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Listen to your heart


Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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ecole chair

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

ecoledelachair-15-01

Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

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30 Décembre 2015 par Christian Duteil
2015-12-30-17-06-11

 

La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

carte2France

Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

04 COUV_DIA_10_reduit


 

Le Programme du PS pour 2012 :


François Hollande

 

Après avoir de lu le texte du projet socialiste et l’avoir expurgé de tout ce qui n’est pas des propositions d’action concrète, la rédaction de nananews.fr vous offre la possibilité de vous faire votre idée sur le programme « officiel » du PS pour ce quinquennat.


Beaucoup plus dense que le projet UMP, il propose un champ d’action qui s’étend à tout les aspect de la société. (Il est donc un peu plus long à lire, 10mn au lieu de 5). Même dégagées de leurs « explications » et « justifications » les mesures proposées renvoient clairement à une conception radicalement différente du rôle de l’état et du type de société souhaité ; la place de l’écologie y est étonnamment importante.

 

Mais le reproche que nous avions fait au projet UMP quand à son manque de chiffrage est encore plus flagrant dans le programme du PS. Et devant l’accumulation de promesses faites il est difficile de ne pas se demander lesquelles seront sacrifiées pour répondre au manque réel d’argent public.

 

Rendez-vous dans « le débat de la semaine » pour en parler…


 

Proposer un nouveau modèle de développement :

 

Au cours de la législature 2012-2017, la France doit se fixer au moins quatre objectifs d’intérêt général :

-porter son potentiel de croissance de 1,5 % a` 2,5 % du PIB;

-réduire le chômage pour retrouver l’horizon du plein emploi;

-permettre aux jeunes d’accéder au marché du travail et mettre à profit l’expérience des seniors ;

-préserver notre base productive et la rendre créatrice de valeur ajoutée.

 

Favoriser la constitution d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) comprenant entre 250 et 5 000 salariés, car leur déficit est le talon d’Achille de notre économie à l’export, et ainsi créer des emplois.

 

Investir massivement dans les secteurs d’avenir, favoriser la conversion écologique de l’industrie, structurer des filières stratégiques. Plusieurs domaines-clés : les énergies décarbonées (éolien notamment marin, biomasse, photovoltaïque), les mobilités du futur, qu’elles soient « réelles » (automobile, logistique, aéronautique, espace) ou virtuelles (télécommunications, numérique), la chimie-biologie-santé

(nouveaux médicaments, médecine régénératrice, ingénierie tissulaire), l’agro-alimentaire et les dérives industriels de l’agriculture (matériaux bio-sources pour l’isolation et l’éco-conception), la gestion et la maîtrise des risques naturels et technologiques, mais aussi le tourisme.

 

Permettre les prises de participation au capital des entreprises en difficulté conjoncturelle mais viables à long terme ou dont le secteur d’activité est stratégique

 

Les PME, premières sources de l’emploi en France, seront au cœur de notre stratégie économique. Au sein de la Banque publique

d’investissement, nous créerons une agence des TPE/PME de moins de 20 salariés, qu’elles soient agricoles, industrielles ou de services, y compris dans le secteur de l’artisanat. En lien permanent avec les régions et les agglomérations, ses missions consisteront à les guider dans leurs démarches administratives (assistance juridique, fiscale et comptable, veille technologique sur les opportunités de marches), à leur permettre de réaliser un «diagnostic innovation».

 

Une amélioration du statut des 2,7 millions de travailleurs non-salariés de notre pays. Soutenir la création de vraies TPE et de décourager la précarité ; nous reviendrons sur le statut d’auto-entrepreneur.

 

Les relations des PME avec les grandes entreprises sont inégales, nous proposons de les rendre plus équitables : recours juridiques simplifiés et accélérés, réduction des délais de paiement jusqu’à 45 jours, renforcement des pénalités de retard, transformation du trimestre créditeur pour la TVA en mois créditeur.

La Banque publique d’investissement, à travers sa politique de filières, initiera des réseaux de compétences entre grands donneurs d’ordres d’envergure mondiale, PME et jeunes pousses. En France, seuls 30 % des marches publics sont attribues à des PME. C’est pourquoi leur accès à la commande publique sera facilité, y compris au niveau européen : nous plaiderons auprès de la Commission et de nos partenaires pour la mise en place de quotas ou de référencements particuliers, comme il en existe aux Etats-Unis et au Japon.

Nous redonnerons aux élus locaux les moyens d’agir pour un développement commercial équilibré: toute ouverture ou extension d’une surface commerciale supérieure à 300 m2 sera soumise a` autorisation municipale.

Une révision de la loi LME sera menée afin de la rendre plus juste et plus efficace, notamment par la suppression des «soldes flottants».

Nous nous opposerons à l’extension de l’ouverture le dimanche au-delà` de sept dans l’année.

 

 

Réorienter l’épargne et la fiscalité vers l’investissement productif

 

L’impôt sur les sociétés sera modulé selon que les Bénéfices seront réinvestis  en équipements, en R&D, en formation, en salaire – ou qu’ils seront distribués sous forme de dividendes aux actionnaires.

Dans le premier cas, favorable à l’emploi et à la production, le taux d’imposition passera de 33,3 % a` 20 %. Dans le second cas, parce que l’économie réelle doit primer sur la finance, le taux d’imposition sera porte jusqu’a` 40 %.

 

Recentrer le Crédit d’impôt recherche (CIR) :

Après une évaluation précise du coût et de l’affectation réels du dispositif nous recentrerons le CIR vers les dépenses de R&D des PME de moins de 2 000 salaries et les entreprises industrielles stratégiques.

