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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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Elle l’a fait !

L’armée Egyptienne a limogé Morsi !

 

Par Louise Gaggini pour nananews le 04/07/2013

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Elle l’a fait ! l’armée égyptienne a limogé Morsi, proposé une révision de la constitution ainsi que la création d’un comité de réconciliation nationale !

En écrivant l’article sur l’Egypte que vous pouvez lire ci-dessous avec une rétrospective de la révolution égyptienne depuis 2011, j’ai envisagé l’engagement politique de l’armée Egyptienne qui, pour maintenir la paix civile, devait démettre le président Morsi et préparer de nouvelles élections.

C’est chose faite !

Après avoir dans la nuit de 2 au 3 juillet mis sous séquestre tous les points stratégiques, l’armée a pris position près du palais présidentiel et devant la télévision nationale.

Elle a ensuite apporté son soutien à la "feuille de route" mise au point par l'opposition, les dignitaires religieux et les organisations de la jeunesse.

Et enfin, forte d’une grande partie de la population, elle a informé Mohamed Morsi qu'il n'était plus président de l'Egypte.

 

En direct à la télévision, le général Abdel Fatah al Sissi a annoncé que le président de la Haute cour constitutionnelle allait devenir chef de l'Etat par intérim en remplacement de Mohamed Morsi

Il reviendra au nouveau président, doté du pouvoir de gouverner par décrets, de désigner un gouvernement de technocrates pendant la période de transition.

Au cours de cette période, une commission sera chargée de réviser la Constitution, a ajouté le général Al Sissi.

Par ailleurs, le militaire a annoncé la création d'un comité de réconciliation nationale incluant les mouvements de la jeunesse, en pointe dans la contestation contre Mohamed Morsi.

Ces dispositions ont été approuvées par les dirigeants religieux, le grand cheikh de la mosquée Al Azhar et le patriarche de l'Eglise copte, Théodore II, ainsi que par le chef de file de l'opposition Mohamed El Baradeï.

Ce dernier est lui aussi intervenu à la télévision pour demander une élection présidentielle anticipée.

Le calendrier des prochaines échéances électorales sera déterminé par le gouvernement intérimaire, a indiqué un porte-parole de l'armée.

Le parti Nour, deuxième formation islamiste d'Egypte, a annoncé qu'il soutenait la feuille de route afin d'éviter un conflit au pays.

 

L'annonce d'Abdel Fatah al Sissi a été accueillie par des cris de joie et des scènes de liesse sur la place Tahrir au Caire où se rassemblaient les anti-Morsi. "Le peuple et l'armée sont unis comme les doigts de la main", chantaient les manifestants.

"Nous avions chassé un dictateur, nous en avons chassé un deuxième. Nous recommencerons si cela est nécessaire. Nous avons de l'expérience maintenant", expliquait un manifestant installé dans un café près de la place Tahrir.

 

Mohamed Morsi lui a dénoncé un "coup d'Etat militaire" et ses partisans, réunis ont réagi avec colère.

Pro et anti-Morsi se sont affrontés à Alexandrie dans la soirée et des coups de feu ont été entendu, mais un responsable du maintien de l’ordre a précisé que la situation était sous contrôle.

 

Egypt25, la chaîne de télévision des Frères musulmans a été suspendue et ses dirigeants arrêtés, tandis que Mohamed Morsi aurait été tenu à résidence dans une caserne de la Garde républicaine entourée de barbelés et de barrières.

Dans les heures précédentes Mohamed Morsi et de hauts responsables des Frères Musulmans avaient reçu une injonction d’interdiction de déplacements hors d’Egypte.



 

RETROSPECTIVE : MORSI EN BALLOTAGE

 

J’ai le droit! dit Morsi

J'aime l’Egypte ! répond l’armée 

 

Par Louise Gaggini pour nananews le 03/07/2013

Mohamed Morsi

Après l’ultimatum de l’armée à Morsi pour lui demander de prendre en considération les revendications du peuple, ultimatum donné jusqu’au 3 juillet 17h, l’Egypte et le monde retenaient leur souffle.

Mais Mardi 2 juillet 2013 Mohamed Morsi tient un long discours à la télévision pour revendiquer sa légitimité. Un discours de défi sans aucune concession envers les millions de manifestants descendus dans les rues, qui fut illico une autorisation à la violence pour une opposition « islamiste » en arrière plan des conflits économiques et politiques de l’Egypte.

L’armée Egyptienne dans la nuit même de l’allocution du président Morsi, déclara dans un communiqué « qu'elle était prête à verser son sang pour l’Egypte et son peuple, en luttant contre les terroristes, les extrémistes et les fous. »

Un bras de fer semblait donc devoir s’engager entre un Président qui fut élu par une partie de la population, et des millions de manifestants soutenus dans leurs droits par une armée investie de son rôle politique et civique envers la nation.

