence déloyale des vins de Bordeaux. En effet, un mandat de l373 favorisait les productions de la Gironde en surtaxant les vins du Haut-Pays, notamment les cahors.

Malgré cette discrimination fiscale qui l’empêchait de lutter à armes égales contre son grand voisin et concurrent direct, les Cahors pouvaient se flatter d’avoir leurs inconditionnels parmi les grands de ce monde : François ler fit planter à Fontainebleau une vigne avec un cépage « Cahors » et Pierre le Grand de Russie qui en buvait, dit-on, pour soigner son ulcère d’estomac, l’imposa à l’église orthodoxe comme vin de messe. Pourtant, Bacchus, le dieu du vin, est assez curieusement absent des grandes fresques mythologiques peintes pour François ler au château de Fontainebleau par le Rosso et le Primatice. Mais le poète Clément Marot, natif de Cahors le chanta comme une « liqueur forte et savoureuse » et le porta aux pinacles.

Le privilège bordelais fut aboli à la fin du XVIIIe siècle par l’édit promulgué en l776 par Louis XVI, mais l’embellie dans les vignobles du Quercy fut de courte durée. Dès l865, un puceron aussi microscopique que ravageur, Phylloxera vastarix, commença à infester la vigne en France et détruisit en l’espace d’une vingtaine d’années la majorité des plants du côté de Cahors… entre autres. Comme son nom d’origine grecque l’indique, il assèche les feuilles de vigne, la décompose et la tue pour ainsi dire, alors que les fléaux précédents, pyrale et oïdium, ne détruisaient que les récoltes.

Une activité viticole se maintient malgré tout en Quercy qui attend des jours meilleurs. Mais les hybrides utilisés ne produisent que de pâles copies du vin originel vanté et aimé par les rois. En 1947, quelques vignerons fondent la cave coopérative de Parnac. Leur but, faire renaître le malbec, le cépage patrimonial du cahors. C’est chez un propriétaire récoltant de Bordeaux qu’ils trouveront des plants dont est issu le vignoble actuel. Les gelées de l956 contribuèrent à retarder en partie la reconstitution de ce valeureux terroir qui provient des vieilles terres alluviales du Lot. En 1971, le cahors qui ne couvre que 440 hectares obtient l’appellation d’origine contrôlée. Enfin.

 

Sous le charme du Malbec et du monde

qui se met au « Noir »

Aujourd’hui, cette surface a depuis été multipliée par dix. Le « vin noir » est produit sur les deux rives du Lot par une quarantaine de communes, en amont et en aval de Cahors, dans les cantons de Cahors, de Luzech, de Puy-L’Evêque, de Catus, de Montcuq et de Lalbenque. 1985, 1988, 1989, 1990, 1995, 1996, 1998 furent de grands millésimes en Cahors.

« Au cours de ces dernières décennies, expliquent Michel Bettane et Thierry Desseauve, Cahors a pratiqué un double langage qui lui a nui. On vantait d’un côté l’accent rocailleux et les tanins accrocheurs de ses vins tandis que l’on ne cessait, de l’autre, d’augmenter la proportion de vignes de merlot au détriment du malbec et de pousser les rendements de production. Bref, les viticulteurs réalisaient des vins ronds, faciles et très souples, sans autre ambition que de concurrencer les petits bordeaux. Au début des années 80, une nouvelle génération de producteurs a repris les choses en main, définissant le style du cahors moderne à la fois élégant et vigoureux. Il faut s’en réjouir. »

C’est la génération des quadragénaires dynamiques qui amorce le renouveau de Cahors et son vin noir en étant en prise avec leur temps et à l’écoute de leur époque. A l’image de Cathy Fournier (Château Haut Mont Plaisir à Lacapelle-Cabanac), Cécile Croisille (Château les Croisille, à Luzech), Bruno Jouves (Domaine du Prince, à Cournou), Pascal Verhaeghe (Château du Cèdre, à Vire-sur-Lot), Vincent Neuville (Château de Chambert, à Floressas), Véronique et Stéphane Azemar (Clos d’un Jour à Duravel) et Dominique Delbru (Château Camp del Saltre, à Prayssac)

 

L’Association Les Seigneurs du Cahors, lancée en 1987, certifie que ces vins de grande origine offrent une haute expression du vin de Cahors millénaire. Les contraintes qu’impose l’association en matière de contrôle du vignoble, de limitation des rendements et de connaissance de la vinification, du vieillissement et de la mise en bouteilles sont une garantie de qualité et de tradition mais parfois ne favorise guère l’innovation et l’originalité pourtant essentielles en ces temps de crise viticole et de nécessaire remise en question.