 

Un livret d’épargne industrie sera crée par l’intégration du livret de développement durable (ex-CODEVI) et du livret d’épargne populaire. Son usage sera exclusivement dédié aux secteurs d’avenir dans le cadre de la Banque publique d’investissement.

 

Renforcer l’attractivité de l’économie française et promouvoir le «made in France»

 

En lien avec les régions, nous relancerons le programme national de lignes à grande vitesse (LGV) et les dessertes de proximité afin de relier nos territoires et les connecter plus encore au réseau européen.

Pour le transport de marchandises, priorité sera donnée au fret ferroviaire et au développement de l’intermodalité avec un objectif ambitieux : se rapprocher des 50 % des volumes de marchandises acheminées par le train en 2020. Nous appuierons également l’essor du transport fluvial.

Nous proposerons un co-investissement franco-allemand pour réaliser la ligne TGV Paris-Berlin d’ici la fin de la décennie. Ainsi, on pourra relier les deux capitales en moins de trois heures trente.

 

L’accès et la connexion au haut débit et au très haut débit sur l’ensemble du territoire seront développés.

 

L’Allemagne a montre qu’elle savait défendre et promouvoir la préservation sur son territoire des procès les plus sensibles et des activités d’assemblage final. Les Etats-Unis s’engagent dans une voie identique en prenant des mesures douanières qui visent a` favoriser l’importation de composants intermédiaires pour fabriquer le produit final sur le sol américain. La France pourrait s’inspirer de ces démarches avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, en passant avec eux « un pacte de production et de co-développement industriel » équitable. Dans le contexte du printemps des peuples arabes, une telle stratégie serait particulièrement opportune.

 

Promouvoir le savoir-faire français, c’est continuer d’investir dans les filières technologiques où la France est en tète, comme les

énergies, ou encore l’aéronautique, la construction navale (civile et militaire), l’espace et la défense, autant de secteurs dont les emplois sont massivement localises sur notre territoire.

Nous veillerons aussi à développer le tourisme, qui constitue pour notre pays un puissant levier de développement. L’économie touristique est un facteur fort d’intégration sociale qui représente plus de 2 millions d’emplois.

 

Affirmer la vocation industrielle de l’Europe

Nous proposerons a` nos partenaires plusieurs initiatives :

 

-Le lancement d’un emprunt européen pour réaliser les grands programmes d’investissements dans les domaines du futur soit par une adaptation des textes permettant a` l’Europe d’emprunter pour financer des grands travaux d’intérêt général, soit par une augmentation du prochain budget communautaire qui sera adopte par le Conseil européen avant la fin de l’année 2012.

 

- La constitution de nouveaux champions industriels européens, ainsi que la mise en réseau des pôles de compétitivité et des centres d’excellence universitaires et de recherche.

- La mise en place d’une vraie agence de l’innovation industrielle et de la réindustrialisation, adossée à la Banque européenne d’investissements.

- La création d’un brevet européen pour aider les PME innovantes à protéger leurs innovations et à exporter.

 

Il est indispensable de rééquilibrer la politique de change de l’Euro en faveur de la croissance et de l’emploi, et d’imposer la réciprocité dans l’échange commercial. Pour préserver sa base industrielle, l’Europe doit pouvoir se battre à armes égales dans

la compétition internationale, et non avec une monnaie surévaluée et en étant ouverte à tous les vents.

- Une vraie politique de rattrapage à l’égard des nouveaux entrants qui rende possible la convergence économique, fiscale et sociale avec l’ensemble des pays de l’Union.

 

Miser sur l’éco-conception

 

Nous généraliserons le principe de l’éco-conditionnalité des aides aux entreprises, en particulier les allègements de cotisations sociales.

Les projets industriels les plus innovants dans ces domaines (technologies de recyclage et de biodégradation, déconstruction des produits industriels complexes comme l’automobile, nouvelles technologies de maitrise de l’énergie, matériaux d’éco-construction) bénéficieront d’un soutien financier bonifié.

 

Nous développerons, en les rationalisant, l’éco-labellisation et l’éco-certification des produits et des procédés industriels.

 

Rattraper notre retard en matière d’énergies renouvelables et d’économies d’énergie pour réussir la transition écologique

 

La priorité doit être donnée aux énergies sûres et durables, encore marginales dans notre «mix» énergétique. Il s’agit de garantir l’indépendance et la sécurité énergétique de la France, donc de sortir de la dépendance au pétrole et au nucléaire.

Nous rendrons la TVA écomodulable, c’est-à-dire réduite sur les produits non polluants et plus élevée sur les autres.

 

Nous développerons les infrastructures et le confort – et dans le logement – nous accélèrerons et planifierons la rénovation thermique du parc de logements anciens. De même, pour réduire la facture énergétique pour les particuliers, notamment les plus modestes, et son impact sur l’environnement, nous procèderons à une taxation des groupes pétroliers.

 

Nous procèderons à une taxation des groupes pétroliers. Nous mettrons en place une nouvelle tarification qui assurera à tous l’accès à l’eau et à l’énergie. Cette tarification sera fonction de l’usage, avec un tarif de base peu cher pour les besoins essentiels et des tarifs progressifs pour les consommations non contraintes.

 

Un fond national de l’efficacité énergétique sera constitue afin de financer ces économies d’énergie. Il sera abonde par le produit de la contribution énergie-climat, de taxes sur l’uranium et les déchets nucléaires, des taxes actuelles sur les produits fossiles (25,5Mds €/an) et par les économies permises par la suppression des niches fiscales liées aux énergies fossiles (4Mds €/an). La taxation des super profits des compagnies pétrolières viendra compléter le financement, le cas échéant, en particulier pour les dispositifs d’accompagnement à destination des ménages précaires.