Mais, et alors que la déclaration de Morsi poussait les islamistes ou apparentés à des violences qui en quelques heures firent plusieurs morts et blessés, dans le même temps, l’armée pour enrayer les débordements et les effusions de sang, mit sous « séquestre » les officiers susceptibles d’être dangereux et violents pour la population ainsi que la main sur tous les lieux stratégiques d’où pouvaient émerger des décisions ou des hommes pouvant alimenter une guerre civile.

Au vu de la mainmise de l’armée égyptienne sur les lieux stratégiques, et en attendant une réorganisation éclairée du gouvernement, on peut augurer que dans les jours qui viennent les heurts et les violences seront assez bien encadrées voire évitées en Egypte, mais si Morsi décidait de « rester quand même » malgré la possibilité d’une guerre civile, il faudra que cette armée aille plus loin que le maintien de l’ordre et des droits, il faudra que politiquement elle décide pour le peuple, destitue le président actuel, et mette en place de nouvelles élections pour un nouveau président.

La question est, le fera-t-elle ? Elle n’est pas parvenue à aller si loin lors de la démission de Moubarak, qui je l’écrivis à l’époque, et je le redis aujourd’hui, céda aux pressions parce qu’il avait lui aussi, une véritable idée de l’Egypte et la nation.

Pour les islamistes des différents groupes qui sévissent en Egypte et pour les Frères Musulmans, l’idée première n’est pas celle du peuple, mais celle d’un dieu et d’une charia à imposer, les violences qui pourraient dévaster le territoire ne les préoccupent donc pas, au contraire même.

N’avoir traité depuis un an aucune des difficultés économiques du peuple qui manque de tout (problèmes majeurs qui induisirent la révolution de 2011 ), pourrait bien n’avoir été qu’une option stratégique pour amener à ce qui se passe aujourd’hui de façon à prendre enfin et totalement le pouvoir.  

L’avenir démocratique de l’Egypte réside actuellement dans la grande probité d’une armée responsable et digne, mais qui s’est toujours refusée à faire de la politique, considérant que son rôle était celui d’un médiateur entre le pouvoir et le peuple, mais un peuple dont aujourd’hui pourtant et ouvertement, elle annonce défendre les droits, alors comme disent les anglais : wait and see, en espérant que cette noble attitude dans un monde qui l’est si peu, sera bénéfique à l’ensemble d’un Moyen-Orient, qui ne l’oublions pas, est une poudrière toujours prête à s’exploser.  

 

De Moubarak à Morsi :

l’armée garante des droits du peuple 

 

L’ultimatum de l’armée égyptienne

 

En Égypte, l’armée pour la seconde fois depuis la chute de Moubarak se porte garante des droits du peuple. Habituellement les armées sont du côté du pouvoir en place et maintiennent l’ordre légal, parfois avec les armes contre des populations qui manifestent. C’est le cas un peu partout dans le monde, ce fut le cas en 1936 en France, où le radical socialiste Daladier fit tirer sur la foule faisant 15 morts et des centaines de blessés, mettant fin ainsi au mouvement du Front populaire.

L’action de l’armée Égyptienne est  suffisamment forte et importante pour que nous les peuples, dits démocratiques, dont la police a récemment envoyé des gaz lacrymogènes sur des milliers de familles et d’enfants qui manifestaient dans les rues, et dont nous pouvons présumer qu’elle pourrait tirer facilement sur la foule dans une situation extrême, soyons admiratifs et réconfortés aussi.

Si l’armée Égyptienne sait faire la part des choses entre le peuple et son gouvernement proposant à ce dernier de prendre en considération les revendications populaires, si elle sait sans violence maintenir, au-delà des millions de manifestants, le calme civique nécessaire à l’implantation d’une démocratie, rien n’est perdu pour l’humanité et un jour, lorsque nos vieilles sociétés européennes auront complètement disparues dans les marécages de ses combats dinosauriens, de ses cendres pourraient renaître qui sait, de vraies démocraties dont l’Égypte aujourd’hui nous montre le chemin.

LG

 

 

RETROSPECTIVE : LA RÉVOLUTION ÉGYPTIENNE.

L’Egypte jette sa gourme et l’Occident :
au-dessus des violences internes, une complicité générale contre les ingérences.

Par Louise Gaggini sur le Monde.fr le 8/2/2011

Place Tahrir


Tandis que sur la place Tahrir des opposants forme une « coalition des jeunes révolutionnaires en colère » au titre évocateur de révolution russe, le gouvernement de Moubarak tente d’installer « la transition », et avec les Frères musulmans et des représentants de fractions politiques diverses ayant participé aux manifestations, cherche des voies juridiques, économiques, politiques où les Égyptiens pourraient initier leur percée vers ce que les peuples occidentaux appellent « la démocratie ».