« Nous sommes un vin profondément enraciné dans un terroir, une histoire, une culture, et par conséquent nos valeurs entrent en résonnance avec l’esprit du temps, déclare Jérémy Arnaud, directeur marketing de l’Union interprofessionnelle du Vin de Cahors qui cherche à parler vrai tout en utilisant des mots à la mode. Nous devons nous mêler à ce monde moderne et déraciné. Nous devons être une racine pour ce monde en quête de sens et d’authenticité. Malheureusement, nous restons associés le plus souvent à un monde traditionnel, déjà fortement enraciné, le nôtre… »

Le cépage principal est le Malbec qui devrait dans un souci de clarification supplanter ses autres noms de Côt et d’Auxerrois : c’est lui qui donne au vin de Cahors toute sa personnalité et sa saveur inimitable. Il entre pour 70% dans l’encépagement. Un décret du 5 juillet 1979 précise la proportion des cépages secondaires. Ces cépages sont le Merlot et le Tannat pour au plus 30 % au total.

Ce digne représentant des vins de la région du Sud-Ouest se distingue par une magnifique couleur cramoisi foncé, presque noire. L’interprofession a organisé le 16 janvier dernier un colloque à Cahors sur le thème « Blackitude et Black Paradox » cherchant ainsi à jouer de sa différence de couleur par rapport à la concurrence. « Le noir est la substance du passage, y a déclaré avec lyrisme l’écrivain Jean-Pierre Otte, un des conférenciers qui se pique de philosophie. Il s’inscrit et nous inscrit dans le présent, nous correspond absolument dans le processus de transformation qui nous emporte. Le découvrir de ses cinq sens et le boire sont une manière de communion dans le ravissement car si le noir, dans la matité, est une absence de couleurs, en revanche dans la brillance, comme c’est le cas pour le vin de Cahors, il les contient toutes. »

Pragmatique, c’est un vin en phase avec son temps et les nouvelles habitudes des consommateurs. Jadis, le Cahors devait attendre de trois à cinq ans avant d’être mis en bouteille et ne donnait ensuite, en bon vin de garde qui se respecte, le meilleur de lui-même qu’au bout de cinq à dix ans de bouteille. Actuellement, le Cahors jeune, très fruité, légèrement tannique, développe un nez puissant de cerise, de framboise, de cassis et s’épanouit en boucle avec beaucoup de souplesse et d’élégance comme par exemple « Le Clos d’un Jour » peaufiné du côté de Duravel par Stéphane et Véronique Azemar. Avec l’âge, il se métamorphose en un nectar harmonieux, bien charpenté, ferme sans être dur, corsé, avec un bouquet ample et une certaine distinction sans prétention.

« On trouve aujourd’hui deux écoles, précisent Antoine Gerbelle et Philippe Maurange. La traditionnelle, avec des vins fruités mais souples, voire un peu secs, et la moderne, avec des vins plus veloutés et des maturités de tannins plus poussées ».

 

Château Lagrezette dans la cour des grands

lagrezette

Erigé par la famille de Massault au XVe siècle sur les bases d’une maison forte du XIIe, le château Lagrézette incarne le mariage réussi d’une architecture massive de tradition médiévale et d’une élégante ornementation renaissance. C’est aussi aujourd’hui le fer de lance de l’Appellation en ces temps de mondialisation du vin. Après avoir été la propriété des familles de Malegat, Lebrun, de Belcastel, de Malartic d’Ambert, de Barde et Chevallier, Marie-Thérèse et Alain-Dominique Perrin l’ont racheté en 1980 après avoir eu un coup de cœur pour le Quercy et sa douceur de vivre. Le château est alors en piteux état, les Perrin le restaurent et il est classé monument historique en l982. Ils replantent dès 1980 une parcelle de vigne autour du pigeonnier, sur les 3e terrasses du Lot qui donnera le fameux millésime le Pigeonnier en 1997. Démontrant ainsi que le Cahors pouvait relever le défi du « Black Wine » associé au Malbec et prétendre à un statut de grand vin.