 

À partir de 2012, nous augmenterons la part des énergies renouvelables pour sortir de la dépendance au nucléaire et au pétrole. En France, le nucléaire n’est pas qu’une source d’énergie, il est un fleuron industriel, un socle de technologies et de savoir-faire qui ont forge notre indépendance nationale. Penser notre avenir énergétique présuppose de penser l’avenir de notre industrie nucléaire.

 

Quant aux missions des entreprises françaises compétentes qui représentent 200 000 emplois directs et indirects dans notre pays, elles doivent être orientées autour notamment de quatre objectifs stratégiques :

La sécurité des installations existantes,

Le traitement et le stockage des combustibles uses,

Le démantèlement des centrales en Europe et dans le monde (après Fukushima, les demandes vont se multiplier),

Développer leurs activités consacrées aux énergies renouvelables.

Les crédits d’Etat pour le renouvellement du parc de centrales nucléaires actuellement engage seront conditionnes au respect de ces orientations.

 

Nous mettrons en place un moratoire sur l’accroissement des capacités nucléaires. Les exportations de technologies nucléaires (y compris le MOX) seront interdites sur les pays ou zones à risque.

Nous reviendrons sur la loi NOME (Nouvelle organisation des marches de l’électricité). La propriété publique des infrastructures de traitement des déchets nucléaires sera garantie, tout comme celle des infrastructures stratégiques de transport de gaz et d’électricité.

Les énergies renouvelables supposent des unités de production plus petites et plus disséminées. Nous mettrons en place une politique d’incitation efficace en faveur de l’autoconsommation des énergies renouvelables, en réservant notamment leur tarif d’achat à l’excédent de production.

 

Nous plaiderons pour un statut public des réseaux européens de transport énergétiques.

 

Soutenir une agriculture écologiquement et économiquement durable :

 

Soutenir et accompagner les agriculteurs qui veulent rompre avec l’usage systématique de pesticides et d’engrais, le gaspillage de l’eau et des énergies fossiles.

 

Nous encouragerons les agricultures durables, notamment l’agriculture biologique. Les circuits courts, du producteur au consommateur local, seront favorisés à travers des mesures concrètes et expérimentées avec succès par plusieurs régions et départements à direction socialiste. Nous réorienterons la commande publique (État, collectivités territoriales, entreprises publiques) vers l’achat de produits de l’agriculture de proximité (lait et laitages, viandes, fruits et légumes).

 

Une meilleure information sera donnée aux consommateurs par un étiquetage approprie des produits (localisation des lieux de production, performance environnementale).

 

Le régime social agricole sera remis à plat afin d’aller vers la parité avec les autres régimes.

 

Aller vers une pêche durable

 

Nous plaidons pour que l’accès à la ressource et aux aides publiques soit conditionné à une série de critères portant sur les pratiques des pêcheries : impact environnemental, consommation de carburant et rejets de CO2, respect des conventions internationales sur la sécurité et le statut des marins, contribution de l’activité à l’emploi. Nous soutiendrons le modèle de la pêche artisanale et nous développerons de nouvelles zones protégées pour les poissons en milieu marin (zones Natura 2000 en particulier).

 

Stopper l’érosion de la biodiversité et restaurer le patrimoine naturel

 

Nous rendrons les inventaires floristiques et faunistiques obligatoires dans les communes de plus de 50 000 habitants.

 

Nous nous engageons à accroître la surface forestière publique, via la mise en place d’un droit d’expropriation sur les forêts pour les collectivités locales ou leurs groupements dans les zones sensibles au plan environnemental et/ou paysager (parcs

nationaux, parcs régionaux, zones Natura 2000, zones de montagne).

 

Valoriser l’économie sociale et solidaire

 

Nous faciliterons et protègerons, au plan juridique, la reprise d’entreprise par les salariés sous forme de SCOP (Société  coopérative de production) ou de SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). Nous créerons une nouvelle forme de coopérative, la société coopérative à actionnariat salarié majoritaire, qui pourra ainsi assurer l’émergence de grosses PMI coopératives, en particulier dans les secteurs qui ont de forts besoins capitalistiques. Les coopératives comme beaucoup de petites entreprises sont bridées dans leur développement par manque de fonds propres. La banque publique d’investissement y sera particulièrement attentive. L’Etat accompagnera les territoires qui inscriront l’ESS dans leurs projets de développement, au travers de contrat d’objectifs pluriannuels...

 

Actuellement, une entreprise doit aller jusqu’à la liquidation pour pouvoir être reprise par les salaries licencies, ce qui constitue un handicap considérable pour la réussite de la reprise. Il faut permettre de déclencher la reprise coopérative avant cette étape. Les mises de fonds initiales sont souvent très importantes, il faudrait donc créer des mécanismes pour garantir la mise de fonds des salaries et créer des prêts leviers.

Par ailleurs, nous créerons un statut du salarié repreneur et un droit de préemption social pour donner la priorité aux projets collectifs des salaries de reprise des entreprises en cas de fermeture de site.

 

 

Travailler mieux pour vivre mieux

 

Combattre le chômage

 

Le défi de l’emploi des jeunes

 

300 000 emplois d’avenir seront proposés sur cinq ans, dont la moitié dès 2012, dans les secteurs d’innovation sociale et environnementale. Il seront conçus sur le modèle des emplois jeunes qui, entre 1997 et 2002, avaient permis à 72 % de leurs bénéficiaires d’être recrutes dans des emplois à durée indéterminée.

