Le mariage pour tous : Hollande touche à l’intouchable : la nature et l’enfant !
Mais où donc s’apprend le métier de dieu ? questionnait Jean Rostand devant les transgressions génétiques qu’il eut l’intelligence de percevoir dans la vie des hommes.
Aujourd’hui, au-delà de toutes idéologies religieuses, nous sommes à même de nous poser la même question lorsque nous prenons le temps de réfléchir aux conséquences « du mariage pour tous » que veut imposer le gouvernement Hollande et les adoptions d’enfants qui s’ensuivront pour des couples de même sexe.
Comment des lois, des hommes et une administration peuvent-ils s’arroger le droit de modifier juridiquement, et c’est là que le bât blesse, ce que la nature biologique, génétique et physiologique a donné à des hommes et des femmes pour faire un enfant.
Il faut un homme, une femme et une différenciation chromosomique pour créer la vie, qui ne peut se concevoir autrement à moins de risquer des transgressions scientifiques dangereuses pour l’homme et l’humanité. C’est sur cette fondation femme, homme, enfant que naît la famille.
Sans tomber dans la paranoïa et la peur d’un docteur Moreau, d’un Frankenstein ou d’un « Meilleur des mondes » nous devons à nos enfants de les protéger et ainsi de génération en génération, de toutes les manipulations et manigances qui peuvent les atteindre.
C’est donc pour des raisons de protection de l’enfant, que nous ne pouvons entériner ce mariage pour tous, que nous aurions accepté s’il n’avait été question que d’amour entre deux personnes quel que soit leur sexe.
Mais, hélas, ce mariage pour tous, devenu civique au même titre que les mariages entre hommes et femmes, change juridiquement la fonction naturelle de parent et entérine qu’une famille peut être composée de deux hommes ou de deux femmes, ce qui permet l’adoption et sans doute des déviations de procréation assistée, mais surtout décide que contre toute nature biologique, un père peut être une femme et une femme un père.
Cette proposition de loi d’un gouvernement irresponsable, en dehors de diviser les Français dans une époque où il serait bon de les rassembler, va surtout si elle est votée et appliquée, atteindre les enfants qui seront alors pris en otage en toute conformité avec la loi.
Adoptés par deux parents du même sexe, ils ne pourront plus se différencier sexuellement ni apprendre à devenir un homme ou une femme dans toute leur complexité et universalité, mais seraient par contre soumis à tous les risques de troubles de personnalité, de souffrances mentales et physiques qui y seront, par force, liés.
Nombreux sont les enfants nés d’un homme et d’une femme, soit sous X, abandonnés, adoptés ou nés de procréations assistées, qui ne parviennent pas à se construire, seulement parce qu’ils ne savent pas d’où ils viennent ni d’où ils sont. Et tout l’amour qu’ils reçoivent de parents adoptifs attentionnés et aimants ne parvient jamais à les accomplir intimement.
La blessure reste là, béante et douloureuse, et la plupart passent leur vie d’adulte dans une quête éperdue de racines et de liens génétiques. Qui suis-je ? De quoi suis-je porteur ? De quelles maladies ou de quelles aptitudes ? Pourquoi m’a-t-on abandonné ? Qui est mon père et qui est ma mère ?
Et l’on en revient au lien. Ce lien qui lie chaque être à l’avant et l’après, qui enracine, protège du vide et de la finitude, du néant.
La loi sur le mariage pour tous, en modifiant le statut parental et faisant d’un homme une mère et d’une femme un père, dans le meilleur des cas puisque certains couples ne seront que ce qu’ils sont, des hommes ou des femmes, est la porte ouverte à des transgressions juridiques, sociales et humaines qui à elles seules sont des aberrations majeures, mais les conséquences traumatisantes qui atteindront les enfants, sont elles du délit et de la violence aux personnes.
Il y a quelque temps, je vous disais que lorsqu’une loi était absurde, inique, injuste et dangereuse pour l’homme, s’y opposer et la rejeter, devenait alors un acte de courage qui donnait toute sa hauteur à la nature humaine.
La loi pour le mariage pour tous, telle qu’elle est proposée aujourd’hui, est de ces lois-là.
Il est impératif d’y résister et d’y apporter des modifications en ce qui concerne la filiation, le statut parental, l’adoption programmée.
Un mariage pourquoi pas, avec solennité et amour évidemment, mais pas d’accès à l’enfant et à l’adoption. Pas de changement de statut. Un homme reste un homme, une femme une femme et la différentiation sexuelle une nécessité pour fonder une famille.
Que nous soyons athées, agnostiques ou croyants, devant un gouvernement qui s’autorise à toucher à l’intouchable, à la nature et à l’enfant, demandons-nous ainsi que Jean Rostand se le demanda « Mais où donc s’apprend le métier de Dieu ? »