« Alain Dominique Perrin joue un rôle de locomotive par sa vraie volonté affirmée de qualité, sans parler de son exigence de rigueur. Mais pour lui, le vin n’est pas un luxe », souligne Jean Courtois, directeur général de Château Lagrezette depuis 1994.

Depuis plus de vingt cinq ans, l’ancien golden boy de Cartier s’est pris aux sortilèges du « vin noir » et imagine le monde de la fête en « Noir ». Ami des arts et de l’art de vivre, il aime recevoir ses amis et donner des fêtes somptueuses dans sa superbe propriété. En toute convivialité. Dès 1989, il fait appel au Bordelais Michel Roland, un pro qui a sans doute le don d’ubiquité pour se dépenser partout sans compter, pour le conseiller dans ses choix viticoles et dans la foulée, il relance un domaine cinq fois centenaire situé sur d’excellents terroirs. Avec la construction d’un chai enterré devenu un modèle du genre souvent cité en exemple. Datant du XVe siècle, le vignoble est entièrement restructuré et l’âge aidant, devient apte à produire des grands vins au dessus de tout soupçon. Pleine maturité du raisin et élevage raffiné en adéquation avec la structure du vin sont désormais la philosophie de ce « temple du cahors moderne » qui ne veut pas toujours dire clairement son nom dans un souci de marketing. (cf. Etiquette).

Lassé par l’immobilisme vigneron, Alain-Dominique Perrin a fini par claquer la porte de la présidence du syndicat local et consacre désormais son énergie à initier une formation à la création et à la commercialisation des grands vins. Imaginant des cuvées segmentées, il a commercialisé ainsi un vin de garde Château Lagrezette élégant bien sûr, puissant mais aussi étonnant et nuancé sur dix millésimes qui supporte la comparaison avec les plus grands crus. Son seul défaut : s’il n’est pas un luxe, son vin n’est pas donné… partant du principe que ce qui est rare est cher. Le 2003 est aujourd’hui disponible à la propriété. Mais nous nous conseillons pour le bonheur votre bourse et le plaisir de votre palais d’acheter malin en investissant dans le second vin de la propriété, Château Chevalier Lagrezette, à un bien meilleur rapport qualité prix.

Situé dans une des boucles du Lot, Château La Gineste, vignoble de 13 hectares sur Duravel, bénéficie d'un terroir assez exceptionnel et d’un cadre plutôt idyllique. Depuis qu’il a été repris en 2002 (3 millions d’euros environ) par la famille Dega qui a réhabilité le domaine en s’en donnant les moyens, ses vins ont retrouvé un second souffle et ont su s’adapter à la nouvelle donne mondiale en imaginant des étiquettes plus modernes, en se lançant dans le rosé pour élargir leur gamme et répondre à la demande du marché sans rien renier de la tradition des vins du Quercy. La vigne est entretenue le plus naturellement possible, en particulier par un désherbage mécanique et non chimique. L'ébourgeonnage, l'épamprage, l'effeuillage et les vendanges vertes sont réalisés manuellement, répondant ainsi à un souci constant de qualité et de maîtrise du rendement (30hl/ha) afin d'obtenir un vin de Cahors d'excellence à prix raisonnable.

Cadre supérieur jonglant avec les décalages horaires entre la Chine et le Quercy, Gérard Dega a misé sur l’oenotourisme car il compte bien se recycler et se ressourcer dans ses vignes lorsque sonnera l’heure de la retraite, en juillet 2007. Pour arriver à ses fins, il a fait le pari que la qualité finit toujours par payer en temps de crise à condition d’y mettre un supplément d’âme et un zeste de marketing. Sans compter les chambres d’hôtes au Château et au milieu du vignoble.