Leur coût sera finance par la suppression de la subvention aux heures supplémentaires.

Une lutte déterminée contre les stages abusifs.

Tout stage devra se faire dans le cadre d’un cursus pédagogique et être nécessaire à l’obtention du diplôme prévu par ce cursus. Les entreprises feront figurer le nombre de stagiaires présents dans les bilans sociaux. Les institutions représentatives du personnel (IRP) seront informées lors du recrutement d’un stagiaire.

 

Maintenir les plus de 50 ans dans l’emploi

 

En rendant obligatoire la négociation triennale de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) dans les entreprises de plus de 300 salaries ;

 

En généralisant les dispositifs de tutorat en entreprise, pour que les travailleurs seniors transmettent leur expérience aux jeunes ;

En ouvrant d’autres possibilités que la retraite-couperet avec une réduction progressive du temps de travail ;

En aménageant les conditions de travail des plus de 55 ans par la limitation ou la suppression du travail de nuit et des tâches physiques, ainsi que par l’augmentation des temps de pause.

 

Lutter contre les licenciements boursiers.

 

Le coût des licenciements sera plus cher pour les entreprises qui versent des dividendes ou qui rachètent leurs propres actions.

 

Sera instaurée une obligation de remboursement préalable des aides publiques perçues cinq ans avant toute ouverture de procédure de licenciements ou de fermetures de sites non justifies par les difficultés de l’entreprise.

 

Dans les cas de pratiques manifestement contraires à l’intérêt même de l’entreprise, menaçant volontairement sa perennite (Molex, par exemple), nous donnerons la possibilité aux salaries de saisir le Tribunal de grande instance afin de prendre les mesures nécessaires, y compris la mise sous tutelle judiciaire, le temps utile pour faire cesser ces pratiques.

 

Les mécanismes d’exonération ayant dégradé la bonne application des 35 heures seront annulés (détaxation des heures supplémentaires, remise en cause du repos dominical, extension du forfait jour au mépris des recommandations du Comite européen des droits sociaux)

 

Le CDI sera favorisé, notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales aux entreprises qui emploient un quota trop élevé de travailleurs précaires.

 

Mettre la finance au service de l’économie pour mieux partager les richesses


Nous proposons qu’au sein des entreprises qui ont une participation publique dans leur capital, les rémunérations soient comprises dans une échelle de l’ordre de 1 à 20.

 

Nous alignerons la fiscalité dérogatoire de revenus comme les stock-options ou les attributions gratuites d’actions sur celle qui pèse sur les salaires.

 

Nous interdirons les crédits renouvelables et, en contrepartie, nous mettrons en place un crédit social à la consommation assorti d’une formation à la gestion de ses finances personnelles.

 

Nous imposerons la mise en place d’une offre rassemblant les services bancaires minimum et nécessaires aujourd’hui à la vie courante, à un prix extrêmement faible et accessible à tous.

 

Il faut revenir a` une stricte distinction des métiers bancaires et séparer activités de dépôt et activités financières. Les banques traditionnelles ne doivent plus prêter l’argent des épargnants et des clients aux banques d’affaires, ni acheter des titres structures par ces banques d’affaires.

 

Nous agirons pour que soient mis en place des mécanismes de garantie et de solvabilité des banques, financés par elles-mêmes et non par les contribuables, et pour limiter la taille des établissements qui conduisent des activités spéculatives.

 

Dans la loi de finances pour 2013, nous appliquerons une surtaxe de 15 % de l’impôt sur les sociétés acquitté par les banques et les établissements financiers. Son produit sera affecté au financement des retraites de la nation.

 

Encadrer les flux financiers et lutter contre les pratiques spéculatives

 

Nous proposons d’instituer une taxe sur les transactions financières de 0,05 % dont le principe a été acté par le Parlement européen en mars 2011. À l’échelle de l’Union européenne, elle permettra de dégager 200 milliards d’euros supplémentaires par an.

 

L’Europe doit aussi agir rapidement, notamment par le renforcement des «ratios prudentiels» et de la régulation du secteur bancaire, ainsi que des fonds spéculatifs (hedge funds.) Les organes de contrôle et de supervision doivent être étoffes et la vente à découvert sans contrepartie interdite.

 

Nous proposons d’établir une agence de notation publique sous l’égide de l’Eurogroupe.

 

Le secret bancaire devra être interdit au sein des 27 pour permettre a` l’Europe d’obtenir sa disparition progressive dans tous les Etats qui vivent de l’évasion et de la fraude fiscales.

 

En retour du financement public assuré à ces établissements, nous exigerons que les grandes écoles s’intègrent dans un cursus de recherche des universités et qu’elles privilégient les formations scientifiques et techniques, notamment dans les domaines prioritaires de notre politique industrielle : numérique, biologie, énergie, agroalimentaire…

 

Sortir l’Europe de la crise  

 

L’émission d’eurobonds (emprunts européens) pour financer les investissements du futur (réseaux transeuropéens de transports et d’énergie, réseaux numériques, biotechnologies...) et les champions industriels de demain ;

 

En complément du fonds européen de stabilité financière, la BCE sera autorisée à financer la dette souveraine des Etats membres de la zone euro pour leur permettre de s’affranchir de la pression exercée par les marchés financiers ;

 

L’adoption d’une assiette commune et d’un taux minimum de l’impôt sur les sociétés pour mettre fin a` la concurrence mortifère entre Etats européens

 

La construction avec les pays qui le voudront, dans le cadre d’une coopération renforcée permise par les traités actuels, d’une Communauté européenne des énergies.

