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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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ecole chair

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

Cliquez, judicieusement...

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La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Christiane Baroche

 

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Christiane Baroche

«L'important est de regarder autour de soi pour nourrir l'imaginaire»


Christiane Baroche respire la joie de vivre et la jeunesse, celle du cœur, celle du rire et de l’intelligence. C’est une grande dame. Et comme toute grande, d’une simplicité riche d’enseignement. Elle a mené une carrière de biologiste chercheur de 1958 à 1999, et depuis  1975, elle écrit, publie et est primée : Drakkar, 1975 ; Goncourt de la nouvelle, 1978 ; Grand Prix de la nouvelle à la Société des Gens de Lettres, 1994.

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(photo avec Patrice Delbourg et Georges-Olivier Châteauraynaud, deux écrivains qui furent, comme Christiane Baroche, familiers de la ville de Lombez dans le Gers)

 

Elle est reconnue comme spécialiste de la littérature du 18e siècle. Son roman "L’Hiver de Beauté " (une suite osée à l’histoire de Mme de Merteuil, «les Liaisons dangereuses») a été traduit en plusieurs langues et a fait l’objet de plusieurs thèses



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Eprise de liberté, pleine d’un humour malicieux, le verbe leste qui accompagne un franc parlé au ton gouailleur, c’est un bonheur que de côtoyer Christiane Baroche. Elle vit à Paris mais le Sud comme le Sud-ouest sont pour elle des destinations coutumières – c’est ainsi que j’ai eu le privilège de devenir une de ses proches - car elle est souvent sur la brèche  pour des rencontres publiques ; ateliers en milieu universitaire ; débat/dialogue en milieu universitaire ; ateliers autres publics (comme celui du Prix du Jeune Ecrivain dont elle est un des piliers) ; résidences ; débat/dialogue en milieu scolaire… Non seulement elle est toujours partante, mais elle apporte partout sa bonne humeur et ses éclats de rire. Je vous dis que c’est un bonheur de passer du temps en sa compagnie ! Sa fraîcheur, sa capacité à toujours s’émerveiller ou se moquer, sa verve libre, voilà une femme qui a mené sa barque où et comme elle a voulu!
Elle revendique toujours avec un rire qui plisse son regard malicieux, sa double appartenance : Scientifique et Littéraire !

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Elle a 8 ans, quand elle découvre la magie de la lecture grâce aux « Sabines » de Marcel Aymé (qu’elle ne cessera plus de détailler lors de causeries ou de rencontres …). Et dès les années 70, elle écrit plusieurs romans et recueils de nouvelles dont une trilogie : « L’homme de cendres », «  Les petits bonheurs d’Héloïse » et «  La petite sorcière de l’hôpital ».

Son premier recueil, «  Les feux du large » (1987), aujourd’hui épuisé, a fait l’objet de thèses à l’étranger.

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Et donc, pendant quarante-deux ans, Christiane Baroche a exercé la profession de chercheuse en Biologie (à l’Institut Curie) et depuis les années 70, elle mène une carrière de romancière, nouvelliste, conteuse, poète, critique… Lauréate dès 1975 du Prix Drakkar pour son recueil « Les Feux du large », puis en 1978 Goncourt de la Nouvelle pour « Chambres avec vue sur le passé », elle ne se contente pas d’illustrer le genre, mais elle le défend aussi dans de nombreux jurys (Prix Prométhée, Prix du Jeune écrivain, Prix de la SGDL…)

«  C’est en effet relativement rare. Les scientifiques qui écrivent sont plutôt essayistes… la science m’a appris l’économie des moyens. Quand on commence à écrire, on va dans tous les sens, on se répète, on use trop d’adjectifs. La science sabre tout cela. On apprend à être précis. La science m’a donc énormément aidée. Et puis, j’ai aussi été lectrice chez Gallimard pendant 13 ans… En fait, j’ai toujours mené de front mes deux carrières, associant sans problème la passion de la biologie et celle de l’écriture. J’ai travaillé pendant près de quarante ans sur la recherche de la cancérisation agissant sur le vieillissement, ou due aux effets du soleil, et sur quelques maladies génétiques. Auparavant, j’ai travaillé en hormonologie. Les sciences de l’écriture sont étroitement liées à la nature humaine… »

La fille de Giono.-

Michel Tournier l’a surnommée la fille de Giono : « … Ainsi me suis-je amusé un jour à nommer Baroche. Giono seconde manière, cela s’entend, celui de la saga d’Angelo… Je dirai donc : les 150 personnages qui s’agitent dans les 3 romans et les 117 nouvelles de Baroche sont tous, peu ou prou, les fils et les filles d’Angelo » (Michel Tournier, Sud, N°105, 1993)

 

Alors, pour Christiane Baroche, la Provence dans les gènes ? Ses parents étaient parisiens, de souche alsacienne et lorraine :


