Père Samuel se dresse contre l’intolérance islamique, pour le premier et le plus haut des droits de chacun: la liberté!

Par Pauline Ebrart

Père Samuel à Bruxelles en juillet 2012, dans une conférence sur les droits de l’homme et des libertés.

Nasser, président de l’Egypte dans une conférence en 1953, plaisante du voile et des frères musulmans avec l’ironie des hommes libres. Une vidéo édifiante en contradiction avec la société égyptienne aujourd’hui sous charia.

Après avoir vécu au Liban et dans les pays arabo musulman pendant 35 ans, et après avoir passé des années à étudier le Coran presque 40, le Père Samuel déclare en 2002, à la télévision «  l'islam sera, dans un futur proche, le problème majeur de l'Occident et construire une mosquée en Europe est pire que le nucléaire ». Ces déclarations lui vaudront un procès long de 6 ans, mais qu’il gagnera parce que chaque parole exprimée contre l’intolérance de l’islam s’appuyait directement et littéralement sur les versets même du Coran qu’il se contentait de rappeler ou citer.

Dans une conférence à Bruxelles sur les libertés et les droits de l'homme, cet homme d’église chrétienne, ne se contente pas de dire « le  bonheur ce sera après la mort » il prend des initiatives et s’engage réellement et physiquement pour le plus haut des droits de chacun : la liberté. Cette liberté qui recouvre toutes les autres qui en découlent : la liberté d’expression, la conscience et le respect de l’autre son frère humain, la tolérance et l’acceptation réciproque des différences. 

Pour lui, ce n’est que dans l’acceptation réciproque que peuvent s’installer la fraternité et la solidarité, pas dans l’assujettissement et la maîtrise d’une communauté par l’autre ; pas par la destruction de millions de gens qui n’auraient pas la même religion ou la même culture,  ce que préconisent différents versets du Coran : le massacre jusqu’au carnage de l’Athée, du Chrétien et du Juif.

Le père Samuel qui porte sa foi comme devait la porter Jésus, sans peur des marchands du temple, met à mal les journalistes bien pensants et toutes les ligues antiracistes, qui aujourd’hui sous le couvert de liberté pour tous, réduisent la liberté d’expression à leur unique et propre parole. Bâton de pèlerin en main, il conjugue conférences, livres, prises de paroles pour dénoncer les excès des fondamentalistes islamistes qui pratiquent la charia avec la volonté affichée de détruire et faire mourir tous ceux qui seraient jugés « hors Allah et islam » 

Tariq Ramadan entre chien et loup ?

En 2002, le Père Samuel a donc tenu haut et fort devant un parterre de journalistes des propos semblables à ceux qui maintenant s’affichent ouvertement dans la population française, malgré un gouvernement de gauche et des médias affiliés pro palestinien qui tentent d’occulter la réalité des faits en la déformant.

Des propos qui ressemblent aussi et surtout à ceux que tiennent ceux  qui ont pris le temps de lire le Coran, de l’étudier et d’y réfléchir, ainsi que l’a fait le philosophe Michel Onfray qui considère que l’Islam est une religion guerrière, que son prophète était un combattant valeureux et que son désir, réapproprié et développé aujourd’hui sur la planète par des islamistes radicaux, était de supprimer les autres religions et religieux.

Sur ce point le Coran est limpide :

détruire les athées, les chrétiens et les juifs.

La charia dit : 

-        chapitre 9, verset 29 du Coran :  combattez, tuez tout homme qui ne croit pas en Allah 

-        Pour les Juifs, chapitre 31, verset 61 du Coran :  qu’ils soient maudits, tuez-les partout où vous les trouverez, impitoyablement.

-        Pour les Chrétiens, chapitre 47, verset 4 du Coran :  ce sont des infidèles, tuez-les lorsque vous les rencontrez ; tuez-les jusqu’à faire un grand carnage.

L’islam fondamentaliste et radical, visible et appliqué dans certains pays du monde depuis des décennies et plus récemment dans d’autres depuis ce qui a été naïvement appelé « le printemps arabe »,  avec des pratiques terroristes dont les Européens et l’Occident semblent avoir oublié les morts, démontre effectivement dans tous les pays qu’il occupe sa propension à la guerre, à l’intolérance et à l’assassinat, pour la satisfaction d’un Dieu, Allah, dont les fondamentaux n’ont pas évolués depuis leur conception.