Le Domaine du Théron a retrouvé une seconde jeunesse quand, en l997, il est devenu la propriété d’un industriel belge grand amateur de vins français et de bonne chère. Après une carrière de quarante ans à la tête de la multinationale fondée par son père, Vic Pauwels a en effet choisi de troquer le commerce mondial des transformateurs électriques contre la production de vins rouges de qualité accessibles à toutes les bourses.  Réalisant ainsi un vieux rêve, il a fait construire un  nouveau chai de vinification qui compte parmi les plus modernes du Lot. Il a également su s'entourer d'une équipe de jeunes collaborateurs enthousiastes, menée par Henri-Jean Crassat, un ambitieux maître de chai issu du terroir qui a perfectionné ses connaissances dans différents châteaux de l'appellation. L'alliance de la tradition et de la technologie, le mariage des cépages Malbec et Merlot concourent à la réussite des deux Cuvées, Tradition et Prestige, offrant l'une et l'autre des vins chatoyants à la fois souples, fruités et puissants.  Celles-ci sont proposées à la dégustation dans le cadre superbe de l'ancien chai restauré ou des terrasses ombragées du Domaine, d'où l'on jouit d'une vue splendide et imprenable sur la vallée du Lot.

Cantelauze, le chant de l’alouette en occitan, est un lieu-dit historiquement dédié à la vigne sur la commune de Duravel, dans le Lot. La demeure, typique de l’architecture quercynoise traditionnelle est datée de 1791. Le patrimoine viticole entoure la propriété, sa situation privilégiée dans un méandre du Lot offre de belles perspectives à ce terroir… D’autant que le couple de vignerons, les Nomine, a mis la barre assez haut et s’est donné les moyens de ses ambitions. Signe particulier : les ceps sont jumelés à la plantation et les rangs bien espacés . La culture est raisonnée et la récolte manuelle. « Dès la naissance de notre projet, conforté par nos années d’expérience acquises en Champagne, nous avons l’ambition de marquer de notre empreinte la conduite de nos vignes et l’élaboration de nos vins. Aujourd’hui, les engagements que nous nous sommes fixés aboutissent pas à pas à l’expression originale et singulière de nos vins. Nous avons pris le temps de découvrir notre terroir et de créer des cuvées en adéquation avec leur terre de culture, la vinification de chacun est spécifique. Nous avons pris parti pour la vinification séparée des cépages et abouti au choix d’élaborer des cuvées uniquement avec le malbec, cépage originaire de Cahors. Nous avons aussi choisi de privilégier la finesse à la puissance, de laisser s’exprimer la matière sans l’artifice du bois… »

Non loin de là, Le clos d’un Jour est un vignoble de sept hectares situé sur les troisièmes terrasses du Lot, à Duravel comme Cantelauze. Entretenu avec soin et passion par un jeune couple à la tête bien faite, Véronique et Stéphane Azemar, il bénéficie d’un désherbage mécanique, sans fertilisation. Avec rendement faible, vendange manuelle et chai en gravitation. Les Azemar proposent astucieusement trois cuvées étonnantes qui sortent des sentiers battus du Quercy et participent du renouveau de l’appellation, à savoir : « Le Clos d’un Jour » élevé en cuve, « Un Jour sur Terre » élevé en jarre de terre cuite et « Un Jour… » vieilli en fûts de chêne.

« Nous ne cherchons pas à nous adapter et à coller à tout prix au goût du marché mais à exprimer notre terroir en laissant faire au maximum la nature. Au fond, nous voulons élaborer un vin qui nous ressemble… en variant le support d’élevage de nos différentes cuvées tout en gardant notre identité. »

Au cœur du vignoble, près de Puy l’Evêque, au sud de Cahors, le domaine de Triguedina se niche entre les méandres du Lot et s’étend sur 60 hectares. Son sol argilo-calcaire proche de celui de Pomerol permet de concocter de grands vins comme le Probus cuvée prestige 2003 sous la houlette d’un vigneron passionné, grand spécialiste du malbec. En 1830, Etienne Baldès plante ses premières parcelles de Cahors. Huit générations plus tard, Jean-Luc Baldès joue la carte de la qualité en conciliant tradition et modernisme, n’hésitant pas à apporter de nouvelles techniques innovantes de production. Il est devenu incontournable en Quercy et ses vins sont désormais des références en matière de terroir et de vinification.

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Clos de Gamot et Château du Cayrou

Superbe bâtisse dont les fondations datent du XIIe siècle, le château du Cayrou niché au cœur d’un parc aux soixante essences d’arbres est entouré de son vignoble s’étendant d’un seul tenant dans un des nombreux méandres du Lot. La famille Jouffreau, vignerons depuis des générations au Clos de Gamot à Prayssac, achète le château du Cayrou en 1971 et se retrousse les manches. Jean Jouffreau et son épouse y élaborent avec passion le vignoble actuel de 30 hectares. Leurs filles Maryse et Martine, ainsi que le mari de cette dernière, Yves Hermann, mettent aussi la main à la vigne et continuent avec bonheur l’exploitation familiale.