« Je suis née à Paris le 20 Janvier 1935… Bachelière (sciences naturelles, 1952) j’ai entamé des études de pharmacie que j’ai abandonnées en 1955 pour des raisons financières et familiales. Divers intérims de secrétariat et remplacements en officine assurent ma survie jusqu’en 1958 ; j’entre alors à la Maternité de Port-Royal, section recherches en Hormonologie, en tant que technicienne supérieure. En 1961, j’assume un contrat de Recherches avec la Régie des Tabacs, qui m’amène à travailler avec l’Institut Curie, lequel me propose de rejoindre l’institut du Radium, section recherches, et dès 1963 j’y exerce comme ingénieur de recherches INSERM, jusqu’en 1999.

Après diverses publications sur la Thalidomide dont j’ai révélé les effets tératogènes, dus à la présence de dérivés ortho phtaliques, et bien que la maison-mère de ce produit (Grunenthal), m’ait proposé de tenir un laboratoire de recherche en Allemagne, je demeure à Curie, non sans dès lors constater que la Recherche ne me comble pas entièrement, en quelque sorte me rétrécit.
Des circonstances et rencontres m’amènent alors à écrire pour la Quinzaine Littéraire, puis à opérer de la lecture de manuscrits pour la maison Gallimard, de 1972 à 1985.

Petite, j’écrivais car mon père ne me laissait pas m’exprimer. A dix ans, je me suis retrouvée aveugle pendant trois mois et donc privée de ce qui me tenait le plus à cœur, la lecture. Alors j’ai commencé à me raconter des histoires. Mon envie d’écrire est partie de la. Entre l’âge de 13 et 25 ans j’ai entrepris cinq romans restés inachevés par manque de maturité. Il m’arrive encore d’être bloquée dans l’écriture d’un roman. Quand cela se produit… Je décante.

Pour « L’homme de cendres », j’ai mis huit ans. Je me dis que ce n’est pas le sujet qui a besoin de mûrir, c’est moi. L’écriture d’une nouvelle part de l’observation quotidienne, tandis que pour un roman, c’est une rencontre, une confidence - rien à voir avec ce que l’on me confie ! (ajoute-t-elle en riant) qui vont être le déclic.

 

(Photo : Christiane Baroche en compagnie de la comédienne Véronique Charmeux venue lire des extraits de ses œuvres)

 

 

 

 

Car de toujours, si je puis dire, j’écris, surtout des nouvelles, et ce sont elles qui me permettront d’entamer une carrière d’écrivain en 1975, avec un premier recueil, « Les Feux du large ». Le deuxième recueil, « Chambres avec vues sur le passé », en 1978 obtient le Goncourt de la Nouvelle. Dès lors, je ne cesse plus de publier tout en poursuivant d’ailleurs mon travail à Curie, à la fois par passion et curiosité dans la recherche, et … parce qu’on ne gagne guère sa vie par l’écriture. »

Une passion pour Marcel Aymé.

Dès l’enfance, donc, Marcel Aymé a joué un rôle important dans la vie de Christiane Baroche. Comme un juste retour des choses, elle prend plaisir à organiser des causeries pour présenter l’écrivain :

 

« Avec lui, on apprend ce que parler veut dire. » 

 

D’ailleurs, elle le rappelle volontiers, enfant, elle a lu les livres de l’écrivain dès leur parution. Elle insiste sur le fait que ces lectures n’étaient pas au départ prévues pour une enfant de son âge. Elle ne le regrette pas, au contraire.

Et partir à la rencontre de l’auteur de La Jument verte, avec Christiane Baroche pour guide, c’est littéralement jouissif.

On la suit dans son bureau, dans un cirque, sur un pont du canal Saint-Martin, dans un café montmartrois fréquenté par Marcel Aymé et enfin, sur la Butte, devant la statue de l’écrivain « Passe-muraille ».

Il faut dire qu’on a le choix, entre le réalisme paysan, au délire le plus échevelé, en passant par la satire la plus cruelle et l'évocation la plus délicate de l'enfance ! L'intégrale des nouvelles de Marcel Aymé a été publiée chez Gallimard et pèse 1372 pages !

De lectures en extraits de films, de photos de l’auteur en manuscrits passés à la loupe, Christiane Baroche nous fait découvrir un univers à la fois noir et rose, merveilleux et réaliste, profond et futile, un monde pour les adultes et les enfants.

 

Après l’avoir écouté, on a une seule envie : lire ou relire Marcel Aymé !

 

La femme de lettres.