 

Nous nous opposerons à toute nouvelle directive visant la mise en concurrence dans le domaine des services publics et nous demanderons à renégocier les directives de libéralisation.

 

Un nouveau pacte social européen de progrès

 

Dans une perspective plus longue, nous défendrons auprès de nos partenaires une convergence fiscale par le haut. Nous préconiserons la méthode du « serpent fiscal européen », comme il y eut autrefois un serpent monétaire, c’est-à-dire la fixation pour les différents impôts nationaux, à assiette comparable, d’un plafond et d’un plancher entre lesquels les taux nationaux pourraient varier.

 

Nous lancerons un débat sur la création d’un impôt européen. C’est aussi l’objectif de la taxation sur les transactions financières à l’échelle de l’Europe.

 

Nous augmenterons les droits de douane au niveau européen sur les produits ne respectant pas les normes internationales en matière sociale, sanitaire ou environnementale, le temps nécessaire pour que celles-ci soient respectées. Par opposition aux anciennes barrières douanières, ces écluses seraient flexibles car elles ne s’appliqueraient qu’aux marchandises dont les modes de production ne respectent pas les normes pratiquées en Europe.

 

Dans le cadre des accords commerciaux bilatéraux entre l’Union Européenne et ses partenaires étrangers, nous plaiderons pour le renforcement des clauses de sauvegarde et de réciprocité visant à garantir la loyauté des échanges.                                            

Sur le fond, nous plaiderons pour que les mesures de sauvegarde mises en place dans le cadre de l’Accord de libre-échange entre l’Union et la Corée du Sud par le Parlement européen le 17 février 2011 soient inscrites dans le droit communautaire et s’appliquent aux accords futurs : rétablissement des droits de douane en cas d’importations massives depuis le pays partenaire de produits mettant en péril un secteur industriel de l’Union produisant des marchandises concurrentes et surveillance accrue de la Commission, sur demande du Parlement, des industries européennes concernées et des syndicats visant à l’application effectives de ces clauses.

 

Redonner à la Fran ce une voix forte et au monde une perspective de progrès

 

L’ONU au centre du système international

 

Un élargissement du Conseil de sécurité à l’Allemagne, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, le Japon et un pays du monde arabe afin qu’il reflète les nouveaux équilibres régionaux et mondiaux.

 

Vers un règlement politique des conflits :

Afghanistan, Israël-Palestine, Iran…

 

La situation en Afghanistan doit faire l’objet d’un réexamen urgent et complet après un débat approfondi et un vote au Parlement dès le début de la législature. Nos forces n’ont aucune vocation à rester en Afghanistan.

Toute stabilisation durable passe par la fin des ingérences des Etats étrangers – notamment le Pakistan – et implique un accord négocié entre tous les Etats concernés pour doter l’Afghanistan d’un statut de neutralité internationalement garanti et prévoir un retrait concerté des forces étrangères. 

 

Concernant le conflit israélo-palestinien la position de la France sera claire.

Pour la levée du blocus de Gaza, Israël a le droit d’exister en paix et en sécurité et les Palestiniens ont droit à un état souverain et viable. Ces droits devront être garantis. Le gouvernement israélien doit mettre fin dès maintenant à la colonisation dans les territoires palestiniens.

 

En Iran, la stratégie poursuivie dans le dossier nucléaire conduit jusqu’ici a` une impasse. Nous nous associerons aux initiatives prises aux Nations Unies pour empêcher le développement d’une force nucléaire militaire iranienne, porteuse de profondes déstabilisations. Nous devrons imaginer les contours d’un règlement négocié, impliquant des engagements réciproques d’autres Etats de la région.

 

Concernant les interventions extérieures, la France fait exception parmi les grandes démocraties en engageant ses forces armées sans délabrât préalable devant le Parlement. Nous réformerons la Constitution afin que, sauf circonstances exceptionnelles, le Parlement soit obligatoirement consulté.

 

Doter la France d’une vraie politique migratoire

 

La France et l’Europe ont besoin d’une immigration légale pour construire leur avenir, ce qui suppose qu’elles se dotent d’une politique migratoire fondée sur des règles claires, stables et justes.

La politique migratoire est d’abord un acte de souveraineté nationale.

Ses objectifs seront débattus par le Parlement et feront l’objet d’une loi de programmation et d’orientation destinée à bâtir un consensus républicain. Elle sera élaborée en concertation avec les partenaires sociaux, les ONG et les territoires qui assurent l’accueil et l’insertion des migrants.

Sur une base triennale, le Parlement dressera le bilan de notre politique migratoire et décidera de ses orientations futures.

 

Définir des critères de régularisation

 

Parmi ces critères, la personne devra présenter un casier judiciaire vierge.

 

Nous rétablirons le droit au séjour des personnes atteintes de maladies graves ressortissant des pays dans lesquels les traitements ne sont pas accessibles à tous.

 

Nous proposons une progressivité dans la durée des cartes de séjour attribuées- le premier titre de séjour serait toujours d’une durée d’un an, sa durée s’allongerait au fil des renouvellements (trois ans, puis dix ans) - ou encore la mise en oeuvre d’un droit à « l’aller-retour », particulièrement pour les étudiants et les saisonniers.

 

L’instauration du droit de vote et d’éligibilité aux élections locales pour les étrangers en situation régulière résidant dans notre pays depuis au moins cinq ans favorisera la reconnaissance politique et sociale, ainsi que la responsabilité qui l’accompagne.

