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Listen to your heart


Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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ecole chair

sens-interdit ecole chair


L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

ecoledelachair-15-01

Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

Cliquez, judicieusement...

voyage_voyage

expos

vins-ici-ailleurs

30 December 2015 par Christian Duteil
2015-12-30-17-06-11

 

La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Actu nananews.fr

Fatima Bousejra-El Garah, une scientifique honorée

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Fatima Bousejra-El Garah, une scientifique honorée


Chaque année, le quotidien Le Monde distingue 5 jeunes chercheurs en leur décernant le Prix de la Recherche universitaire. Parmi eux, figure une chercheuse du Laboratoire de Chimie de Coordination (LCC-CNRS) Fatima Bousejra-El Garah.

 

 

La peinture, c’est l’élévation de...

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Nadine Le Prince

« La peinture, c’est l’élévation de l’esprit, la liberté, la conception des choses, une poésie silencieuse...»

 

Nadine Le Prince, artiste peintre, obéit à une exigence sans faille : dévoiler la beauté magique de notre univers quotidien, dans un esprit de transcendance.

 

Leche-Bottes Business-Show

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Lèche-bottes business... show...

Par Pauline Ebrart

 

Eh bien, quelle surprise !

Bien que consciente que notre dossier « Complicité entre patrons du Cac 40,

politiques, medias?  Pour quelques millions de plus » et la mise en avant du film

« Les nouveaux chiens de garde » allaient bousculer les Lagardère et autres

gros groupes de la financepoliticomédiatique, j’ai quand même été surprise de

la rapidité de la réponse d’un journal du groupe Lagardère. Le jour même !

Notre secrétariat, ainsi que tous les secrétariats de rédaction envoie ce qu’on

nomme une newsletter, en fait une courte lettre d’informations qui signale ce

qui est considéré être « les titres » de la semaine.

Comme nous sommes « nananews.fr » nous avons dans notre liste, des

journaux féminins avec qui nous imaginons un jour faire des liens pour les

lecteurs, mais, surprise !

Le jour même de notre envoi, Version Fémina, un petit journal du gros groupe

Lagardère nous a notifié par le biais d’un petit mot très sec, malgré le

cordialement de fin, qu’il ne souhaitait plus recevoir de newsletter de nananews.fr. 

 

Après tout, c’était leur droit et vraiment rien d’anormal à ça, même si ce n’est pas très professionnel de ne pas vouloir connaître le contenu d’un nouveau média.

Je ne me serais donc pas attardée sur la chose, comme dit l’autre on ne peut pas plaire à tout le monde, seulement au bas du petit mot signé par Fousia Ganibardi pour Annie Gomez la rédactrice en chef, était estampillé le logo de signature LAGARDÈRE.

Ce qui évidemment me donna un autre regard sur la réaction du journal de ce groupe.

De la surprise donc d’abord, à cette réaction rapide. De l’amusement aussi beaucoup, nous n’avons même pas 4 mois d’antériorité, mais surtout le sentiment d’avoir touché juste, et de nous trouver précisément dans ce que nous dénoncions dans notre dossier, ainsi d’ailleurs que le film « Les nouveaux chiens de garde : soit le système vous récupère, soit il vous rejette.

L’exemple et l’application, il n’y a pas mieux pour la compréhension !

Mais, au-delà de la surprise et de l’amusement, c’est le sentiment de danger qui m’a envahi. Ce danger qui supprime aux hommes le droit de penser et d’agir librement.

 

La réaction d’un service Lagardère, qui contrôle donc le moindre mot, pour ou contre le groupe, confirme donc notre dossier.


 

Pire même, il confirme et réactualise, que l’homme n’a pas changé d’un iota, qu’il est toujours capable aujourd’hui, ainsi qu’il le fut hier dans l’Histoire, de fonctionnements collectifs de répression en cas de non conformité aux règles établies par un leader, un dictateur, un gourou et cela quel que soit le niveau hiérarchique de celui qui réprime.


 

Mais le pire du pire, qu’hélas aussi l’Histoire des hommes nous a transmis, c’est que des subordonnés, des employés, des anonymes maillons d’une puissante chaîne, peuvent au cœur de cette puissance qui les protège, inventer et développer des attitudes et des actes d’une violence que là encore l’histoire très récente à montrer meurtrière.


Aussi, lorsque une assistante d’un journal et sa rédactrice en chef, employées donc d’un grand groupe de presse du Cac 40, sont « endémiquement » inscrites dans ce système de répression, suppression ou rejet de tout ce qui n’est pas pour leur chef et son camp, on comprend que l’hydre est toujours bien présent en l’homme et toujours près à ressurgir.


L’inquiétude vient, non pas de ce petit exemple, insignifiant au premier regard, mais de ce qu’il recouvre, si on veut bien y réfléchir un peu.


Les plus grandes terreurs et horreurs de l’histoire de l’humanité se sont faites à partir de ces fonctionnements collectifs qui du haut au bas de l’échelle d’un clan ou d’une nation, ont perpétré des crimes abominables, des génocides, des actions si inhumaines qu’on se demande encore comment elles ont pu exister et pourquoi les hommes n’ont pas réagi devant l’injustice, les meurtres, les exactions, l’abject.


Les policiers Français, pour la rafle du Vel d'hiv, n’ont jamais été inquiétés parce qu’ils obéissaient aux ordres, ce que la justice Française entérina.


Plus près de nous la triste histoire du sang contaminé reproduisit le même schéma : c’est pas moi, c’est mon chef !