La chrétienté fit de même à la terrible époque du Moyen-âge et Isabelle dite la Catholique fut en ce sens et de la même façon une des plus grandes meurtrières de l’histoire de l’humanité puisqu’elle aussi éleva le meurtre et la torture à la gloire d’un dieu chrétien. 

Mais et heureusement la chrétienté a évolué. L’Etat s’est séparé du clergé et les populations occidentales ont retrouvé, un peu, d’autonomie mentale, alors que l’Islam s’est figé et rigidifié. Une autonomie précaire, sujette à manipulations constantes par des prédateurs infiltrés dans tous les secteurs du pouvoir : politique, économique, médiatique, mais autonomie quand même et toujours susceptible de s’éveiller si à un moment « T » elle rencontre le leader, l’être intègre qui saura lui insuffler courage et décision.

C’est évidemment dans ces moments-là, lorsque fragilisés par les risques et les peurs, quand les hommes en appellent au divin et à l’espérance, que surgissent les pires dictateurs et fous de pouvoir.

Et pourtant nous ne pouvons continuer d’ignorer que l’islamisation radicale exponentielle actuelle est un vrai danger pour les valeurs de démocratie et de liberté occidentales, si on veut bien se souvenir que : 

1 - La première intolérance de l’Islam fondamentaliste est de ne pas accepter le culte et la religion des autres, alors que l’amour et la fraternité doivent être au cœur de chaque religion et les uns envers les autres, et que pour cela l’Islam peut tuer et assassiner.

2 - La seconde est de mettre sous joug, les femmes et les hommes de l’Islam, qui ne s’attendaient pas, pour la plupart, en votant pour ces islamistes qui représentaient leur religion, qu’ils devraient se voiler, ne plus envoyer leurs filles à l’école, ne plus même avoir de mausolées, de sculptures, de livres, de peintures, de plaisirs, de….etc. 

Lorsqu’on se réfère à la réalité islamique des dernières décennies que les vidéos et les images ont pérennisée sur pellicules, on ne peut qu’être saisi par la ressemblance avec d’autres volontés de génocide que l’histoire a traversées.

De tout temps des pays et des nations ont colonisé d’autres pays et pratiqué des génocides, mais c’est toujours au nom d’un dieu, quel que soit son nom et de la pureté ethnique qui lui est attachée, que les hommes commettent les génocides les plus grands.  Alors, lorsqu’on veut bien être un peu lucide et abandonner les démagogies fantaisistes, regarder ce qui se passe dans le monde, chez nous en Europe et particulièrement en France, on peut effectivement voir en réponse aux peurs des précarités actuelles, la montée en puissance des extrêmes, soit en réponse à l’islamisme, soit seulement par la volonté de ces fameux prédateurs à l’affût de faiblesses dont ils font eux, leur miel.

Au-delà de ces considérations, il faut aujourd’hui laisser le passé au passé. Faire repentance est trop tard, et il est impossible de laisser les religions extrémistes prendre le contrôle du monde, sous prétexte de culpabilité.

De la même façon que les Palestiniens doivent prendre leur destin en main pour construire leur pays et le mettre debout, sans toujours réclamer de l’aide en culpabilisant le monde, il faut qu’en Europe et en France, en Occident, s’élèvent des hommes et des femmes pour lutter et défendre « la liberté ».

« La liberté » le plus haut des droits de chacun, celui dont les films récents sur les ravages faits par des islamistes à Tombouctou, qui armes en bandoulières, frappaient, cassaient, détruisaient des œuvres millénaires, lapidaient les femmes, fracassaient et tuaient les hommes, ont démontré la perte absolue avec le retour à un temps préhistorique qu’on croyait révolu. 

L’ignorance profonde de Hollande et de son gouvernement en ce qui concerne le monde arabo musulman est aussi stupéfiante que surréaliste et c’est contre ces aveugles qui dirigent la France et l’Europe que les engagements et les combats du Père Samuel prennent leur sens et trouvent leur utilité.