Planté sur un terroir de graves, le vignoble est composé de trois variétés de cépages : Malbec 73%, Merlot 20%, Tannat 7%. Le Malbec, cépage original de l’Appellation Cahors confère aux vins structure et puissance et le Merlot fort complémentaire lui apporte finesse, gras et rondeur.

La vinification se déroule en cuves inox de 200 hectolitres. Chaque cépage est vinifié séparément afin de mettre en valeur les qualités de chacun. Les cuvaisons s’étalent de 18 à 21 jours pour extraire le maximum de matière, de couleur et de concentration. Les cépages sont ensuite assemblés pour être élevés 18 à 24 mois dans des foudres de bois de chêne de 100 hectolitres. Cet élevage en bois va permettre une harmonisation des tannins, un épanouissement des vins qui pourront ainsi atteindre une première maturité avant d’être mis en bouteille. Ces vins de garde sont ensuite stockés dans une cave souterraine en attendant d’être dégustés. Ils se marieront fort bien alors avec confits, magrets, foies gras, canards bien sûr, mais aussi ils accompagneront des viandes rouges, l’agneau et le fromage.

Mais la famille Jouffeau n’en oublie pas pour autant de peaufiner leur premier bébé, le Clos de Gamot, un vignoble de 12 hectares planté avec un cépage unique, le Malbec, sur un magnifique terroir argilo-siliceux, avec galets et silex.

Une partie des vignes, encore en production, accuse 117 ans d'âge. Plantés tout juste après le phylloxéra en 1885 par les ancêtres de la famille Jouffreau, ces ceps centenaires ont des rendements très faibles de 15 à 20 hl/hectare. L'autre partie du vignoble dont l'âge varie de 40 à 70 ans a également des rendements très limités de 38 à 40 hl/hectare.

Les vignes sont travaillées par labour du sol, sans désherbants chimiques. Les vignerons du Clos de Gamot se livrent ainsi à une dizaine de façons culturales effectuées sur une saison : du printemps où l'on "ouvre" les vignes en déchaussant à la sarcle chaque cep de vigne, à l'automne où, après les vendanges, l'on "ferme" les vignes. Quelle magie des mots avant la dégustation !

Les vendanges qui commencent aux alentours du 20 septembre sont entièrement faites à la main : cinquante vendangeurs ramassent à parfaite maturité les 12 hectares en trois jours.

Les vinifications sont effectuées en cuves inox de 150 hectolitres (cuves ciment de 50 hectolitres pour les vignes centenaires) : les cuvaisons longues de 25 à 28 jours confèrent aux vins du Clos de Gamot un énorme potentiel de garde. Durant ces cuvaisons, les remontages s'effectuent à l'air 2 fois par jour pendant les 8 à 10 premiers jours puis 1 fois par jour, à l'abri de l'air, le temps qu'il sera nécessaire à chaque millésime pour extraire le maximum de matières qu'offrent les raisins de l'année. Après ces cuvaisons, chaque cuve est décuvée et subit une légère pressée : le vin de presse sera alors vinifié séparément. Puis les vins nouveaux vont se reposer tout l'hiver après avoir fait leurs fermentations secondaires.

Après les soutirages de printemps, les vins vont commencer leur élevage en foudres de bois de chêne de 100 hectolitres (en demi-muids pour la Cuvée des Vignes Centenaires) pendant 18 à 24 mois selon le millésime. Ouillages, soutirages, dégustations, assemblages rythment ce temps d'élevage pendant lequel les tanins s'harmonisent et s'équilibrent grâce au bois.

Après leur mise en bouteille, les vins du Clos de Gamot seront stockés dans un bouteiller souterrain, à l'abri des variations de température et dans le calme et l'obscurité, ils attendront de rejoindre votre table ou votre cave. Car, dans leur jeune âge, ces vins restent souvent fermés et concentrés, peu flatteurs parfois. Mais leur complexité s'exprime et s'épanouit avec l'âge qui leur confère harmonie, ampleur et puissance. Ils seront alors prêts à déguster entre 8 et 12 ans d'âge avec foie gras, gibier, viandes, cèpes et truffes... On touche sans doute là au secret du « black paradox », cet art de vivre qui permet une belle longévité malgré quelques excès de bonne chère.

