20minutes.fr
Publié le 6.03.2013
Sondage: La perception de leur corps par les femmes varie en fonction de leur milieu social
SOCIETE - Un sondage exclusif CSA pour «20Minutes» et Terrafemina révélé ce mercredi souligne que la perception de leur corps par les femmes varie selon leur catégorie sociale...
Certaines sont fières de leur corps, d’autres aimeraient mieux l’oublier. Révélé ce mercredi, le sondage exclusif* CSA pour 20 minutes et Terrafemina, montre que la perception de leur corps chez les femmes varie en fonction de leur milieu social. Ainsi, 74% des femmes cadres et professions libérales estiment que leur corps constitue une part de leur identité, contre seulement 54% des employées et des ouvrières.
Un écart de perception s’expliquant par le fait que les femmes de catégorie sociale supérieure sont les plus satisfaites de leur corps (58%), tandis que les ouvrières expriment un rapport plus compliqué à celui-ci (32% en sont mécontentes).
«Or, dans une société ou l’impact de l’apparence physique est croissant, le corps ne peut être source d’identification que si on le trouve beau», souligne le sociologue Jean-François Amadieu, notamment spécialiste des déterminants physiques de la sélection sociale. «Les ouvrières et les employées dépensant généralement moins d’argent et de temps pour entretenir leur corps, elles le jugent souvent plus sévèrement et ne veulent pas s’identifier à lui. Elles préfèrent se définir par leur maternité, leur appartenance à une région…», souligne le sociologue.
Plus grave: 22% des ouvrières considèrent même leur corps comme un handicap dans leur quotidien. «Elles savent qu’une apparence physique non conforme aux canons en vigueur se paye sur le marché du travail», analyse Jean-François Amadieu, qui cite le dernier baromètre du Défenseur des Droits publié en janvier dernier, où l’apparence physique apparaissait à la sixième place des facteurs de discrimination. A contrario, 23% des cadres perçoivent leur corps comme un atout et 36% comme un critère important de reconnaissance. «Ces dernières sont sans doute plus influencées par le diktat de la beauté véhiculé par les médias et la publicité. Elles ont aussi conscience du rôle joué par l’apparence non seulement pour trouver un conjoint, mais aussi pour faire carrière». Des inégalités qui sont perpétuées de génération en génération. Un cercle vicieux.
20minutes.fr
Publié le 6 .03 2013-03-06
Décès de Chavez: hommage de ses alliés, ouverture d'un nouveau chapitre pour Obama
Trois des principaux alliés latino-américains du Venezuela - l'Equateur, la Bolivie et le Nicaragua - ont salué mardi la mémoire du président Hugo Chavez, qualifié d'«homme exceptionnel» dont «la perte est irréparable» pour l'Amérique latine, tandis que le président américain Barack Obama a estimé que le Venezuela «entame un nouveau chapitre de son histoire».
Le régime communiste cubain n'avait pas officiellement réagi plus de quatre heures après l'annonce du décès d'Hugo Chavez, hospitalisé durant deux mois à Cuba, avant son retour à Caracas à la mi-février.
Le président Barack Obama a affirmé que les Etats-Unis soutenaient les Vénézuéliens après la mort de leur dirigeant, et espéré des «relations constructives» avec le futur gouvernement de ce pays. «Au moment où le Venezuela entame un nouveau chapitre de son histoire, les Etats-Unis continuent à soutenir des politiques qui soutiennent les principes démocratiques, l'Etat de droit et le respect des droits de l'homme», a conclu le dirigeant américain.
Au Congrès américain, des élus républicains se sont en revanche félicités sans état d'âme de cette disparition. «Hugo Chavez était un tyran qui forçait les Vénézuéliens à vivre dans la peur. Sa mort entame l'alliance des dirigeants gauchistes anti-américains en Amérique du Sud», a notamment déclaré Ed Royce, le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.
Le président bolivien Evo Morales, au bord des larmes, s'est lui dit «anéanti par le décès du frère Hugo Chavez», depuis le palais présidentiel à La Paz. Il a indiqué qu'il se rendrait au Venezuela dans les prochaines heures.
Le gouvernement du président socialiste de l'Equateur Rafael Correa a fait part de son «profond chagrin», affirmant que Hugo Chavez avait été le «chef de file d'un mouvement historique» et un «révolutionnaire mémorable».
Le gouvernement du Nicaragua, également membre comme les deux pays andins de l'Alliance bolivarienne des Amériques (Alba), inspirée par le président vénézuélien, a estimé que «les hommes exceptionnels et formidables comme Hugo Chavez ne meurent jamais».