Les coupables là encore furent dédouanés de leurs actes indirectement meurtriers. 


L’intérêt personnel et l’envie d’être sous l’aile du plus fort, transforment les hommes libres en hommes soumis, incapables de transgresser un ordre, mais souvent capables hélas, pour certains de s’y complaire au point de rendre ces ordres plus violents et plus terribles.


Avec les patrons du Cac 40, il n’est pas question de chambres à gaz ou de génocides ; il n’y a même pas mort d’hommes pourrait-on nous rétorquer ?


Là, est évidemment l’erreur.


Les famines, les colonialismes économiques, les nations dirigées par les pantins qu’ils mettent en place pour servir leurs intérêts, les guerres intestines qu’ils soutiennent toujours pour des intérêts géoéconomiques, et chez nous en France, ce chômage auquel ils ont contribué largement et contribueront plus encore, parce que plus ils sont puissants, plus ils ont de soutiens, et plus ils font et défont les salaires et les lois, placent leurs chiens de garde aux endroits stratégiques, bref, dirigent notre pays et interviennent sur le reste du monde.


 

 

monde


Voilà donc à quoi m’a fait réfléchir, sur quoi m’a fait rebondir, le bref petit mot de Version Femina, signé d’une assistante pour sa rédactrice en chef, du puissant groupe Lagardère.


P.E.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sarkozy je ne me déroberai pas

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N.Sarkozii

Le président de la République annonce plusieurs "mesures fortes" pour la fin du quinquennat : immobilier avec un POS de +30%, , TVA anti-délocalisations, taxe Tobin, emploi des jeunes, crédit aux entreprises... Augmentation de la TVA de 1,6% qui passera de 19,60 à 21,2%...

 

Une intervention télévisée diffusée pour la première fois (dans l’histoire des médias) sur huit chaînes simultanément (TF1, FR2, LCI, LCP/Public Sénat, France 24, BFM TV, i-Télé et TV5 Monde).

 

Le moment n'était pas encore venu de se déclarer candidat même si "ça approche"

"Je suis chef de l'Etat, j'ai la responsabilité d'un pays pour cinq ans, je ne veux pas mettre ce pays en situation d'avoir un président candidat pendant des mois interminables".

«J'ai un rendez-vous avez les Français, je ne me déroberai pas»

 

La candidature interviendra de toutes façons avant le 15 Mars, limite des candidatures.

Voir la vidéo

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/video/2012/01/29/video-sarkozy-respecte-le-calendrier-de-2012_1636120_1471069.html

 

Egalité, Fraternité et Passe-droit

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prison

Le Canard enchaîné a épinglé la ministre Fadela AMARA pour son logement de fonction de 120 m2 qu'elle n'occupe pas et qu'elle prête (avec le personnel qui va avec) à des membres de sa famille, pour quelques jours ou quelques mois, tout en gardant son HLM de 50m2 dans le 13ème, à 700 E de loyer.

-Rappelons qu'elle gagne plus de 11000 E par mois.

-Parmi les membres de sa famille hébergés, plusieurs de ses frères. Le plus étonnant dans cette histoire, et ceci pouvant expliquer le soudain amour sans faille que voue Fadela à Sarko, c'est que l'un de ses frères squatteurs se nomme, Hassein AMARA.

-Le 14 février 1984, le bijoutier André Baster et sa femme Marie-Louise rentrent chez eux, à Joze, une commune située dans le Puy-de-Dôme, et se font braquer par trois hommes cagoulés et armés.

-Quelques instants plus tard, le propriétaire de la maison est assassiné par un coup de feu.

-Le cambrioleur qui a tiré n'est autre qu'Hassein Amara, 23 ans, le frère de Fadela...

-Le 11octobre 1995, (10 ans plus tard) Hassein AMARA est condamné à seize ans de prison. (16 ans pour meurtre)

-Durant son incarcération, sa carte de séjour arrive à expiration; commence alors une nouvelle quête pour Fadela: réussir à obtenir pour son frère un titre de séjour.

-Aujourdhui, Hassein AMARA est en stage au ministère de Christian ESTROSI, maire de Nice et ministre de l'Industrie.

Rappel : les règles du code de la fonction publique sont enfreintes, puisque deux conditions sine qua non sont exigées pour oeuvrer dans la fonction publique, y compris pour faire un simple stage dans la fonction publique de l'Etat :

 1) Être de nationalité française

 2) Avoir un casier judiciaire vierge.

Vive la France ! Vive la République !

Egalité, Fraternité, et passe-droit…

(tout ceci est vérifiable sur le net, sur google, sur le Canard enchainé, L’Express… etc)

 

L’Histoire des Femmes Scientifiques

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L’Histoire des Femmes Scientifiques

selon Natalie Pigeard-Micault

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2011 a marqué le centenaire de la première attribution du prix Nobel à une femme, Marie Curie. Natalie Pigeard-Micault, ingénieur CNRS responsable des archives du Musée Curie, raconte l’histoire des femmes scientifiques. 

Natalie Pigeard-Micault a soutenu sa thèse de doctorat en 2007 à l’université Paris X Nanterre en épistémologie et histoire des sciences, thèse sur l’évolution de la pensée scientifique de Charles Adolphe Wurtz, doyen de l’Ecole de médecine de Paris de 1866 à 1875.

Depuis 3 ans, Natalie Pigard-Micault travaille aux archives du Musée Curie, à Paris. Son travail consiste à repérer des femmes d’exception de l’époque et à les sortir de l’ombre (un peu comme nous faisons à Nananews, avec les femmes de notre époque).