CD


Notre sélection

Nous avons passionnément aimé

Château Lagrezette Pigeonnier 2005 : vin puissant et flamboyant qui peut attendre encore cinq ans. En dégustation à l’aveugle, il peut rivaliser avec les plus grands mais son prix est à notre avis exorbitant.

Clos Triguedina « Le petit clos » 2010 : un vin racé qui se déguste aux grandes tables, à l’Elysée, au Sénat, à l’Assemblée nationale, et tire l’appellation vers le haut.

Le Clos d’un jour 2010 : vin élégant, subtil et fruité, tout en longueur et en fraîcheur, sans rusticité, avec un zeste de poésie en prime sur l’étiquette

Nous avons bien, voire trop… aimé

Château Gautou cuvée exception 2009 : un cahors comme on les aime à la fois fin et velouté aux tanins riches avec des arômes de fruits cuits.

Château Haut plaisir cuvée prestige 2010 : sur des arômes de fruits noirs et de notes florales, on détecte une matière bien équilibrée et souple avec des tannins plutôt fins.

Château La Gineste 2010 : une superbe note de fruits mûrs et une belle attaque en bouche. Avec un excellent rapport qualité/prix

Château Cantelauze cuvée « Essences de Cautelauze » 2007 : avec ses notes de fruits mûrs et son boisé bien fondu dans le fruit, belle expression du terroir

Clos de Gamot 2009 : équilibré et puissant à la fois, avec un bon potentiel de garde.

Château Lacapelle-Cabanac Cuvée prestige 2011 : bien équilibré et typé, ce cahors élevé en barriques et dominé par le malbec (85%) associé au merlot de vignes trentenaires est un régal qui peut attendre encore 5 à 10 ans.

Domaine Cosse Maisonneuve Les Laquets 2010 : un vin bien vinifié et élevé dans les règles de l’art et dans la tradition des grands cahors.

 

Nous avons bien apprécié

Château Nozières L’Elégance 2010 : de belle matière au nez de cassis avec des tannins étonnants

Château du Souleillou cuvée Diane 2009 : une référence bien charpentée avec un nez complexe de fruits rouges à noyau et d’épices.

Lou Prince, Domaine du Prince, 2005 : un nectar du Quercy dans la pure tradition rustique et charnue des vins de Cahors

Château des Roches Le Serment 2009 : une valeur sûre qui allie finesse et structure avec des parfums de mûres et de griottes

 

Nos bonnes adresses

Château de Mercuès 46090 Mercuès. Tél : 05 65 20 00 01 : Ancienne demeures des Comtes-évêques de Cahors, ce château du XIIIe siècle devenu un relais château avec restaurant gastronomique, piscine, caves de vinification et chais de vieillissement souterrains vaut le détour et le séjour.

Château de la Treyne 46200 Lacave. Tél : 05 65 27 60 60 : restaurant gastronomique et chambres au luxe discret en pleine campagne. Piscine. Fermeture annuelle jusqu’au 21 mars.

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envue

Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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causedesfemmes droite

Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

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Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

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Ma chaîne de théâtreluccini

Fabrice Luchini & Pierre Arditi

dans Art de Y.Reza

au Théâtre

 

 

 

hors-serie

democratie israel

 


Prendre soin de ses jambes

 


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01uneusa 180

 


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29 Décembre 2015 par Louise Gaggini
28 Septembre 2015 par Louise Gaggini
19 Août 2015 par L.Gaggini
14 Avril 2015 par L'observatoire
18 Février 2015 par LG
13 Janvier 2015 par LG
13 Janvier 2015 par LG
10 Janvier 2015 par J.P Lledo

munitions littéraires

Inferno ou l'enfer de Dante

de Dan Brown

 

livre


Dan Brown mêle avec brio l’histoire, l’art, les codes et les symboles. En retrouvant ses thèmes favoris, Dan Brown a certainement construit l’un de ses romans les plus stupéfiants, au cœur des grands enjeux de notre époque.

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Le Dictionnaire du SiDA
Comprendre et appréhender 

Intérêssant pour toute la famille...

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pour étudiants, professionnels, médecins...

ou pour toute la famille.

 

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30 Décembre 2015 par redaction
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30 Décembre 2015 par redaction
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