Sans doute à la grande frustration de tous les va-t’en guerre et des jeunes révolutionnaires cités plus haut qui voient s’envoler leur désir d’en découdre, l’Égypte et le Moyen-Orient dans son sillage sont pour quelques heures, pour quelques jours peut-être dans ce statu quo d’où la paix peut émerger, si tant est que les événements Egyptiens étaient de l’ordre de la guerre. Une paix donc, à discuter et à implanter, dangereuse avec un islamisme apparemment modéré, mais dépendant d’une autorité fondamentaliste qui pourrait amener de la nourriture et une meilleure prise en charge sociale, mais aussi un encadrement impropre aux libertés d’être, de penser et d’agir. Le poids de la religion alors pourrait peser lourdement et s’étendre dans cette partie du monde, avec tout ce que cela comporte d’envahissement par osmose ailleurs.

Mais, et après tout, la religion chrétienne a procédé de la même façon et après de nombreuses exactions et hystéries diverses, a su développer des idées de sociétés, alors l’Islam, non dévoyé et manipulé, « politique » par essence et porteur d’une pensée universelle et humaniste, ressurgira peut-être de l’islamisme, aussi grand et lumineux qu’il le fut durant tant de siècles, avant qu’on ne le jette à la mer, avant les croisades et les croisés, dont les revendications morales, ont souvent disparues devant la cupidité. Un Islam tolérant qui autrefois cohabitait fraternellement avec toutes les religions, qui traduisait les textes grecs et apportait la culture ?

 Mais, pour l’instant et dans la situation actuelle, seulement quelques heures et jours de répit, qui avec la volonté évidente des différents négociateurs d’éviter le chaos, pourraient s’étendre jusqu’au départ définitif de Moubarak. Un départ qui doit se faire dans le calme et dans le respect. Il en va de la dignité de l’Égypte et de l’image qu’auront d’elle un jour ses enfants. Il en va de ce qu’elle est capable de démontrer de ses forces vives au reste du monde. À notre si petit monde, qui a tant plébiscité de Robespierre, de Lénine, de Staline et même de Napoléon et de Pétain. Des dictateurs, des fous de culte de la personnalité qui au nom de la république, de la démocratie et des libertés, au nom de la morale toujours, ont réglé tant de comptes personnels et fait tant de morts. Des millions pour certains.

L’Occident n’a aucune leçon à donner au Moyen-Orient, qui dans un élan de survie, au travers des événements Egyptiens, vient de jeter sa gourme. Pas seulement vis-à-vis d’un Président autoritaire, mais aussi envers le monde entier. La capacité que vient d’avoir l’Égypte à entamer des négociations, hors ingérences et pressions étrangères, selon ses critères propres et entre Égyptiens, démontre une maturité politique et abandonne le monde international à ses frustrations guerrières. Un monde que je renvoie à la lecture du livre de Louis Lecoin « De prison en prison » qui passa 14 ans de sa vie, emprisonné, en France, pour seulement s’être posé en défenseur de la paix et contre la guerre, toutes les guerres, et dont je vous donne un extrait :

« Après Blanqui, qui passa 37 années dans les geôles de la Royauté, de l’Empire et de la République, je suis un de ceux qui demeurèrent le plus longtemps enfermés pour délit d’opinion. C’est surtout pour avoir haï la guerre avec vigueur, avec passion, que je fus si souvent condamné. Si ces mémoires ne vous déçoivent pas, si la plupart d’entre vous en tirent quelques profits, je m’en réjouirai. Je m’en réjouirais bien davantage si, après cette lecture, vous étiez convaincus que la guerre, ce crime contre les peuples, n’est jamais excusable. Je n’aurais pas perdu mon temps, en ce cas, ni souffert pour rien, moi qui depuis toujours place la cause de la paix si haut : hors des manigances d’un capitalisme insatiable, loin des croisades « idéologiques », et bien au-dessus des patries. »

 

Hosni Moubarak, une sortie digne d’un  grand chef d’Etat.

 

Par Louise Gaggini sur le Monde.fr du 4 février 2011

Hosni Moubarak

 

Le discours d’Hosni Moubarak au peuple Egyptien fut celui d’un grand chef d’Etat. On peut déplorer un despotisme réel, et saluer et même estimer un comportement digne et responsable. En proposant aux Egyptiens de rester jusqu’aux prochaines élections et ainsi réaliser la transition de façon à éviter la déstabilisation dans cette partie du monde fragilisée par la guerre israélo-palestinienne, entre autres difficultés, et cela en sachant combien aujourd’hui il est impopulaire, il a démontré quelque chose de la fonction d’Etat, combien il en était profondément investi. 

