Les promesses d’Hollande : «mais quelle femme se prendrait la tête pour un homme gentil ?»
Noël et ses guirlandes, ses rêves d’enfants et ses chocolats, seront bientôt là, prémisses d’une autre fête qui elle verra la fin d’un année chaotique pour une France déchirée entre ego et pouvoir.
De Montebourg à Hollande, en passant par Pécresse et Fillon, une grande partie de la classe politique française n’aura été propulsée que par des intérêts personnels et triviaux, loin, très loin de l’honneur et des sentiments nationaux, de la droiture et de la simple idée de la fonction d’Etat.
Et l’on en vient à regretter Rachida Dati et ses petites outrances vestimentaires.
Plus, on voudrait bien qu’elle gagne contre ce «patron» du groupe Barrière, Dominique Desseigne, qu’elle assigne en justice pour une reconnaissance de paternité.
Après son élégant silence envers Dominique Desseigne et sa famille, on peut comprendre que trois années après, Rachida Dati, outrée du rejet ouvert et proclamé de Dominique Desseigne envers Zohra, le poursuive en justice, d’autant qu’on peut tout à fait imaginer, qu’après l’avoir autant protégé, il faut qu’il ait bien mal agi pour qu’elle décide de le jeter en pâture aux médias.
Aujourd’hui, à quelques jours des fêtes de fin d’année, même les gesticulations intempestives de Sarkozy nous mettraient du baume au cœur, comparées aux reptations du gouvernement actuel et d’un Hollande dépassé par la fonction présidentielle qui semble n’avoir d’autre souhait que celui d’être à la fois sous et sans tutelle maternelle.
Trois femmes, hors sa mère, prennent toute sa vie : Ségolène, Anne Hidalgo et Valérie, avec lesquelles il ne sait ni trancher, ni composer, qu’il trompe et qu’il n’épouse jamais, mais à qui il promet tout, sans jamais leur donner : le perchoir pour Ségolène, la mairie de Paris pour Anne Hidalgo, un rôle décisionnaire à l’Elysée pour Valérie…
Pauvre, pauvre Hollande qui ne sait plus où ne pas donner du bisou, et pauvres, pauvres femmes qui se sont fait piéger par ses allures sans allure. Comme dirait Katherine Pancol dans Les hommes cruels ne courent pas les rues : mais quelle femme se prendrait la tête pour un homme gentil ?
Mais, voilà comment l’arroseur fut arrosé, et les femmes de sa vie tournetricotent en rond, avec l’espoir insensé que le gentil même pas beau, un jour tiendra ses promesses.
Exactement ainsi que les Français qui dans le désenchantement et l’amertume découvrent l’étendue de l’arnaque et qui pour des raisons de croyances païennes, de celles du charbonnier, envers et contre toute réalité, persistent à croire que Hollande tiendra ses promesses.
Mais bon, il faut paraît-il croire aux anges, alors pour ces moments entre parenthèses que sont les fêtes de fin d’année, prions tous les dieux et toutes les divinités du ciel et de la terre, pour que du chaos dans lequel nous pataugeons, émerge enfin une autre forme de vie, plus authentique et sincère.
Hélas, comment y croire, même un peu ?
D’autant que lorsque les diables parlent d’amour, ils gagnent à tous les coups parce que bêtement le bon dieu, lui, il n’a pas droit au mensonge. Sur la terre comme au ciel, on joue à guichet fermé et à petits meurtres entre amis.
Promis juré que c’est vrai, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer !