Pharmacognosie: l’autre nom des sciences naturelles
La connaissance de son environnement biologique est depuis toujours une préoccupation majeure de l’homme. Il a en effet cherché – et trouvé - les moyens de se soigner dans ce qui était à sa disposition depuis l’origine des temps: les plantes, et les animaux. C’est ainsi qu’est née la pharmacognosie, terme désignant la discipline s'intéressant à l'étude des remèdes d'origine végétale, animale ou minérale.
L'histoire de la connaissance des plantes: d'une médecine ancestrale au désamour...
La phytothérapie, qui concerne spécifiquement la thérapie par les plantes, est la spécialité la plus développée de la pharmacognosie. L’histoire de la connaissance des plantes est très ancienne : les premières traces écrites dont nous disposons sur les vertus médicinales des plantes datent de 3 000 avant Jésus-Christ. Hippocrate, au premier siècle avant JC, avait quant à lui identifié les grands principes curatifs de plus de 200 variétés de plantes. Au Moyen-Age, ce sont les apothicaires, ancêtres des pharmaciens, qui détiennent et dispensent leurs remèdes, basés pour majeure partie sur les végétaux, comme en témoignent les représentations d’époque. L’art nous offre d’ailleurs d’autres occasions de constater à quel point cette science est ancestrale, répandue et universelle : gravures, poteries et peintures anciennes ou plus modernes, orientales ou occidentales, montrent la pratique du soin par les plantes.
Au 19ème siècle, les recherches et découvertes en chimie ont marqué l’avènement d’une «médecine scientifique» qui a eu pour conséquence, dans un premier temps, le délaissement de la phytothérapie telle qu’elle était pratiquée au profit de traitements jugés plus rapides et efficaces.
Le retour en grâce de la phytothérapie
Et pourtant… au siècle suivant, certains médecins et professionnels de santé ont eu à cœur de réhabiliter l’usage des plantes. C’est le cas par exemple de Jean Valnet, grande figure de la phytothérapie et de l’aromathérapie, qui a réalisé de nombreuses recherches sur le sujet et a contribué à assoir la légitimé scientifique de la discipline. Il est notamment à l’origine du Collège de phytoaromathérapie et de médecine de terrain de langue française.
Comment expliquer ce regain d’intérêt pour les plantes, à l’heure où l’efficacité des antibiotiques ne faisait plus de doute ? On a simplement observé que la phytothérapie présentait de nombreux avantages : elle ne crée pas de dépendance ou d’effets secondaires néfastes, et contribue, au long terme, au bien-être général. Aujourd’hui la phytothérapie est aussi par excellence la science qui permet de traiter les « maux du siècle » : carences, stress, obésité, problèmes de sommeil… tout en respectant le corps, et l’environnement. C’est pourquoi « médecine de synthèse » et phytothérapie, loin d’être antinomiques, sont complémentaires. Les avancées réalisées d’un côté ne devraient pas faire négliger les recherches de l’autre. Pour plusieurs médecins, il n’y a pas de doutes sur l’efficacité de la phytothérapie : Bernard Debré par exemple a déclaré que « De nombreux tests sont en cours et démontreront le bien-fondé de la phytothérapie » (source).
Un marché en pleine expansion
Les consommateurs ne s’y sont pas trompés, et on assiste, depuis une trentaine d’année, à une très importante hausse de la demande. Entre 2000 et 2007, selon Precepta (source), le marché des compléments alimentaires (basés pour la plupart sur l’action des plantes) a connu une croissance de 13% par an ! A l’heure actuelle, le marché affiche + 75% par rapport à 2003 (source). Eurostaf prévoit que 2012 marquera l’entrée dans un nouveau cycle de croissance (source). On peut imaginer en effet que le potentiel de développement est important : il faut constater qu’aujourd’hui encore, c’est principalement une élite bien informée ou ceux qui appartiennent de façon engagée à la tendance bio qui représentent la majeure partie des consommateurs.
Seulement, cet engouement a aussi eu pour conséquence de démultiplier le nombre d’acteurs sur le secteur : les producteurs de plantes médicinales et aromatiques par exemple étaient une trentaine il y a 25 ans… ils sont 4 000 aujourd’hui ! Il est donc essentiel d’être assuré, en tant que consommateur, du professionnalisme du distributeur.
La nécessité de garantir la qualité des produits... et de guider les utilisateurs
Il faut en premier lieu être sûr de la qualité des produits utilisés : comme le souligne Hélène Roy, pharmacienne : « ce qui est important, c’est d’avoir des produits de qualité. Il ne faut pas se tromper de variété de plante : on n’utilise pas les mêmes cépages pour la vinification ou pour le raisin de table. » (source). Ce perfectionnisme est partagé par Philippe Laratte, président de Boutique Nature, qui distribue une gamme de compléments alimentaires en phytothérapie : « nos matières premières sont sélectionnées de manière extrêmement rigoureuse, et la réalisation de nos gammes a été confiée exclusivement à des laboratoires basés en France ou en Belgique, répondant à des normes pharmaceutiques ». L’assurance donc de fournir aux clients des produits de qualité, mais aussi traçables.
La qualité passe aussi par l’expertise de ceux qui élaborent et conçoivent les produits. Depuis la disparition en 1945 du diplôme d’herboristerie, il n’existe plus de spécialistes « officiels » du métier. N’importe qui pour autant ne devrait pas pouvoir s’autoproclamer nutrithérapeute ! C’est d’ailleurs la philosophie de Boutique Nature, dont l’équipe est composée « d’une pharmacienne, d’une diététicienne et d’ingénieurs agroalimentaires passionnés de nutrithérapie. Ils mobilisent […] des connaissances séculaires en matière d’agronomie et de botanique, mais sans pour autant faire l’économie des résultats les plus avancés de la recherche en pharmacologie et phytochimie ».
Et bien sûr, idéalement, il faudrait permettre au consommateur de se retrouver dans l’offre qui lui est faite. « La phytothérapie constitue aujourd’hui un domaine dans lequel il est difficile de se repérer », déclare Michel Paris en ouverture de son ouvrage sur « Ce qui marche, ce qui ne marche pas en phytothérapie ». Effectivement, l’offre est volumineuse et pas toujours lisible. La DGCCRF s’est d’ailleurs penchée sur le problème des étiquetages pas toujours complets, ou peu fiables (source)… Boutique Nature a pris les devants en mettant un point d’honneur à soigner le conditionnement des produits : « nous voulons que nos emballages servent de support à une information à la fois complète, accessible et parfaitement transparente des utilisateurs […] Nous sommes convaincus que cette démarche permettra au plus grand nombre de faire des choix en toute confiance». Chez Boutique Nature, l’exigence de qualité des produits vient alors rencontrer un véritable souci de démocratisation… car il serait dommage que les bienfaits de la phytothérapie restent réservés à une élite, bien informée et / ou particulièrement sensibilisée à la tendance bio ! La phytothérapie est une science ancestrale… qui ne doit pas devenir l’affaire de charlatans ou d’opportunistes à l’affût d’une place au soleil sur un marché en expansion. Sa démocratisation est très souhaitable, car elle est susceptible d’être réelle source d’amélioration du bien-être, mais par le biais de véritables professionnels, qui sauront garantir son sérieux, et son efficacité.