 

Lutter contre l’immigration illégale

 

De nombreux secteurs d’activité ont recours de manière structurelle au travail irrégulier. Les « patrons voyous » devront être sévèrement sanctionnés.

 

Nous réaffirmerons le caractère intangible du droit d’asile.

Notre objectif est d’agir pour la conclusion du Régime d’asile européen commun.

 

 

Retrouver la justice pour bâtir l’égalité réelle

 

Nous rendrons l’école maternelle obligatoire dès l’âge de trois ans.


Nous augmenterons les moyens affectes à la protection de l’enfance, à la protection maternelle et infantile ainsi qu’à l’action sociale et médico-sociale. Pour aider les parents, nous ferons en sorte que le congé parental soit partagé à égalité pour chacun des deux parents, que le montant de l’indemnité soit accru et plafonné, que la directive européenne qui vise à porter le congé de maternité à 20 semaines s’applique.

 

Garantir à tous les élèves l’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer).

 

Nous renforcerons l’encadrement et nous engagerons la personnalisation des réponses éducatives avec des pédagogies différenciées et une refonte des rythmes scolaires pour alléger les journées de travail.

 

Une nouvelle sectorisation sera établie, qui prendra en compte un indice de mixité sociale et impliquera l’enseignement privé. Nous reviendrons sur des dispositions récentes qui privilégient l’accès

à l’enseignement privé, comme l’obligation faite aux communes de financer la scolarité d’enfants qui n’y habitent pas.

 

Les dispositifs de sécurité seront renforcés dans les établissements qui l’exigent.

 

Un plan pour le logement étudiant sera lancé, en étroit partenariat avec les collectivités territoriales, pour réaliser sur la mandature 8000 logements neufs par an.

 

Les jeunes seront parmi les principaux bénéficiaires de la suppression de la caution personnelle.

 

Face à la recrudescence des grossesses non prévues et des IVG chez les jeunes femmes (100 000 par an chez les 16-25 ans), nous étendrons la gratuite de la contraception au-delà` de 18 ans, jusqu’a` 25 ans pour les jeunes dépourvus de couverture sociale autonome.

 

Nous créerons une allocation d’études pour les jeunes en formation. Regroupant l’ensemble des aides existantes (aides au logement, bourses sur critères sociaux).

 

En soutenant l’effort des collectivités et des bailleurs, et en réorientant une partie des fonds aujourd’hui consacrés à la défiscalisation, nous nous donnerons les moyens de construire 150 000 logements sociaux chaque année, aux normes BBC (Bâtiment basse consommation).

 

Nous renforcerons la loi SRU : les exigences en matière de construction de logements sociaux seront étendues à 25 % (dont 15 % de logements très sociaux).

 

Nous multiplierons par cinq les amendes des communes qui ne respectent pas la loi.

 

La taxation des terrains constructibles et non construits sera alourdie et les moyens de préemption renforcés.

 

Un terrain déclaré constructible devra obligatoirement être bâti dans les cinq ans.

 

Pour éviter que des logements restent vides, nous élargirons la taxe sur les logements laissés vacants à l’ensemble des agglomérations situées dans les zones de pénurie.

 

Les propriétaires seront tenus de souscrire une garantie contre les impayés de loyer, lévitant au candidat à un logement d’apporter une caution personnelle.

 

En même temps que sera pénalisée la sous-densité, le droit à construire sera assorti d’une obligation de réserve verte.

 

Accès à l’eau :

Il sera mis fin aux situations monopolistiques privées par l’interdiction, pour un même opérateur et sur un même territoire, de détenir plus de 30 % des concessions d’exploitation des réseaux.

Nous mettrons en oeuvre une tarification différenciée selon les usages de l’eau : elle restera accessible à tous, mais ses usages non fondamentaux seront davantage coûteux. Le tarif de base comprendra désormais l’accès aux premiers m3 nécessaires aux besoins essentiels que sont l’alimentation, l’hygiène et la salubrité des habitats, en fonction de la composition du foyer. Nous mettrons en place, en complément de ce tarif, une Solidarité nationale eau, qui s’appliquera dès lors que le montant facturé excèdera 3 % des ressources du foyer pour un plafond défini de consommation.

 

Accès à l’énergie :

Nous adopterons une tarification différenciée selon les usages, avec un tarif de base pour la fourniture des premiers kWh (ou m3) d’énergie nécessaires aux besoins vitaux de chaque personne composant le foyer (chauffage, douche, cuisine, éclairage) et un tarif progressif pour les consommations non contraintes, dont les prix plus élevés correspondront aux productions les plus émettrices de CO2.

 

Nous favoriserons la mise en place d’une tarification multimodale intégrant l’ensemble des modes doux et suffisamment intéressante pour décourager l’usage de véhicules polluants. Un « pass mobilité intermodal », répondant aux usages essentiels que sont trajets domicile-travail, accès aux services publics, départs en vacances et vie familiale, permettra l’accès aux transports en commun à un tarif extrêmement faible et créditera chacun de ses utilisateurs d’un forfait kilométrique correspondant aux besoins identifiés comme vitaux, ainsi que l’achat de carburant à moindre coût lorsqu’il n’existe pas d’alternative à la voiture.

 

Il sera de notre responsabilité de soutenir les nouveaux modèles démocratiques de l’économie de la culture et de l’information qui ne passent ni par Hadopi, ni par l’ingérence du politique dans l’audiovisuel public.