On connaît la carrière scientifique de Marie Curie et de sa fille Irène Joliot-Curie mais il y a bien d’autres femmes qui ont écrit l’histoire du monde scientifique. À l’aide des archives du musée, Natalie Pigeard-Micault travaille à la valorisation de ces scientifiques.

Elle se pose en particulier la question de savoir si les femmes scientifiques de l’époque étaient féministes.

Virginie Simon et Laurence Bianchini ont mené leur enquête pour le blog « My science work » (L’actualité multidisciplinaires de la Recherche) :

L’entrée des femmes à l’Ecole de Médecine

au XIXème

La seconde moitié du 19e siècle est une période clef pour l’éducation des femmes. Si leur nom a parfois été oublié, nombreuses sont celles qui ont apporté leur contribution à cette lente émancipation. Julie Daubié est, en 1861, la première femme à obtenir le droit de se présenter au baccalauréat à Lyon, après qu’il lui ait été refusé à Paris. Cependant, bien qu’ayant validé son diplôme, Gustave Rouland, ministre de l’époque, refusa pendant longtemps de le signer.

C’est en étudiant le contexte social de la période pendant laquelle Charles Adolphe Wurtz fut doyen de la faculté de médecine que Natalie Pigeard-Micault découvre l’histoire des premières femmes médecins. En 1866, lorsqu’il reçoit la demande d’inscription de Madeleine Brès, Charles Wurtz, constatant que l’inscription des femmes à la Faculté de médecine de Zurich avait été autorisée deux ans plus tôt, est prêt à la soutenir. Il lui demande toutefois de passer auparavant ses baccalauréats nécessaires à son inscription. Entre-temps, Wurtz travaille à la faire admettre. A l’automne 1868, elle va parvenir à s’inscrire avec trois étrangères: une américaine Mary Putnam; une russe Catherine Gontcharoff et une anglaise Elizabeth Garett. Cette dernière fut, en 1870, la première femme à devenir docteur en médecine pour ses travaux sur la migraine.

L’annonce de cette première thèse féminine n’a eu que très peu de retentissement dans la presse par rapport à l’innovation ainsi introduite.

Cette révolution en France est totale dans le sens où pour la première fois les femmes ont suivi le même enseignement que celui des hommes. Cette mixité est due au fait que la France n’a jamais créé d’école de médecine pour les femmes alors que dans d’autres pays, comme l’Angleterre, existaient des écoles qui consistaient à façonner de ‘super sages-femmes éclairées’. Ainsi lorsque la France, ayant pris du retard par rapport à ses voisins, se fit rattraper par l’entrée des femmes en faculté, celles-ci suivirent les seuls cours existants, ceux des hommes.

Il faut souligner que malgré une opposition relativement collective, ces femmes ont été soutenues par des hommes, des professeurs et des politiciens. Ces hommes ont appuyé leur inscription en faculté et leur ont permis l’obtention de leurs diplômes. Charles Wurtz, en particulier, a joué un rôle majeur dans l’insertion des femmes passionnées par la médecine à l’université.

Par ailleurs, d’après Natalie Pigeard-Micault, malgré quelques individus ne les acceptant pas, ces femmes reçurent dans l’ensemble un accueil positif de la part des étudiants masculins avec lesquels elles partageaient les bancs de la faculté :

« Nous voulons aujourd’hui non pas une compagne un peu plus instruite, mais une égale et nous lui donnons pour qu’elle le devienne, toutes les ressources qui étaient jusqu’ici notre apanage exclusif » (Richelot, G. La femme –médecin, 1875, Paris E. Dentu, p43 et suiv.)

Mais la presse médicale, quant à elle, ne va pas le voir d’un bon œil, principalement par peur d’une nouvelle forme de concurrence. Elle invoque par exemple l’irresponsabilité juridique de la femme mariée ou la nature de la femme manquant de qualité morale telle que le sang-froid et une intelligence vive. Les arguments de leurs opposants dans la presse médicale sont aussi d’ordre physique (leur ventre, lorsqu’elles sont enceintes, leur empêchant d’atteindre les patients). Lorsque les premières femmes auront montré qu’elles pouvaient assister aux cours de dissection sans flancher, les journaux évoqueront des arguments d’ordre esthétique (dépeignant une femme couverte de sang, disséquant un cadavre et ayant perdu toute féminité) et moral (la femme doit s’occuper de son foyer). La femme médecin devrait donc renoncer au mariage et à sa féminité.

Face à ce genre d’opposition, l’entrée des femmes en médecine s’affirme comme elles affirment leur nature dite féminine. Elles n’auront de cesse de montrer qu’elles ne pénètrent pas une profession masculine, mais que la médecine est une profession féminine. Aujourd’hui les femmes sont majoritaires dans les études médicales.  En sciences, ce soucis de coller au concept contemporain de ‘nature féminine’ est beaucoup moins présent. Les avancées marquantes sont souvent issues d’étrangères auxquelles on s’oppose moins car, une fois diplômées, elles rentreront dans leur pays. La logique de leur démarche est parfois apparue par le biais de très petites avancées, notamment au-travers de femmes ayant fréquenté les bancs de façon quotidienne avant de réclamer leur inscription puis le droit de se présenter aux examens. Enfin, Natalie Pigeard-Micault souhaite mettre en avant, que sans l’appui de certains hommes, les femmes n’auraient jamais obtenu gain de cause.

