La Ména (Metula News Agency), à connaître !
Une agence de presse du Moyen-Orient, _ entre Sud Liban et Syrie, en Israël, _ qui refuse la fatalité de la discorde entre des personnes appartenant à des cultures différentes.
La Ména (Metula News Agency) emploie des professionnels du meilleur niveau, afin d'exploiter au mieux leur connaissance du Moyen Orient, dont ils font partie.
L'agence est dirigée au plan rédactionnel depuis le village israélien de Métula qui lui donne son nom. Ce village est le plus septentrional de l'État d'Israël, il est en fait l'aboutissement géographique d'un isthme politique entre le Sud-Liban et la Syrie. D'où que l'on regarde depuis les fenêtres de l'agence, on ne distingue que les maisons de ces États voisins, leurs montagnes et leurs neiges en hiver.
« Nous sommes la seule agence de presse dont la direction rédactionnelle se situe en Israël, qui emploie en permanence des correspondants dans les pays et territoires arabes, que sont le Liban, la Jordanie et la Palestine, » dit le rédacteur en chef, Stéphane Juffa, fondateur de l'agence (2002), par ailleurs contestée par ses contradicteurs, la jugeant comme un média militant¹, ce qui contredit l'engagement des journalistes de la Ména qui expliquent leur présence au sein de la Ména par refus de la fatalité de la discorde entre des personnes appartenant à des cultures différentes : « Et donc, nous ont décidé de servir cet espoir commun, en faisant se réunir leur expression professionnelle dans la même agence. A la Ména nous sommes en effet persuadés que la paix repose, entre autres choses, sur trois paramètres pratiques : La connaissance de la réalité de l'autre - qui est largement exposée dans les articles de l'agence. L'analyse rationnelle, à laquelle nous nous livrons quotidiennement afin d'éliminer du chemin de la compréhension l'écueil du manque de réalisme, et la ré-information. »
« Notre correspondant principal au Liban, Michaël Béhé, joue un rôle prépondérant dans la ré-information des Libanais de la diaspora, aussi bien que pour ceux qui subissent au pays la domination syro-iranienne, par Hezbollah interposé " , poursuit Stéphane Juffa.
Le chef de la Ména palestinienne, Sami El-Soudi, fait partie de la tendance Sari Nusseiba, qui prône une approche réaliste à la solution du conflit régional, qui soit basée sur la reconnaissance et le respect mutuel et qui prenne en compte les droits légitimes de son peuple. Sami, par son langage simple, par une honnêteté intellectuelle sans concessions, a trouvé le moyen d'accéder directement au cœur et à la réflexion de ses lecteurs par chacun de ses articles ».
De fait, la Ména est constituée d'une mosaïque d'analystes et de commentateurs, provenant de tous les pays de la région et dont les idées vont de l'anarchisme déclaré d'Ilan Tsadik au néo-conservatisme pro américain d'un Guy Millière.
« Nos journalistes s'emploient à véhiculer les informations oubliées, tronquées, dénaturées, manquantes ou omises, qu'ils jugent nécessaires à la perception des bases et des péripéties de notre conflit. Tous, en effet, autant que nous sommes à la Ména, sommes persuadés de ce qu'aucune percée substantielle en direction de la paix n'est possible, tant que les habitants de la région seront soumis à la propagande haineuse et tant que les citoyens des pays occidentaux, si nécessaires dans leur rôle de modérateurs, recevront une information fabriquée au fil des intérêts étroits de leurs gouvernants."
Neuf ans d'une activité intensive, dans la poursuite de ces objectifs, ont déjà aménagé à la Ména une place réservée dans la culture médiatique francophone : « Aujourd'hui, la lecture des analyses de l'agence est devenue un passage obligé pour des centaines de politiciens européens, ainsi que pour des milliers d'informateurs des media francophones, qu'ils collaborent au quotidien Le Monde ou au Figaro, à la Télévision Suisse Romande, à TF1 mais aussi aux radios périphériques et FM et aux magazines hebdomadaires.
Nos critiques et nos analyses se distinguent de la plupart des autres par leur exhaustivité et par leur précision, à tel point qu'en neuf ans d'existence, il n'est pas encore arrivé qu'aucun de nos détracteurs ne mette en doute l'exactitude de nos développements, soit encore la crédibilité de nos sources ! »
La participation financière des abonnés est une contribution nécessaire au fonctionnement de l'agence, bien entendu. Stéphane Juffa précise : « Aucune personne ne sera privée d'accès aux dépêches de la Ména parce qu'elle est incapable de se les offrir. L'exclusion des lecteurs aux moyens modestes n'entrant pas dans notre concept de partenariat ».
Pour s'abonner : http://www.menapress.org/sub/subscribe.html
¹ Wikipedia souligne l'effet « controverse » : Le rôle de la Metula News Agency dans l'affaire Mohammed al-Durah, et plus généralement ses prises de position pro-israéliennes, notamment lors des conflits armés du Liban et de Gaza, l'ont mise au centre de plusieurs controverses qui lui ont donné sa notoriété. Elle se démarque toutefois d'autres sites de «réinformation » plus extrêmes et rejette toute forme de racisme.
Ces controverses se mêlent, à celles, plus générales, portant sur l'antisionisme, forme ou non d'antisémitisme.
A savoir, Luc Rosenzweig, ancien journaliste de Libération et ancien rédacteur en chef du Monde, fut également collaborateur de la Mena».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Metula_News_Agency