 

 

 

Parallèlement à sa profession scientifique et à l’écriture de ses livres, Christiane Baroche est critique littéraire (La Quinzaine, le Magazine littéraire, NRF, L’humanité-dimanche) et sera rédactrice de la revue SUD jusqu’à sa cessation :

« Je publie également des nouvelles dans divers journaux ou revues, dont je vous épargne la longue liste (une soixantaine environ), ainsi que des textes-essais sur les auteurs que j’estime : Giono, Tournier, Saint John Perse, Michel Leiris…

J’exerce aussi en bénévole au Prix du jeune écrivain où j’ai été présidente de jury depuis quasiment sa création (près de 30 ans !) jusqu’à l’an dernier – (le flambeau a été repris par Alain Absire, ndlr). Le PJE, c’est une bonne façon pour les jeunes d'être jugés, d'être mis en relation avec des écrivains et parrainés ou marrainés par quelqu'un qui les a choisis. C'est pareil pour les ateliers d'écriture : nous rajeunissons et eux mûrissent.J’ai de très beaux souvenirs avec le PJE : Le premier jury que j'ai présidé en 1988 a donné le premier prix à Marie Darrieussecq. Je me souviens aussi de Laurence qui a été la dernière lauréate d'une année, puis troisième l'année suivante, puis première la troisième année, alors que nous ne lisons que des textes anonymes. Et puis, j'ai souvent trouvé chez les francophones des meilleurs textes que chez les hexagonaux. »

Cet été, en juillet, Christiane Baroche sera fidèle au poste, aux ateliers d’écriture du PJE à Muret (31)… pour le plus grand bonheur de ses « fans » (dont je suis !)

Christiane Baroche est également très impliquée dans la vie de la SDGL (Société des Gens de Lettres) où elle fut d’abord secrétaire générale, puis vice-présidente aux affaires littéraires (4 ans) et où elle s’occupe toujours des Prix, des Aides, de la Nouvelle. Elle a également longtemps fait partie du jury du prix Prométhée, à Lourdes, s’est occupée des Résidences à Mont-Noir, chez Marguerite Yourcenar, assumant la lecture des 15 dossiers attribués annuellement, avec les livres qui les accompagnent !

« Enfin, à trois reprises, j’ai fait partie de la Commission-Roman du CNL pour l’attribution des bourses d’abord sous la présidence d’Yves Navarre, et plus tard sous celles de Paule Constant et Pierrette Fleutiaux.

Comme on peut s’en douter, ces multiples travaux en rapport avec l’écriture des autres, bénévoles pour la plupart, ne favorisent pas forcément l’écriture personnelle ; par manque de temps, et par envahissement, j’ose le mot, de la création des autres. »

Propos recueillis par Mahia Alonso pour Nananews

Quelques propos sur quelques titres…

 

« Le neuvième jour »

(Editions Rhubarbe)

Un conte philosophique de Christiane Baroche


Imaginez un instant que vous êtes tombé dans un gouffre pour essayer de récupérer votre brebis et que vous avez entrainé avec vous tout le troupeau de femelles avec leur progéniture… Quand vous réussissez enfin à en émerger, tout autour de vous est fossilisé. Tout a grillé. Et pas seulement chez vous mais PARTOUT …

Imaginez que vous vous mettez en quête d’une personne vivante car ce qui vous est arrivé a bien pu arriver à d’autres…. 

Imaginez que vous rencontrez soudain deux êtres totalement séniles, rivés l’un à l’autre et que vous découvrez que cet être hybride et pitoyable, c’est … Dieu. Le grand, l’unique, celui qui n’a pas su poursuivre son rêve sans inventer la vie, par besoin d’être aimé, diverti… et oui, c’est bien ce que nous enseignent les religions sur la Création. Nous sommes le jouet d’une divinité morte d’ennui !

Alors ouvrez ce petit livre édité chez Rhubarbe. C’est une longue nouvelle de 62 pages avec des caractères tout à fait lisibles. Vous entrez dans « Le neuvième jour » de Christiane Baroche.

Quand  j’ai lu « Le neuvième jour », j’avais l’impression d’entendre Christiane lire à voix haute (un art auquel elle excelle) avec du rire dans la voix. Car elle s’en donne à cœur joie à régler ses comptes avec les divinités qui ont présidé à nos destinées. Une bonne fois pour toute.

Au hasard, je vous pioche quelques phrases, paragraphes, juste pour vous donner envie… :
« Ce qui frappait d’horreur dans ce voyage initiateur des solitudes définitives,  - car il ne rencontrait que mort et désolation de la chair jusque dans des sites dits préservés, - c’est que le silence retrouvait peu à peu sa qualité de naguère. Les eaux coulaient, l’air bougeait ; eux n’avaient point cessé. (…) De tous les êtres vivants, l’homme était le plus bête, sans même l’instinct de survie qu’ont les autres animaux ! »

Ou celles-ci :

« Lui aussi s’était pétrifié dans ses convictions. »

« Il est quelque grâce dans toute routine ».