«Le gouvernement brésilien n'a pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien», a pour sa part affirmé la présidente de gauche Dilma Rousseff.
«J'ai confiance dans le fait que son amour de la patrie et son engagement pour la cause des plus défavorisés continuera d'illuminer le futur du Venezuela», a de son côté déclaré son prédécesseur à la tête du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva.
En Colombie, le président Juan Manuel Santos a exprimé son «profond regret» pour la mort de Hugo Chavez, rappelant qu'il avait apporté un soutien important pour le processus de paix avec la guérilla des Farc.
Au Chili, le président Sebastian Pinera a notamment souligné le rôle joué par son homologue vénézuélien dans la création de la Celac (Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes), l'entité régionale fondée lors du Sommet de Caracas en décembre 2011 sous l'impulsion d'Hugo Chavez et dont le premier sommet s'est déroulé à Santiago le 28 janvier, en son absence. «Nous avions des différences mais j'ai toujours su apprécier la force, l'engagement avec lequel le président Chavez luttait pour ses idées», a-t-il conclu.
Au Canada, le Premier ministre Stephen Harper a estimé que le décès du président Chavez ouvre une période de transition qui doit permettre aux Vénézuéliens d'accéder à «un avenir meilleur et plus prometteur».
En Europe, le président français a estimé que Hugo Chavez avait «profondément marqué l'histoire de son pays». Il «exprimait au-delà de son tempérament et de ses orientations, que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement».
«En tant que président du Venezuela pendant 14 ans, il a marqué les esprits dans son pays et bien au-delà», a pour sa part réagi le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague.
Lefigaro.fr
Publié le 6 mars 2013-03-06
Une enquête sur la cigarette électronique
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a demande une enquête sur les effets de la cigarette électronique, à laquelle de plus en plus de fumeurs s'adonnent pour remplacer le tabac. "J'ai demandé à mes services de me dire très précisément de quel type de produit il s'agit : est-ce qu'on peut considérer que c'est un produit de grande consommation ? Est-ce que c'est un dispositif médical ? Quelles sont les caractéristiques de ce produit ?" a-t-elle déclaré mardi sur France Info.
"D'autre part, il nous fait faire une évaluation bénéfice-risque de ce dispositif qui pose un certain nombre de questions", a ajouté la ministre. "Il s'est beaucoup répandu ce produit (...) Il faut faire preuve de prudence et donc j'ai commandé une enquête sur le sujet."
Un demi-million d'utilisateurs
En mai 2011, l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) avait recommandé "de ne pas consommer de cigarettes électroniques". L'Afssaps soulignait que ces solutions contenaient des quantités de nicotine plus ou moins importantes, qui, même à des concentrations faibles, pouvaient "conduire à des effets indésirables graves".
La cigarette électronique "est consommée par des centaines de milliers de Français. Il faut faire preuve de prudence", a conclu la ministre pour expliquer pourquoi elle avait "commandé une enquête sur ce sujet".
Les utilisateurs seraient un demi-million en France, d'après les fabricants.
Lefigaro.fr
Publié le 5 .03 2013
Syrie/rebelles: un gouverneur capturé
Les rebelles syriens, qui se sont emparés hier de Raqa, première capitale provinciale à tomber entre leurs mains, ont capturé le gouverneur de cette province du nord de la Syrie, a indiqué aujourd'hui une ONG.
Une vidéo, tournée par des rebelles et diffusée par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), montre le gouverneur de Raqa, Hassan Jalili, assis au milieu de rebelles au côté de Souleiman Souleiman, le secrétaire général du parti Baas au pouvoir pour la province.
"Tout ce que nous voulons, c'est nous débarrasser du régime", déclare sur la vidéo un rebelle non identifié aux détenus, assis en silence, portant des costumes sombres et des chemises bleues claires. "Il s'agit des plus hauts dirigeants du régime à être capturés par les rebelles" depuis le début du conflit, a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
"Raqa a beaucoup souffert de la corruption du gouverneur", a-t-il estimé. Bien que les insurgés aient conquis la plupart des quartiers de Raqa, des troupes et des milices pro-régime ont continué de résister pendant la nuit autour du siège des services du renseignement militaire, a indiqué l'Observatoire.
"De nouveaux renforts de l'armée sont en route vers Raqa. Reste à voir s'ils pourront rejoindre la ville ou pas". Hier, l'armée avait réagi à la chute de Raqa, la plus importante victoire rebelle en près de deux ans de soulèvement contre le régime de Bachar al-Assad, en bombardant la ville par tank et par avion.