 

Accès aux soins :

- nous accompagnerons le déploiement sur tout le territoire de maisons de santé, qui accueilleront des équipes composées de médecins, d’infirmiers et d’autres professionnels de santé (kinésithérapeutes, sages-femmes, diététiciens, orthophonistes, psychologues, etc.) avec une mission de soins et de prévention ;

- concernant le mode de rémunération des médecins généralistes, nous introduirons le paiement au forfait qui a vocation à devenir, à terme, majoritaire pour les soins de premiers recours (c’est le suivi du patient qui sera rémunéré, avec des objectifs précis en matière de prévention) ;

- nous mettrons en place une régulation de l’installation des médecins, en demandant notamment aux jeunes médecins d’exercer dans une zone de santé prioritaire pendant les premières années à la sortie des études.

 

Les dépassements d’honoraires seront strictement encadrés et plafonnés.

 

Une nouvelle organisation des soins de proximité permettra de mieux coordonner la médecine de ville et l’hôpital, et de recentrer celui-ci sur ses missions propres.

 

Retraites :

 

Nous rétablirons l’âge légal de départ à 60 ans

 

Notre réforme sera financée du premier au dernier euro par des efforts partagés : les revenus du capital et les banques contribueront à l’effort de solidarité.

 

Des efforts justes pour nous donner des moyens d’action et redresser les comptes publics :

 

La suppression du bouclier fiscal, l’annulation du paquet fiscal (détaxation des heures supplémentaires, démantèlement des droits de successions), la remise en cause de la baisse de la TVA dans la restauration, seront des priorités.

Il sera procédé à une évaluation de l’utilité sociale et économique de toutes les niches fiscales et sociales. Celles qui sont inefficaces ou trop coûteuses seront supprimées. Nous mettrons en place un plafond global.

 

Nous fixerons une règle d’intérêt général : la moitié des recettes supplémentaires sera affectée au désendettement.

 

Une part importante de nos priorités sera financée par des redéploiements, sans nouvelle dépense.

Pour l’éducation, la réduction du redoublement dans le primaire et le secondaire permettra d’améliorer l’encadrement des élèves. Pour le logement, la fin des mesures de défiscalisation de l’investissement locatif permettra de construire des logements sociaux.

Pour la santé, le paiement au forfait des moyens pour une politique nationale de prévention.

Pour la recherche, le meilleur ciblage du Crédit d’impôt recherche vers les entreprises industrielles et les PME innovantes permettra de dégager des moyens considérables au service de la recherche publique et privée.

 

Nous procéderons à la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG pour créer un impôt plus progressif et prélevé à la source, qui s’adaptera plus rapidement aux évolutions de carrière et de vie.

 

Nous maintiendrons tout en le modernisant – ou nous rétablirons s’il a été supprimé – l’Impôt sur la fortune (ISF).

 

Nous rétablirons des droits de succession sur les héritages les plus importants.

 

Nous supprimerons notamment les exonérations de l’impôt sur les sociétés des plus-values de cession de filiales « fiscales » (« niche Copé »).

 

Selon les secteurs et les situations, la perspective de nationalisations partielles ou temporaires, garantissant un contrôle public, pourra constituer un levier efficace et juste en cas de nécessité. Le statut de La Poste devra redevenir celui d’un établissement public, dans la fidélité au résultat de la votation citoyenne organisée en 2009.

 

 

Rassembler les Français et renouer avec la promesse républicaine :

 

Nous proposerons un programme d’éducation à la citoyenneté, aux droits fondamentaux, à la laïcité et aux valeurs de la République pour toute la jeunesse qui ira au-delà` de la seule éducation civique dans l’enseignement scolaire.

 

Le port du voile intégral ne sera pas accepté car il est l’expression d’un fondamentalisme religieux, non d’une religion, et  parce qu’il refuse aux femmes la liberté et l’émancipation.

 

Les enseignements à l’école – notamment ceux de l’histoire ou des sciences naturelles – ne sauraient être perturbés ou contestés pour des motifs religieux.

 

Nous ferons respecter les règles du vivre-ensemble et la séparation du public et du privé dans une société laïque, notamment pour ce qui concerne l’école, l’hôpital, les services publics, mais aussi tout espace public (rues, bâtiments et équipements publics).

 

Pour un pacte national de sécurité publique

 

Notre action reposera sur la prévention, la dissuasion, la sanction, la réparation.

Au-delà`, ce sont l’ensemble des politiques publiques qui doivent contribuer à construire une société moins violente. Croire que la question de la sécurité n’est qu’un problème de sûreté est une illusion. Une politique de sécurité efficace s’inscrit dans une volonté d’ensemble en vue de diminuer les causes de la violence et de la délinquance en conjurant l’échec scolaire, en favorisant l’emploi, en combattant toutes les discriminations, en mettant un terme à la ségrégation urbaine.

 

Garantir la tranquillité publique réclame des moyens humains.

La mission de police repose sur une capacité d’intervention, mais aussi sur une présence effective dans le temps et dans l’espace urbain, péri-urbain et rural : elle implique nécessairement un niveau conséquent d’effectifs. Durant la prochaine mandature, nous nous fixons un objectif de 10 000 postes supplémentaires de policiers et gendarmes.

Parce que la chaîne pénale doit être considérée dans sa globalité, nous mettrons progressivement à niveau les moyens de la justice pour que la France rejoigne enfin les premiers rangs européens.

Nous reviendrons sur les réformes inutiles ou inacceptables, comme celles qui portent sur les peines planchers, la rétention de sûreté, les jurés populaires.

