Jean-François Copé
Un leader charismatique pour la Présidence de l’UMP
Ce qui caractérise, au premier regard, Jean-François Copé, c’est la fermeté du regard et la liberté d’esprit. La modernité avec cette façon directe qu’il a de s’exprimer et qui donne à ceux qui l’écoute l’impression d’être en face d’une personne solide dont le seul travail consiste à réfléchir et à trouver des solutions aux problèmes qui accablent la France et les Français, et le seul désir celui d’y parvenir.
Après avoir défendu les valeurs laïques de la République plus qu’aucun autre sur la scène politique française, avoir œuvré pour la suppression du voile dans les endroits publiques et défendu les femmes qui pouvaient être obligées de le porter, il propose comme un concept à envisager, de s’allier avec les extrêmes de même bord politique, ce que fait depuis longtemps le PS, de façon à regrouper les forces de droite face aux forces de gauche.
Mais, étrangement, ce qui semble possible pour la gauche paraît interdit à la droite, ce qui intellectuellement n’est pas cohérent.
Pourquoi la gauche pourrait-elle s’allier à des extrémistes limite KGB sans que cela ne fasse hurler dans les chaumières, alors que dès que la droite envisage seulement l’idée de pouvoir le faire, l’ensemble de la gauche d’un bord à l’autre et relayé par les médias gauchisants, crie à l’assassinat des valeurs républicaines ?
Jean-François Copé n’est sans doute pas un saint, mais il a l’intelligence de convictions issues d’une histoire familiale personnelle qui ressemble à celles de beaucoup de Français, ce qui lui donne vivacité et adaptabilité ainsi qu’une belle idée de la fonction d’Etat, ce qui pourrait en 2017, lui ouvrir les portes de l’Elysée.
Fidèle à ses objectifs et à ses idées, toujours cohérent dans ses propos dont le contenu est limpide quel que soit le sujet dont il traite ou les questions auxquelles il répond, Jean-François Copé possède ces qualités qui font les grands hommes politiques : intelligence vive, sens de l’analyse et de la synthèse, rapidité et fluidité de l’esprit, mais aussi des qualités d’intransigeance, de fidélité et de courage qui l’amènent à ne jamais dévier de ses convictions politiques et de ses amitiés, à défendre ses idées de la façon ferme et sereine qui porte ceux qui ont des convictions et des réflexions personnelles, et qui y réfléchissent seul loin des consensus de clan et de parti.
Ce sont ces différences d’avec les autres politiques adeptes de volte-face et de déloyauté, qui ont fait émerger Jean-François Copé de l’ensemble de la classe politique française et l'ont placé en première ligne pour la présidence de l’UMP, qu'il vient de remporter, et sans doute en 2017 pour la présidence de la République.
Certains des anciens ministres de N.Sarkozy, après l’avoir flatté, encensé et avoir soutenu sa politique, se sont lamentablement et indignement « retourné » contre lui, ainsi que Roselyne Bachelot et quelques autres, de façon à se mettre « en privilège » auprès de celui ou ceux qui pouvaient leur redonner du pouvoir, de la puissance, de l’argent évidemment. N’hésitant pas pour cela à renier certaines des idées qu’ils disaient défendre auparavant sous la tutelle de N.S.
Jean-François Copé, à l’inverse, bien qu’ayant eu de vraies divergences avec N.Sarkozy et s’être frontalement opposé à lui, montre que dans la tempête, il ne quitte pas le navire, plus même, il tend à le redresser et à lui redonner un cap, droit dans ses bottes ainsi que Juppé à qui par pas mal de côté il ressemble, en précisant aujourd'hui encore que si N.S revenait, il s’effacerait et serait à ses côtés.
N’est pas champion qui veut. On naît champion, on ne le devient pas, ce que nos multiples ministres courtisans de droite ou de gauche d’ailleurs nous démontrent constamment, alors lorsqu’un politique possède la stature d’un chef d’Etat, et à l’évidence Jean-François Copé la possède, on se dit que tout n’est pas irréversiblement perdu.