Les femmes en science

 Féministe confirmée, Elizabeth Garett a milité pour le droit de vote des femmes. Son doctorat en poche, elle retourne à Londres où elle dirigera un hôpital pour femmes. Elle deviendra par ailleurs la première maire d’Angleterre.

Si certaines de ces femmes médecins étaient féministes, d’après Natalie Pigeard-Micault, spécialiste de la question, toutes ne l’étaient pas. Les françaises semblaient d’ailleurs moins engagées que les étrangères. Marie Curie, en particulier, avait ses propres idées sur l’éducation mais elle ne se disait pas féministe malgré le fait qu’elle soit devenue une figure emblématique de cette cause.

« Au sein de la communauté d’instruits dans laquelle vivait Marie Curie, l’équité était normale. Sa fille, Irène Joliot-Curie, était beaucoup plus féministe. Lors de son discours à la cérémonie de remise de son prix Nobel, elle a clairement expliqué qu’elle souhaitait que cette distinction serve la cause des femmes. »

C’est donc plus souvent par passion pour les disciplines scientifiques que par volonté d’émancipation que ces femmes ont mené leurs démarches. Il faut dire que les femmes médecins avaient déjà largement balisé le chemin.

« Le centenaire de la remise du prix Nobel de Marie Curie a provoqué un vrai engouement pour la thématique Femmes & Sciences, » nous raconte Natalie Pigeard-Micault. Elle-même y consacre beaucoup de son temps. Mère de deux enfants, elle a dû concilier au mieux sa vie familiale avec sa formation doctorale. Elle reconnait volontiers être reconnaissante à Bernadette Bensaude-Vincent, (sa directrice de thèse) personne clef, qui a su à la fois la motiver et lui permettre de finaliser ses travaux de recherche de doctorat.

Elle nous fait ensuite part de ses projets pour 2012 et les années qui suivent. Elle consacre actuellement son temps de travail à déterrer l’histoire de femmes scientifiques méconnues ayant travaillé à l’institut Curie. Elle prépare un ouvrage pour le public du Musée Curie dans lequel elle relate l’histoire de l’institut et de ses visages féminins. Elle réalise un portrait de chacune d’entre elles et axe ses recherches dans la période de 1906 à 1934. En tant que responsable des archives du musée Curie, Natalie Pigeard-Micault consacre également beaucoup de temps à rendre accessible les documents et iconographies par exemple en scannant les pièces uniques et surtout en mettant en ligne les répertoires les décrivant.

De plus, Hélène Langevin-Joliot lui a confié des cartons remplis de photographies et de documents originaux de la maison ayant appartenus à Irène Joliot-Curie. Elle souhaite mettre en avant les archives post-Marie Curie. Elle ne risque pas de s’ennuyer dans son activité professionnelle, nous raconte-t-elle, étant donné le nombre de cartons et d’armoires d’archives qui n’ont jamais été ouverts.

Enfin, elle met en avant que l’étude de l’histoire des femmes en science est important car elle permet de jeter un œil neuf sur les démarches égalitaristes entreprises dans la société actuelle. Le sujet des femmes en science est en effet d’actualité mais il est aussi très marqué par les clichés et par l’exemple de femmes exceptionnelles auxquelles les jeunes filles ne peuvent forcément s’identifier. Notre culture, bien que de plus en plus égalitaire, emprunte encore un discours sexué dans lequel les filles s’habillent en rose (voir les catalogues de jouets), reçoivent des dinettes de cuisine, admirent les princesses et ne souhaitent pas particulièrement être scientifiques.

Sources :

http://blog.mysciencework.com/2012/01/13/histoire-des-femmes-scientifiques-natalie-pigeard-micault.html

 

 

 

Jolie môme… Juliette Gréco

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Jolie môme… Juliette Gréco

"Je suis faite comme ça"

Juliette Gréco qui fêtera le 7 février ses 85 ans au Chatelet du 6 au 8 février, sort un livre autobiographique en ce début d’année : « "Je suis faite comme ça" » aux Editions Flammarion. Un récit qui fait la part belle à sa vie privée avant qu’elle ne devienne la muse de Saint-Germain-des-Prés : elle renoue le fil de sa vie de l’enfant secrète qu’elle était, son emprisonnement à seize ans, sa jeunesse pendant la guerre et la déportation de sa famille. Elle revient sur les rencontres qui ont marqué sa vie personnelle et professionnelle parmi les grandes personnalités de son époque, ses souvenirs au café Flore, ses premières chansons, les voyages et les tournages,… Quand elle confie sa vie d’artiste, elle se fait moins diserte sur la face privée.

Elle ne raconte pas seulement les événements survenus tout au long de sa carrière, elle donne   à en goûter la saveur.

Juliette est la petite fiancée de Paris, son amoureuse, à la fois féline et canaille. Elle a prêté sa voix aux plus beaux textes des poètes dont elle fut la muse. Le titre de son livre ne vient-il pas de « Je suis comme je suis » de Prévert ? Sa voix en robe noire qui hait les dimanches s’habille des pavés de la capitale. Elle était une énigme, elle l’est restée. Je me souviens il y a bien longtemps, je l’écoutais parler de la vie à la radio et je me disais : quand j’aurais son âge (elle devait avoir la quarantaine, alors) j’aimerais parler ainsi. Elle m’apparaissait sereine, sage, forte. Elle était fascinante. Elle incarnait à mes yeux la liberté.

Cette liberté dont elle sous-tend toute sa vie depuis l’enfance. Une enfance illuminée par son grand-père, alors que sa mère restera toujours distante, même après son retour de déportation.

« Chanter est mon arme, ma façon de défendre la liberté. Je crois à l’importance des mots, à leur pouvoir. »

Passeuse de mots, voilà son combat…

Elle va alors inventer la femme qu’elle est, « faite comme ça », entière, brûlante, qui enterre le passé au fur et à mesure qu’elle avance tout en se « souvenant de tout ».

Sa dernière biographie écrite sur le mode romancée à la troisième personne (« Jujube ») sortait il y a trente ans : « A la troisième personne parce que c’était plus simple pour moi, » dit-elle. Elle a eu envie de parler de la liberté, de la femme, et au fil des pages, on replonge dans la vie parisienne intellectuelle et existentielle qui continue de nous faire rêver et dont elle a été pétrie sans pourtant en subir l’influence. L’insolence, la rébellion, la colère ont été le plus souvent ses réponses aux événements qui la dérangeaient, aux gens qui tentaient de l’embrigader. Comme Marguerite Duras.

C’est Sartre qui l’invite à chanter. Avant cela, elle est lectrice à la radio. Elle évoque d’ailleurs Jean Tardieu de France-Culture.

« J’ai appris mon métier en scène. Je travaillais toute seule. En silence. Ma voix était placée de manière naturelle. Je l’ai mise voix au service des mots. »

Après la libération, le monde des artistes et des écrivains de Saint-Germain-des-Prés devient définitivement le sien. Juliette Gréco y incarne alors progressivement l’image de la jeunesse d’après-guerre. Elle évoque les grands auteurs et artistes qu’elle a rencontrés et côtoyés (et parfois aimés) tout au long de sa carrière, notamment Miles Davis, Charles Aznavour, Léo Ferré, Georges Brassens, Brel, Serge Gainsbourg… Le cinéma n’était pas vraiment fait pour elle, trop glacé. Elle préférait le contact direct avec son public, la scène. Elle revient avec minutie sur le rituel d’avant-spectacle, avec le même timing. Une part de son intimité nous est ainsi offerte, et ce risque pris intime le respect.

«J’ai milité toute ma vie pour la liberté d’action et d’expression. Le droit à la libre parole.»

On a dit qu’elle était l’archétype de la femme moderne. A vous de vous en faire une idée en vous plongeant dans sa biographie !

Elle a préfacé, à la demande de Marie-Noël Arras, auteur du dernier livre publié par les éditions du Chèvre-feuille étoilée « Inoubliables, femmes célèbres de Jean Lattes » un superbe ouvrage présentant des photographies de Jean Lattes, et réalisé avec le concours de l’épouse du photographe, Janine Lattes. Une préface manuscrite. Et le livre se referme sur des photos de Juliette Gréco.


http://www.ramdam.com/bio/juliette-greco-biographie/

http://youtu.be/AD7qYCvGUbM

http://www.franceculture.fr/oeuvre-je-suis-faite-comme-ca-de-juliette-greco

http://www.purepeople.com/article/juliette-greco-ses-blessures-secretes-sa-tentative-de-suicide_a93679/1

 


 

A l’ère d’Internet, écrire l'actualité

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A l’ère d’Internet,   

écrire l’actualité dans l’espace public

Par Christian Duteil 

Le nouveau journaliste « révolutionnaire » veut rompre avec la figure convenue et dévoyée de l’ancien « publiciste » cher à Lénine et au « politiquement correct ». Ce contraste des postures/impostures est illustré et mis en scène de belle manière dans le dessin achevé pour « Le Serment du Jeu de Paume » du peintre David, en 1791. On peut voir, exposé au centre de la salle, le publiciste traditionnel, Barère, du « Point du Jour » - dont le sous-titre est explicite « Recueil de ce qui s’est passé la veille à l’Assemblée nationale », prendre avec soin des notes, recevoir passivement, sans discuter et sans esprit critique, la parole du pouvoir dont il semble l’interlocuteur privilégié. Dans le Haut du coin droit, on peut aussi apercevoir beaucoup moins visible Marat, rédigeant et bouclant dans l’urgence un exemplaire de « l’Ami du peuple ». Il est debout, tournant le dos à la salle et à ceux qui nous gouvernent et ont le pouvoir, faisant face à ce qui se passe dehors, pour témoigner de ce qu’il a vu et non de ce qu’on lui a dicté d’en haut[1]. De toute évidence, le « reporter d’idées » qui tente d’écrire aujourd’hui l’actualité dans l’espace public   est plus proche de Marat de « L’Ami du Peuple » que de Barère du «Point du Jour» Il reste qu’en ce début du XXIe siècle la presse plongée dans un système économique hyperconcurrentiel ne prétend plus aujourd’hui à l’objectivité et à l’exhaustivité. Revendiquant sa légitime subjectivité, elle se nourrit surtout de visible et de faits sensationnels pour capter son public et vendre du papier, de l’information, de l’émotion et des images. Pour arriver à ses fins, elle cherche ce qui peut être avant tout montré, hiérarchisé, mis en scène afin de tenter de séduire ou de reconquérir un public blasé et versatile qui surfe sur le réseau mondial d’Internet en jouant parfois au journaliste amateur avec son téléphone portable perfectionné et confondant souvent communication et information .

Pour le philosophe Marcel Cauchet, l’expertise du journaliste professionnel est toujours plus nécessaire pour guider le citoyen dans le dédale de l’information. Ce qui ne dispense pas les journaux en crise (cf. France Soir) de chercher des synergies avec le Web « Il ne faut pas déduire de l’amateurisme global la pulvérisation intégrale du professionnalisme. C’est l’inverse qui va se produire. Le moment actuel est un passage. Mais à l’arrivée, le niveau d’exigence à l’égard de la presse sera plus élevé et non plus bas. »

Vaste programme qu’il convient d’explorer dans toutes ses apories et ses excès.

 

Plan provisoire proposé

  1. 1.Etat de la presse dans tous ses éclats, ses dérives et ses symptômes contemporains.
  2. 2.Camus et l’aventure Combat à la Libération (1944-: journalisme critique et morale.
  3. 3.Sartre et le quotidien « Libé» dans les années 1975 : « je t’aime moi non plus ! »
  4. 4.Le mythe du grand reporter entre fiction et réalité  : Londres, Kessel, Kapuscinski, Kisch, Herr, Hatzfeld, Hersh, Aubenas, etc.
  5. 5.L’intellectuel médiatique est-il une fatalité ? (Alain Badiou, Bernard Henri Lévy, Régis Debray)
  6. 6.La fiction théorique foucaldienne du « reporter d’idé» pour s’adresser au plus grand nombre dans l’espace public.

 

Christian Duteil











 

 

 

 

Doris Lessing, éternelle contestataire

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DorisLessing

Prix Nobel de Littérature

Prix Nobel de la littérature en 2007, à presque 88 ans, celle que l’on pourrait nommer « une vieille dame indigne », Doris Lessing devient la onzième femme et l'écrivain le plus âgé à recevoir cet honneur. Femme de lettres engagée et militante, notamment pour les causes marxistes, anticolonialistes et anti apartheid, elle a aussi été associée quasiment à son insu, au combat des féministes.

L'écrivain britannique Doris Lessing (de son nom de naissance Doris May Tayler) 

est l’auteur de près d'une soixantaine de titres : romans, nouvelles, pièces de théâtre, poèmes, essais, récits autobiographiques et témoignages. Elle a toujours refusé de se laisser enfermer dans des carcans intellectuels ou politiques et occupe une place de premier ordre dans la littérature britannique contemporaine où elle apparaît comme le témoin privilégié de son époque. Elle pointe du doigt la société actuelle, ses excès, ses dysfonctionnements et ses dérives (éthiques, idéologiques ou politiques).

Doris Lessing a durablement marqué ma vie de jeune femme. Je me suis immédiatement sentie proche d’elle, la découvrant fin des années 70, avec les deux tomes de son roman (fortement inspirée par sa vie), « Les enfants de la violence » : on y suit une adolescente, Martha Quest à la veille de la seconde guerre mondiale puis sa vie d’adulte dans la suite « L'Echo lointain de l'orage ». Un ouvrage sur les désillusions, l'effondrement du système colonial et ses ravages sur les relations entre les Noirs et les Blancs, sur la situation de la femme et de la condition de l'artiste au XXe siècle, tous les thèmes qui la hantent, qu’elle dénonce inlassablement. Engagements dans lesquels, absolue et idéaliste, je me retrouvais toute entière.

Le destin de son héroïne semblait en effet me raconter ma propre histoire qui s’écrivait au jour le jour, dans le Paris des années 70 où je découvrais moi aussi l'ivresse de la liberté … dans l'impossibilité d'abolir complètement les contraintes sociales et morales. Doris Lessing nous fait partager son cheminement intellectuel, social, sentimental et politique, à travers tout le XXe siècle. Avec une écriture qui s’adapte au type de ses romans : romanesque, épique, réaliste ou encore même, lyrique. Elle s’est essayée à la science fiction, au roman psychologique, abordant également l’ésotérisme avec le soufisme.


Ecrivain engagée

 

 

Doris Lessing est née le 22 octobre 1919

à Kermanshah (Iran). Son père y est employé de banque. Elle a 6 ans lorsque sa famille s’installe en Rhodésie du Sud alors colonie britannique (actuel Zimbabwe), dans l'espoir de faire fortune grâce à la culture du maïs, du tabac et des céréales. Pensionnaire dans un institut catholique, elle supporte mal cette vie. Doris est en opposition constante avec sa mère. Elle quitte définitivement l'école à 15 ans, travaillant en tant que jeune fille au pair puis à 18 ans, comme standardiste à Salisbury (l'ancienne capitale de la Rhodésie du Sud). Revenue un temps à la ferme parentale, elle se passionne pour la littérature et se plonge dans la lecture des grands classiques. Avec une prédilection durable pour Proust, Stendhal et Balzac.

Dès 1938, elle commence à écrire des histoires tout en exerçant plusieurs emplois pour gagner sa vie. Elle rédige également en parallèle de courts récits et des nouvelles, arrivant à en vendre deux à des magazines sud-africains.

À 19 ans, elle se marie avec un fonctionnaire et a deux enfants. Elle le quitte en 1943 après avoir rencontré un Allemand, Juif et communiste, Gottfried Lessing, qu’elle épouse. Ils ont un fils.

Interdite de séjour au Zimbabwe

 

A 36 ans, elle s'installe à Londres avec son jeune fils et se consacre alors à l'écriture : membre du parti communiste britannique et s'inspirant de son passé africain, elle dénonce l’inégalité des races. Son manuscrit « Vaincue par la brousse (The Grass is singing) est accepté par le premier éditeur auquel elle s'adresse. En 1951 elle publie un recueil de nouvelles tirées de son expérience africaine : « Nouvelles africaines » (This was the Old Chief's Country) suivie par cinq ouvrages d'inspiration autobiographique, publiés entre 1952 et 1969 et regroupés sous le titre « Les Enfants de la violence » (The Children of Violence). En 1955, « Le Cinquième Enfant », satire des mœurs de l'époque, la consacre dans l’univers féministe. Des engagements qui lui valent, en 1956, une interdiction de séjour en Rhodésie. Elle pourra finalement retrouver certains membres de sa famille au Zimbabwe dans les années 80, lors des premières années au pouvoir de Robert Mugabe. 


