Boualam Sansal invité d'honneur au Festival International des Ecrivains à Jérusalem
L’écrivain Algérien Boualem Sansal, invité d’honneur à la Foire du Livre de Jérusalem
http://www.nananews.fr/fr/debats/voir-tous-les-dossiers-de-nananewsfr/3218-lecrivain-algerien-boualem-sansal-invite-dhonneur-a-la-foire-du-livre-de-jerusalem
(Je ne sais pourquoi il m’est impossible de poster un .com dans Nananews,) concernant l’article sur la participation de l’écrivain Boualem Sansal au Festival International des Écrivains à Jérusalem, dans le magnifique quartier de Mishkenot Sha’ananim, «construit il y a deux siècles par Lord juif Montefiore afin de remédier à la misère des Juifs, qui subissaient l’humiliation quotidienne du joug musulman», ainsi que nous l’écrit Jean-Pierre Lledo qui précise : «Un traitement à ce point dégradant, qu’il alerta même Karl Marx». (à ce sujet lire le magnifique article qu’il a publié dans New Metal Agency (www.menapress.org)
Je poste donc cet ajout à l’article dans notre agora :
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Malgré tout Hanifi n’est pas en mesure de contester la valeur de l’œuvre de Sansal sous peine d’être taxé de malhonnêteté intellectuelle. Et du coup sa critique se retrouve toute flageolante entre louange et blâme : « L’on peut reprocher à Boualem Sansal, ou à ses personnages, (écrit Hanifi) une certaine perception du monde, plutôt manichéenne, une perception parfois auto-flagellante. Ce reproche je le fais ici à travers cette recension incomplète, [B]mais nous ne pouvons faire l’impasse sur la fiction en tant que telle. Rue Darwin est un roman de haute facture[/B], même si cette inspiration, cette hardiesse, cette effervescence, ce mouvement qui ont émaillé ses premiers romans est moindre. Mouvement qui féconde la vérité, une vérité parmi d’autres, la vérité de la littérature. De son style fluide (…) transparaît [B]un témoignage fort, bouleversant même[/B], « écrit comme un impressionniste construit son œuvre », ou sa fresque. »
A propos de Boualem Sansal, Jean-Pierre Lledo écrit : « Boualem Sansal est un immense écrivain algérien, d’aucuns ne résistant pas à décréter qu’il est même le meilleur que l’Algérie ait jamais produit. Et Sansal, probablement parce qu’il est hors de portée du qu’en dira-t-on, a décidé de briser le boycott que les Arabes imposent à l’Etat hébreu et d’accepter de participer au Festival des écrivains. (…) Il faut en effet savoir que, dans le monde arabe et musulman, même lorsque l’on peut tirer à boulets rouges sur le pouvoir, décrier le système politique mafieux, et mettre à nu les travers de la société patriarcale, l’intellectuel est tenu, par compensation, d’afficher un nationalisme sans faille, et surtout, de charger Israël.
Or Boualem Sansal est sans doute le premier intellectuel du monde arabe et musulman à ne pas se plier à cette contingence.
Dans quelques jours, du 13 au 16 mai, Boualem sera donc pour la première fois en Israël, dans Jérusalem, sa capitale de toujours. La capitale de la Judée, débaptisée par l’empereurHadrien, et renommée Palestine, en l’an 135, afin de sanctionner la révolte des Hébreux contre l’occupant romain, dirigée par Bar Kokhba. Jérusalem, que l’islam conquérant commença de recouvrir par ses propres temples, dès le VIIème siècle.
Avec Sansal, on sort des sentiers battus chers à la littérature du monde arabe ; de l’obsessif, de l’onirique, du romantisme poétique, et de la poisseuse nostalgie de l’âge soi-disant d’or, pour aller, dans des formes de plus en plus classiques, vers le réalisme. »
Lire l’article complet dans www.menapress.org, cela en vaut vraiment la chandelle !