« Chef de l’Etat » devrai-je plutôt dire. Un statut qu’il dit vouloir porter jusqu’au bout, jusqu’à se perdre, voir mourir pour cette nation qu’à l’évidence il aime plus que lui-même et qu’il ne quittera pas quoi qu’il advienne. Des fonctions qu’il n’abandonnera que lorsque les choses seront mises en place pour que la paix puisse continuer à être, quelle que soit l’évolution de l’Egypte.

Et cette attitude et cette posture, paraissent infiniment estimables et respectables, responsables.

Rien à voir avec celle de Ben Ali qui lui a pris la fuite.

Et ça porte à revoir pourquoi l’Egypte s’est désolidarisée de son Président.

Hosni Moubarak a tenu pendant 30 ans et d’une main de fer une population Egyptienne, qui l’a soutenu et porté jusqu’il n’y a pas si longtemps. En fait le rejet du Président Egyptien est assez récent, et en dehors de celui des opposants communistes, islamistes ou monarchiques partis le plus souvent à l’étranger et qu’il a effectivement écartés violemment, l’Egypte estimait son Président pour l’éducation et l’alphabétisation de la population (environ 75 % ) mais surtout pour la stabilité et la paix qu’il a maintenues envers et contre tout, même au prix de sa réputation dans les pays occidentaux.

 

Que reproche-t-on vraiment à Hosni Moubarak ?

Pas de détournements de fonds pour lui-même, ou alors pas plus que dans nos pays Européens dont les affaires et autres dessous-de-table sont légions.

Ce qu’on peut lui reprocher réellement, c’est de ne pas avoir su, en s’appuyant sur cette paix qu’il préservait, mettre en place les fondations d’une pensée démocratique qui aurait eu dans cette paix qui existait, toutes les chances d’éclore et de s’installer, ouvrant la porte « démocratique » aux autres pays voisins.

Obsédé par la stabilité de la région et par peur de dérives, il n’a pas laissé vivre et s’exprimer une opposition saine et nécessaire pour tout monde libre.

Mais qu’aurions-nous fait à sa place ? Qu’aurait fait notre gouvernement, lui qui a récemment pris l’option de la mort de deux jeunes français capturés par une fraction Islamiste en Afrique, plutôt que de céder au terrorisme ?

C’est toujours plus simple de voir les choses après coup alors qu’il faudrait les anticiper, mais l’agrandissement des médias porte préjudice à cette réflexion et prise de conscience nécessaire et personnelle. Les journalistes ne sont pas des spécialistes, juste des relais d’informations immédiates, essentiellement des spectateurs qui regardent, écoutent et retransmettent, alors que ceux qui les écoutent et les regardent, les voient comme des détenteurs de vérités.

Cette distorsion ajoute à la confusion ambiante.

 

« L’Egypte qui a une armée forte n’acceptera pas d’ingérence extérieure et se déchirera dans des guerres intestines, tribales et religieuses» ai-je écrit il y a quelques jours, alors que dans l’allégresse générale la plupart la croyait dans un mouvement révolutionnaire pacifique et responsable.

C’était une anticipation personnelle au vu des rouages en place au Moyen-Orient, et hélas nous y sommes.

Hier les affrontements durs entre différentes fractions politiques et sans doute religieuses, ont fait dit-on 5 morts et 800 blessés, et au milieu du chaos général où tout est possible même le pire, il semble maintenant rester pour seul rempart contre la violence exacerbée des populations, l’armée Egyptienne, et Hosni Moubarak, sa destitution immédiate livrant l’Egypte aux guerres intestines citées plus haut.

Alors, et malgré tout ce que fondamentalement on peut lui reprocher, sans habilitation à le faire d’ailleurs, et parce qu’il a clairement annoncé sa position, il partira en septembre, il est évident que soutenu par une armée qui n’abandonne pas son chef ni le jette aux orties comme un vieux jouet, qu’il est aujourd’hui le plus à même de maintenir une forme de cohésion sociale et civique.

Ce que souhaite ce vieux lion de la politique, qu’il a déclaré et dont au vu de son long mandat autoritaire on peut lui faire crédit, c’est la paix et la tranquillité pour son pays et la région. Jusqu’au bout de ses forces, jusqu’au bout du bout de l’indignité qu’on lui prête. Et franchement, comment dire que ça ce n’est pas estimable ?

« Les mains sales » disait Sartre, une nécessité dans un monde ému par « La tentation de l’innocence ? » 

LG

 

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