« Il accepta cet effacement dont il ne tenait pas la gomme. »

 

Dans les dernières pages survient Sara. Je ne vous ai pas dit mais le survivant se nomme bien sûr Abram. Il refusera d’être le Père des multitudes et voici Sara, un magnifique portrait de femme amazone. Tandis qu’Abram l’attend, elle est partie à sa recherche et elle invective dieu :

« En face de Lui son arc bandé, Sara debout sur un trait de lumière, clamait soudain, je suis la part de Toi qui ne SAIT pas mourir, je suis la Mère et l’Imparable,  je suis ce que Tu as voulu que je sois, l’Intangible dans le provisoire, l’Ordre dans la rébellion, la Justice dans l’Injustice, la Mesure dans Ta démesure. Je suis Celle qui annonce, terre meuble de toutes les tribus. Aujourd’hui, c’est MOI qui préfigure. »

Sara restera l’œuvre qui échappera aux desseins de dieu à jamais…


« Attention chaud devant »

(Editions Transbordeurs)

Ecrit avec gouaille, « Attention chaud devant » est un recueil jubilatoire et réjouissant qui présente un panorama impressionniste de la perversité féminine.

L’humour et la drôlerie de Christiane Baroche s’y affichent mais toujours avec charme et élégance.

Dans l'esprit de ses précédents succès, les textes qui composent ce livre sont autant liés à la nouvelle qu'à la chronique. Histoires édifiantes, libertines, impertinentes et drôles. Comme la vie, entre absence et présence trouble. Comme l'amour, entre désir et angoisse. Comme la vie donc... à fleur de mystère et d'existentialisme.

Une suite iconoclaste qui rompt avec la litanie des textes convenus. L’ouvrage a été salué par Le Nouvel Observateur, comme remarquable : « Des perles qu’on croirait tombées de la plume d’un libertin des lumières »…

 

« Ailleurs, sous un ciel pâle »

Le Castor Astral

 

Ce court roman pourrait s'apparenter à une histoire d'amour presque banale s'il ne prenait le lecteur au dépourvu en croisant deux styles de narration radicalement différents. On suivra d'abord, à travers la curiosité bienveillante du vieil Achmed, l'improbable installation d'une mystérieuse Française dans un petit village tunisien. Avant que les vents du large ne nous ramènent de l'autre côté de la Méditerranée, dans les jardins de l'Elysée, au cœur d'une intrigue diplomatique où l'Amiral Rache révèle un caractère héroïque peu conciliant. La femme et l'homme, solitaires l'un et l'autre et étrangers au monde, se rejoignent finalement dans leur quête d'absolu... Christiane Baroche signe là un roman sur l'espérance et la désillusion à la construction déroutante.

Bibliographie

– Les Feux du large, nouvelles, Gallimard, Prix Drakkar, 1975 (épuisé)
– Chambres, avec vue sur le passé, nouvelles, Gallimard, Bourse Goncourt de la Nouvelle, 1978 (épuisé)
– L’Ecorce indéchiffrable, poèmes, collection SUD, 1979
– Pas d’autres intempéries que la solitude, nouvelles, Gallimard, 1980
– …Perdre le souffle, nouvelles, Gallimard, 1983
– Un soir, j’inventerai le soir, nouvelles, Actes Sud, 1983
– Les Rimes intérieures : I Du vertige et du vent, poèmes et chroniques, collection SUD, 1984
– Plaisirs amers, roman, Gallimard, 1987 Folio n°2181
– Et il ventait devant ma porte, nouvelles, Gallimard, 1989
– Giocoso, ma non… , nouvelles, Presses de la Renaissance, 1990
– Le Boudou, récit, Grasset, 1991
– Les Ports du silence, roman, Grasset, 1992
– Le Collier, conte, illustré par Frédéric Clément, Albin Michel-Ipomée, 1992
– Bonjour, gens heureux, nouvelles, Julliard, collection l’Atelier, Prix de la Nouvelle de la SGDL, 1993
– Rimes intérieures II : A la tour abolie, Sud, n°105, 1994
– La Rage au bois dormant, roman, Grasset, 1995, Livre de Poche n° 14423
– Les Petits bonheurs d’Héloïse, roman, Grasset, 1996
– Ailleurs, sous un ciel pale, roman, Le Castor Astral, 1997
–Petit traité de mauvaises manières, roman, Grasset, 1998
– La Petite sorcière de l’hôpital, nouvelles, Le Verger, 1999
– L’Homme de cendres, roman, Grasset, 2001
– Attention, chaud devant, nouvelles, Les Transbordeurs, 2007
–Plaisirs amers, roman, Actes Sud, 2009

–Le Neuvième jour, Rhubarbe, 2010

Sans compter les nouvelles parues dans les revues (SUD, les Archers, La revue Commune, Siècle 21…)

 

 

 

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