Biographie
Jean-François Copé est né le 5 mai 1964. Maire de Meaux de 1995 à 2002 et depuis 2005, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles, dont celle de porte-parole des gouvernements Raffarin et Villepin. Député de la sixième circonscription de Seine et Marne, il est secrétaire général depuis 2010
Aîné d'une famille de trois enfants, Jean-François Copé est le fils de Monique Ghanassia, originaire d’Algérie et du professeur Rolan Copé d'origine juive roumaine.
Du côté paternel, son grand-père Marcu Hirs Copelovici, fils de Copel et Zleta, originaires de Bessarabie, est un médecin né dans l'est de la Roumanie au début du xxe siècle. Fuyant l’antisémitisme de son pays, il émigre à Paris en 1926. Devenu Marcel Copé, il se marie peu après avec Gisèle Lazerovici, fille de Ghidale Lazerovici, comptable. En octobre 1943 le couple échappe avec ses deux enfants à la rafle d'Aubusson (le père de Jean-François Copé a alors 13 ans) en trouvant refuge chez M. et Mme Leon Lefranc, faits par la suite « Juste ». Jean-François Copé fait de cet évènement familial un des motifs profonds de son engagement politique.
Du côté maternel, son grand-père Ismaël André Ghanassia, fils de Moïse Ghanassia et Djouhar Soussi, originaires de Miliana est avocat à Alger. Son épouse, Lise Boukhabza, est la petite-fille d'un rabbin originaire de Tunisie, et d'une mère originaire de Tétouan au Maroc. André Ghanassia, son épouse et leurs trois enfants, dont Monique, quittent Alger pour la métropole dans les années 1950, peu après les débuts de la guerre d’Algérie.
Carrière Politique : Grandes lignes
Il fonde en novembre 2006, Génération France.fr. Son slogan est « 0 % petites phrases, 100 % débat d'idées »
Le club a axé une grande partie de ses travaux sur l'identité, le vivre ensemble et le pacte républicain. Il entre au bureau politique de l’UMP.
Le 10 juin 2007 Jean-François Copé est réélu député de la 6e circonscription de Seine et Marne avec 54,26 % des suffrages exprimés, soit 25 489 voix. Il est élu le 20 juin 2007 président du groupe UMP à l’Assemblée nationale par 256 voix.
À ce poste, après avoir subi de vives critiques de la part de certains parlementaires membres du groupe UMP, comme ceux qui s'opposent à la réforme de la carte judiciaire en novembre, il s'impose comme un homme fort de la majorité, relais entre les parlementaires et l'exécutif, n'hésitant pas à exprimer ses distances avec le gouvernement. Après s'être vu confier par le Premier ministre François Fillon, une mission sur la modernisation du Parlement au premier semestre 2007, il préside en 2008 la commission « pour une nouvelle télévision publique », pour étudier la mise en place de la proposition présidentielle du retrait de la publicité dans l'audiovisuel public.
En novembre 2010, il devient secrétaire général de l'UMP et autorise notamment, après la défaite de Nicolas Sarkozy, la création de mouvements au sein de l'UMP. Le 26 Août 2012 il se déclare candidat à la présidence de l'UMP, vacante pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy.
Alors que François Fillon qui partait favori pour prendre la tête de l'UMP prennait ses distances avec l'ancien président de la République, Jean-François Copé lui au contraire s'en revendiquait et lui restait fidèle.
Jean-François Coppé a été élu hier 19 novembre 2012 à la présidence de l'UMP, prouvant ainsi que sur le terrain les Français et les militants l'ont choisi pour lutter contre une gauche jugée de l'imposture, considérant qu'il était le plus apte à résister fermement et sans langue de bois face aux autres partis qui auraient préféré un F.Fillon plus modéré et peut-être plus facile à manier. Son élection marque une volonté française d'une autre politique, moins conventionnelle et plus directe, dans la lignée de celle qui fit le succès de N.Sarkozy en 2007.