 

Les procureurs ne doivent plus être des préfets judiciaires. Nous voulons garantir leur indépendance en reformant leur mode de nomination qui sera soumis a` avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Leur statut sera aligné sur celui des magistrats du siège, notamment en matière de carrière et de régime disciplinaire.

Nous modifierons les règles de nomination des membres du CSM.

Les personnalités qualifiées seront nommées conjointement par le vice-président du Conseil d’Etat, le premier président de la Cour de cassation, le premier président de la Cour des comptes et le président du Conseil économique, social et environnemental. Leur nomination ne deviendra effective qu’après avoir été approuvée par une majorité des 3/5èmes des commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat.

 

Nous inscrirons dans la loi l’interdiction des instructions individuelles du garde des Sceaux. Celui-ci mènera sa politique pénale et judiciaire au moyen de directives générales.

Nous mettrons en oeuvre la collégialité pour toutes les décisions de privations de libertés. La garde à vue sera réformée pour être réservée aux infractions graves et afin que les droits du justiciable soit respectés. Le recours à la comparution immédiate sera limité.

 

Nous définirons des « zones de sécurité prioritaire » qui mobiliseront, le temps nécessaire, les services de répression et de renseignement concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines.

Un magistrat du parquet sera désigné comme référent des forces de sécurité dans chacune de ces zones.

 

Dans ces villes, nous déploierons une « police des quartiers » destinée à créer un climat de confiance avec la population.

 

Nous octroierons des moyens renforcés à la justice afin qu’elle puisse fonctionner dans des délais raisonnables.

 

Sur le modèle de la class-action mise en place aux Etats-Unis, nous ferons en sorte que les maires puissent saisir la justice de plaintes au nom d’un groupe (collectif d’habitants, commerçants, enseignants, etc.) pour lutter contre la loi du silence en cas de voies de fait, de menaces, dégradations, ventes de stupéfiants, occupations abusives de halls d’immeubles commis a` l’encontre d’habitants de résidences collectives.

 

Nous garantirons l’exemplarité de l’Etat dans l’obligation d’employer 6 % de salariés en situation de handicap dans ses propres services (ministères, entreprises avec participation majoritaire de l’Etat) et nous durcirons les sanctions en cas de non-respect par les entreprises et les collectivités de l’obligation d’employer 6 % de salariés en situation de handicap.

 

Nous ouvrirons pour tous les couples le droit au mariage. Nous autoriserons l’adoption pour tous les couples qui présenteront un projet parental cohérent (mariés, pacsés, concubins, homosexuels ou hétérosexuels.

 

 

L’Assistance médicale à la procréation  doit être ouvert aux femmes sans condition de situation de couple ou d’infertilité. À l’inverse, face aux risques que représentent l’instrumentalisation du corps de la gestatrice et sa possible marchandisation, l’interdiction de la gestation pour autrui doit être maintenue.

 

Concernant les dons de gamètes, le triptyque anonymat, gratuité, consentement doit être maintenu.

 

Nous proposerons, comme cela existe dans plusieurs pays

Europe Lens, que toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée et qu’elle juge insupportable, puisse demander à bénéficier d’une assistance médicalisée pour mourir dans la dignité.

 

Nous proposerons de compter séparément les bulletins blancs.

Nous donnerons le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers résidant légalement dans notre pays depuis cinq ans pour les élections locales.

 

La représentativité des Assemblées parlementaires sera améliorée par l’introduction d’une dose de proportionnelle.

 

La suppression de tout financement public aux partis ne désignant pas à parité leurs candidats aux élections nationales au scrutin uninominal évitera que des amendes soient préférées à la parité.

Pour que les candidates ne figurent pas seulement dans les circonscriptions «ingagnables», la modulation des dotations publiques aux partis pourra se faire aussi en fonction des résultats effectifs aux élections législatives.

 

Pour diversifier le profil des responsables politiques, les parlementaires ne pourront plus cumuler leur mandat et leur fonction avec la responsabilité d’un exécutif local. Il en ira de même pour les ministres dans l’exercice de leur fonction gouvernementale.

 

Face à l’aggravation des risques de monopole, nous renforcerons les règles anti-concentration dans le domaine des médias.

 

Pour dynamiser l’activité parlementaire, plusieurs mesures concrètes seront engagées : la fixation du quorum au 1/3 pour les débats en commission et au 1/10e pour les débats en séance, l’individualisation du suivi du travail parlementaire (avec la publicité des votes individuels lors des scrutins publics, la publicité des délégations du vote), ou encore la suppression du droit de veto du Sénat en matière constitutionnelle et organique.

Donner plus de vie à l’activité parlementaire demande aussi d’octroyer des droits à l’opposition dans plusieurs domaines, un réel pouvoir d’alerte, la désignation d’un contre-rapporteur de l’opposition sur les projets et propositions de lois, l’octroi aux présidents de groupes parlementaires de la faculté de s’opposer quatre fois par an au temps législatif programmé. »

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envue

Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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causedesfemmes droite

Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

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Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

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Ma chaîne de théâtreluccini

Fabrice Luchini & Pierre Arditi

dans Art de Y.Reza

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29 Décembre 2015 par Louise Gaggini
28 Septembre 2015 par Louise Gaggini
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Inferno ou l'enfer de Dante

de Dan Brown

 

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Dan Brown mêle avec brio l’histoire, l’art, les codes et les symboles. En retrouvant ses thèmes favoris, Dan Brown a certainement construit l’un de ses romans les plus stupéfiants, au cœur des grands enjeux de notre époque.

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Le Dictionnaire du SiDA
Comprendre et appréhender 

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30 Décembre 2015 par redaction
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