 

En 1956, après un séjour dans la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland où, en tant que journaliste, elle interview le premier ministre sud-rhodésien Garfield Todd et le premier ministre fédéral Godefroy Huggins, elle est finalement interdite de séjour dans toute la fédération et en Afrique du Sud.

En 1971, avec « La Descente aux enfers » (Briefing for a descent into Hell, Doris Lessing abandonne le genre du témoignage autobiographique pour une littérature visionnaire, appréhendant la notion de foi et les arcanes de l’âme. Un roman teinté de mysticisme, avec une introduction au soufisme qu’elle a commencé à étudier dans les années 60. Ce récit ouvre une vaste interrogation sur le devenir de l'humanité et l'avenir de la planète.

Alias Jane Somers

En 1983 et 1984, en signe de protestation face au sort réservé aux jeunes écrivains, elle se livre à une supercherie littéraire, publiant sous le pseudonyme de Jane Somers deux romans qui se voient refusés par son éditeur habituel : « Journal d'une voisine » (Diary of a Good Neighbour) et « Si la vieillesse pouvait » (If the Old Could), centrés sur les problèmes de la vieillesse, de la solitude, de la mélancolie, de la nostalgie, de la maladie et de la mort. Tous deux marquent son retour au réalisme, confirmé un an plus tard par « La Terroriste » (1985).

A plusieurs reprises elle revient en Rhodésie du Sud (Zimbabwe). En 1995, elle constate la dégradation de la situation sociale du pays, mais fait encore confiance au président Mugabe. Agée de 76 ans, elle se rend en Afrique du Sud pour y voir sa fille, ses petits-enfants et promouvoir son autobiographie. Au début des années 2000, elle s'en prend pour la première fois brutalement au régime de Mugabe. Elle est alors de nouveau déclarée « indésirable » au Zimbabwe.

Esprit critique

 

Engagée, Doris Lessing ne se laisse jamais aveugler. Elle quitte par exemple le parti communiste en 1956, après la répression de Moscou contre la révolte hongroise. Après l'avoir soutenu pendant des années, elle dénonce aussi, pour la première fois en 2000, le régime dictatorial du Président Robert Mugabe, d’où une nouvelle interdiction de séjour au Zimbabwe. L'année suivante, lors du festival du livre d'Edimbourg, elle crée la surprise en s'attaquant à certaines féministes dont elle était pourtant devenue l'icône. Selon elle, « après avoir fait une révolution, beaucoup de femmes se sont fourvoyées, n'ont en fait rien compris. Par dogmatisme. Par absence d'analyse historique. Par renoncement à la pensée. »

« Le Carnet d'or » paru en 1962, journal de bord autobiographique d'un écrivain est incontestablement l’œuvre qui la consacre dans le monde littéraire et lui vaudra le Prix Nobel.


 

Le Carnet d’or (The Golden Notebook)

 

Le Canet d’or est le portrait puissant et révélateur d’une femme en quête de sa propre identité, personnelle et politique, de ses désillusions politiques : la jeune romancière Anna Wulf, hantée par le syndrome de la page blanche, a le sentiment que sa vie s’effondre. Par peur de devenir folle, elle note ses expériences dans quatre carnets de couleur : noir pour les souvenirs, rouge pour la politique, jaune pour la fiction et bleu pour l'introspection. Mais c’est un cinquième, couleur d’or, qui sera la clé de sa guérison, de sa renaissance. À la croisée des genres, l'ouvrage se dote d'une structure narrative originale, mêlant l'héritage réaliste des grands romans du XIXe siècle à des techniques littéraires postmodernes (récit éclaté, composition stylistique sophistiquée, collage de plusieurs types d'écriture, mise en abîme et jeu du roman dans le roman, digressions verbales, considérations du créateur sur son œuvre...). Le Golden Notebook a inspiré plusieurs générations de femmes dans le monde, devenant la bible du nouveau féminisme du vingtième siècle.


 

Quelques dates.-

1919 : Naissance de Doris Lessing

1950 : Vaincue par la brousse, son premier livre

1954 : Somerset Maugham Award

1955 : Le Cinquième enfant la révèle comme une figure du féminisme.

1976 : Prix Médicis étranger pour son roman Le Carnet d'Or (1976)

2000 : elle publie son autobiographie La Marche dans l'ombre

2001: elle critique avec virulence certaines féministes "fourvoyées" lors du festival du livre d'Édimbourg.
2007 : elle publie son dernier livre Un enfant de l'amour et reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre, la consacrant parmi les plus grands écrivains du siècle. De tous ses romans, remarquables d’intelligence, de passion et d’originalité, Le Carnet d’or demeure l’œuvre phare.

 

 

VIDEO : « Apostrophe » de Bernard Pivot :

 

http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/CPB81053226/doris-lessing.fr.html


 

 




 

Attention, Le Pangas, pur poison !

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LE "POISON" PANGAS (prononcez pangass)

 

Fallait s'en douter à moins de 10€ le kilo...

Attention avec ce poisson, vous avalez du POISON !

