Cinq élus FN suspendus par le parti à Nice
Les cinq élus ont refusé d'élire la vice-présidente FN à la tête de leur groupe, estimant qu'elle est une « parachutée qui n'a pas atterri » et de ne pas être venue habiter à Nice comme elle l'avait promis. Il lui est aussi reproché de « diriger le groupe de façon très autoritaire » et de « ne pas s'impliquer dans la vie des commissions » au sein du conseil municipal.
Il leur est désormais interdit à tous de se revendiquer du FN ou du RBM « sous peine de poursuites judiciaires ». La commission des conflits va entamer une procédure d'exclusion définitive a précisé Mme Arnautu.
« PAS COMPRIS LE SENS DE NOTRE ACTION »
Depuis, l'un de ces élus s'est rallié à Marie-Christine Arnautu, également vice-présidente du FN et députée européenne. En revanche, les cinq autres élus ont décidé de camper sur leur position. Conséquence : quatre d'entre eux, membres du Front national ou du Rassemblement Bleu Marine, ont été formellement suspendus par Marine Le Pen. La cinquième conseillère municipale n'est elle pas encartée.
« Nous regrettons la décision des instances parisiennes qui n'ont pas compris le sens de notre action » a déclaré Guillaume Aral. La décision des cinq élus était d'après lui « purement locale, visant à réorganiser le groupe pour qu'il soit plus efficace ».