P.E

Biographie du Père Samuel

Né en 1942 en Turquie, le Père Samuel est ordonné prêtre au Liban en 1967. Selon le rite de l’Eglise catholique syriaque, le jeune Samuel Ozdemir exerce ses fonctions pastorales dans différentes villes de Turquie, d'abord à Mardin et Diyarbakir (sud-est du pays) puis à Istanbul. À cette époque, il voyage en Europe où il dénonce les conditions de vie difficiles et humiliantes des minorités chrétiennes de Turquie. Ses déclarations ayant suscité la réprobation des autorités turques, le Père Samuel doit s'établir au Liban, pays qu'il se voit bientôt contraint de quitter aussi en raison de la guerre civile qui vient alors d'éclater.

C'est à cette époque 1974/1975, que le père Samuel Ozdemir vient s'établir en Belgique, plus précisément dans le diocèse de Tournai où il exerce dès lors d'autres fonctions pastorales. Ayant obtenu la nationalité belge, il prend le nom de Charles-Clément Boniface, mais il sera toujours appelé père Samuel. Ses origines orientales, sa forte personnalité et la manière plutôt traditionnelle de concevoir la prêtrise (il porte toujours la soutane), tranchent avec les pratiques de l'Église catholique belge. Les désaccords avec les prêtres locaux apparaissent, mais, dans un premier temps, le père Samuel et sa hiérarchie trouvent un terrain d'entente.

En 1988, le père Samuel reçoit même, des mains de l'archevêque par qui il avait été ordonné au Liban en 1967, le titre de chorévêque (« évêque des campagnes »), encore en usage dans les Églises orientales et qui permet notamment à celui qui le porte, d'être appelé Monseigneur et de porter la croix pectorale.

Mais les désaccords avec l'évêque de Tournai, Mgr Jean Huard, persistent à tel point que celui-ci a mis fin à toute mission de celui-ci dans le diocèse de Tournai, à la fin de l’année 1990. S'estimant blessé dans son sacerdoce car n'ayant jamais démissionné, le père Samuel décide de porter plainte contre l'évêque de Tournai devant un tribunal civil. L'affaire, qui débute en 1991, connaît de multiples rebondissements et suscite l'intérêt des médias.

Parallèlement, le Père Samuel, qui se présente comme traditionaliste dans sa foi, commence à attirer les foules, célébrant la messe catholique en latin selon le rite d'avant le Concile Vatican ll, dans un hangar désaffecté de Gosselies, puis dans une salle de danse transformée en lieu de culte, toujours dans la région de Charleroi. Il tient des discours dans lesquels il prône une morale chrétienne traditionnelle et dénonce les travers de la société moderne (sexualité libre, dislocation de la famille, présence grandissante de l'islam).

En 2001, l'ecclésiastique refait parler de lui quand il annonce avoir racheté, avec ses fidèles, l'église et le couvent des Franciscains récollets. L'inauguration de l'église, qui a lieu en décembre 2001, se fait devant un parterre de journalistes et de personnalités politiques belges, dont le socialiste Jean Claude Van Cauwenberghe, alors Ministre président de la Région wallonne.

En 2002, le père Samuel ouvre les portes de sa nouvelle église, placée sous le patronage de saint Antoine de Padoue, à plusieurs journalistes. Parmi ceux-ci, une équipe de journalistes de la RTBF la chaîne publique belge francophone, qui réalise sur le prêtre rebelle un portrait dans lequel celui-ci tient au sujet de l'islam des propos explosifs. Devant les journalistes, le prêtre déclare notamment que l'islam sera, dans un futur proche, « le problème majeur de l'Occident », et il ajoute notamment que construire une mosquée en Europe est « pire que le nucléaire ».

Alerté par les journalistes de la chaîne publique, le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, porte plainte devant les tribunaux belges. En mars 2006, cette plainte débouche sur un renvoi du père Samuel devant le tribunal correctionnel qui, en septembre 2008, prononcera l'acquittement du religieux.

Liens avec la politique

Samuel Özdemir / Charles Boniface a été candidat à deux reprises en Belgique sur des listes S.A.M.U.E.L. qu'il avait suscitées et qu'il menait aux communales à Charleroi le 9 octobre 1994.

Son dernier livre : Le dictionnaire historique de l’intolérance islamique.