 

Le Pangas est un poisson asiatique que nous trouvons chez CARREFOUR et PICARD et autres grandes surfaces... surtout sous forme de filets, à un prix relativement bas.

Le Pangas est, au Vietnam, un poisson de culture industrielle intensive.(50.000 tonnes en 1996, pour 400.000 tonnes en 2006 et 600.000 tonnes en 2010).

Plus exactement, il vient du delta du Mékong, et il est en train d'envahir le marché Français à cause de son prix bas.

centre de découpage et de tri du Pangas


Voici ce qu'il y a à savoir sur le Pangas:

Le «Mékong» est l'un des fleuves les plus contaminés de la planète.

Les Pangas sont infectés, à hauts niveaux, de venins et bactéries (arsenic, résidus industriels toxiques et dangereux, sous-produits du secteur industriel en pleine croissance), métaux contaminés, phénols polychlorés (PCB) ou DDT et leurs (DDTs), chlorate; des composants relationnés (CHLs), hexachlorociloxane, isomères (HCHs) et hexachlorobenzène (HCB).

 

Il sont alimentés avec des poissons morts, des restes d'os et avec une farine d'Amérique du Sud, le manioc et des résidus de soja et graines.

 

Il est évident que ce type d'alimentation peu salubre n'a rien à voir avec l'alimentation d'un environnement naturel.

 

Pangas Géant


Souvenez-vous?

Cela ressemble beaucoup à l'histoire de l'alimentation des vaches folles (vaches qui furent alimentées avec des viandes animales notamment des carcasses de vaches.)

 

L'alimentation des Pangas est complètement en dehors de toute réglementation administrative et judiciaire.

Le Pangas grandit 4 fois plus vite que dans la nature, à l'état normal.

De plus, les Pangas reçoivent des injections de (PEE).

 

Ferme d'élevage de Pangas sur les bords du Mékong,


Quelques scientifiques ont découvert qu'en injectant aux femelles Pangas des hormones féminines dérivées d'urine déshydratée de femmes enceintes. La femelle Pangas produit ses oeufs plus rapidement et en grande quantité, ce qui n'arriverait pas dans un environnement naturel (une femelle Panga arrive ainsi à produire 500.000 oeufs en une fois)… et c'est ce qu'ils font...

 

De fait, ce sont des poissons qui ont des hormones injectables (produites par une entreprise «pharmaceutique chinoise» pour accélérer le processus de croissance et de reproduction.

 

Filets de Pangas


En achetant du Pangas, nous collaborons avec des entreprises gigantesques (sans aucun scrupule et spéculatrices), qui ne se préoccupent pas de la santé et du bien-être des êtres humains.

 

Ce commerce est accepté par les grandes surfaces qui vendent au public du Pangas, tout en sachant qu'ils commercialisent des produits contaminés.

 

Etant donné la prodigieuse quantité de Pangas disponible sur le marché mondial, la surproduction terminera également dans d'autres aliments: surimi  (ces petits bâtonnets constitué de chair de poisson divers dont le Pangas), également le poisson en boîte, sous vide, et le poisson reconstitué en poisson pané ou autres reconstitutions industrielles et probablement dans quelques aliments pour animaux (chiens et chats).

REGARDEZ LA PROVENANCE DU POISSON ET N'ACHETEZ JAMAIS DE POISSON ASIATIQUE AUSSI PEU CHER QU'IL SOIT.

 

Les grandes surfaces, CARREFOUR et autres grandes surfaces NE SE PREOCCUPERONT JAMAIS DE VOTRE SANTE !!! ni de votre assiette, mais de votre porte monnaie...

 

Communiquez cette page à votre entourage, vos amis...

et surtout regardez ces effarantes vidéos

 

 http://www.youtube.com/watch?v=Nio1zwBj6po&;feature=related

 

http://www.youtube.com/watch?v=x3sOiPQIbcU&;feature=related

 

http://www.youtube.com/watch?v=Tit15xEv-8o&;feature=related

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xo87j_quest-ce-quun-panga

 

Le Pangas est un poisson d’élevage, qui provient quasi-exclusivement du delta du Mékong. Les vietnamiens ont littéralement "lancé" ce nouveau poisson sur le marché mondial dans les années 1996-97 (50.000 tonnes en 1996, pour 400.000 tonnes en 2006 et 600.000 tonnes en 2010).

La production a explosé, ce qui a été facilité par le régime détrivore (omnivore de ce poisson), qui permet de le nourrir de déchets, à faibles coûts de production et avec des aliments à faible teneur en protéines.

Les filets congelés sont donc peu chers (7 à 10 € sur les étals français) ce qui en fait un poisson souvent distribué dans les écoles, cantines, maison de retraite...et mauvais restaurants.


 

Rodin, Le penseur et les gorilles

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Photos de Sophie Narsès.

Je suis le roi des penseurs: sculpture méditative de Rodin.

La photographe Sophie Narsès, qui depuis cinq ans patiente et prend des photos   régulièrement; a saisi un cliché magique dans La «Vallée des Singes» Monkey Park à Poitiers, en France.

«C'était incroyable à voir. C'était comme si, il jouait pour la caméra»

Le Penseur  célèbre sculpture en marbre d'Auguste Rodin (1902).

Mais dans le cas présent le singe, rêve de la vie sauvage, Rodin a du s’en servir comme modèle…

Sophie Narsès, Photographe : «Il est difficile de dire à quoi pense le sujet, entre ennui et liberté."

Photos pour caters new agency


 
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